Bonjour
A mon sens, il n'y a pas de différences par rapport aux autres années, les brûlés sont bien marqués malgré les fortes pluies.
melano a écrit :En effet, pour expliquer la présence des brulés, on invoque souvent la compétition pour l'eau qui tourne à l'avantage du champignon plutôt que de l'herbe.
Si je me souviens bien (d'après mes lectures passées, n'hésitez pas à me corriger si je me trompe), il y a certaines plantes grasses (genre sedum) qui prospèrent assez bien dans les truffières. Or ces plantes ont la capacité de stocker de l'eau. Donc au moment de la "bataille pour l'eau", ces plantes ne sont pas en compétition avec le champignon puisqu'elles peuvent puiser dans leurs réserves. Ce point plaide en faveur de l'explication des brûlés par la compétition hydrique.
Par contre, il me semble que les besoins en eau d'un mycélium sont bien moindres que ceux d'une plante. Donc, si le champignon a besoin de peu d'eau, comment expliquer qu'il accapare toute l'eau au détriment des plantes ?
melano a écrit :D'autres pensent à un herbicide secrété par le mycélium.
J'ai lu quelque part (bouquins de P. Sourzat je crois) que des gars (en Nouvelle Zélande) avaient mis en évidence la présence d'une molécule herbicide (surement produite par le mycélium ? je ne me souviens plus). Donc à mon avis l'explication des brûlés par la présence de substances herbicides tiens assez bien la route.
A+
PS pour Jérome : C'est mélano peu productif