Le noisetier
Modérateurs : jacques 37, galistruffe, phil, uncinat55
Bonsoir
Je ne sais pas trop quoi penser du noisetier. Vers chez moi, bien qu'il y ait beaucoup de noisetiers sauvages, je n'en connais aucun qui "brûle". Ce sont des chênes pubescents (et quelques rares chênes verts) qui sont à l'origine des truffières spontanées. Conclusion : mon environnement semble aller bien pour les chênes donc je plante plutôt des chênes.
A+
Je ne sais pas trop quoi penser du noisetier. Vers chez moi, bien qu'il y ait beaucoup de noisetiers sauvages, je n'en connais aucun qui "brûle". Ce sont des chênes pubescents (et quelques rares chênes verts) qui sont à l'origine des truffières spontanées. Conclusion : mon environnement semble aller bien pour les chênes donc je plante plutôt des chênes.
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phil
Je pense que mettre tous ses oeufs dans le même panier est risqué. Les gens par chez nous qui ont planté de grandes surfaces en noisetiers en sont revenus. Après parfois quelques jolies récoltes, ils y trouvent maintenant des mini brumales.
Le problème du noisetier semble être la densité de racines qui favorise la hausse rapide du taux de matière organique dans le sol. Et comme la mélano n'aime pas trop ça...
Une des moins mauvaises solutions pour ceux qui veulent tenter le coup avec le noisetier semble de le planter sur prairie enherber pour ralentir un peu sa croissance et éviter la contamination par le travail mécanique profond. Certains plantent une rangée de noisetier entre deux rangées de chênes avec pour perspective de laisser les noisetiers produire pendant une douzaine d'année puis de les détruire pour éviter l'évolution de la production vers la brumale et faire de la place pour les chênes.
Le noisetier semble toutefois un bon arbre pour qui veut volontairement produire de la brumale ou pour qui veut produire rapidement de la mélano (ou aestivum) sans craindre l'évolution vers la brumale.
Fred
Le problème du noisetier semble être la densité de racines qui favorise la hausse rapide du taux de matière organique dans le sol. Et comme la mélano n'aime pas trop ça...
Une des moins mauvaises solutions pour ceux qui veulent tenter le coup avec le noisetier semble de le planter sur prairie enherber pour ralentir un peu sa croissance et éviter la contamination par le travail mécanique profond. Certains plantent une rangée de noisetier entre deux rangées de chênes avec pour perspective de laisser les noisetiers produire pendant une douzaine d'année puis de les détruire pour éviter l'évolution de la production vers la brumale et faire de la place pour les chênes.
Le noisetier semble toutefois un bon arbre pour qui veut volontairement produire de la brumale ou pour qui veut produire rapidement de la mélano (ou aestivum) sans craindre l'évolution vers la brumale.
Fred
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en sous bois pour brumale je vois pas l interet pour aestivum j ai jamais essayé et ne le ferais jamais car les bois que je posséde sont plein de pin et bruyere donc pas extra pour aestivum.
J ai pas bien compris ta 1 er question , pour brumale je plante chene blanc et noisetier
4X3 parce que je me sert de l irrigation qui etait deja en place pour les poiriers 4X2
jerome
J ai pas bien compris ta 1 er question , pour brumale je plante chene blanc et noisetier
4X3 parce que je me sert de l irrigation qui etait deja en place pour les poiriers 4X2
jerome
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je suis pas certains de ta conclusion , je trouve ici pas mal de brumale en bordure de bois dans les vignes mais jamais ou presque a l interieur de ces meme bois .Donc j en ai conclu depuis longtemps que brumale ne supporte pas le couvert trop important ,d ailleur dans les tres vieille truffiere c est le memeconstat elle est presente surtout en bordure .SI c est la MO qui t interresse c est a mon avis plus facile d en apporter dans un terrain que de metre en place une truffiere dans un sous bois .jerome
Vers chez moi c'est pareil , entre vigne et bois pas mal de brumales et dans les bois aucune .Il y à seulement 10/15 ans sur ces mêmes places on trouvait des mélano et petit à petit la brumale à pris la place .Dans les bordures de vignes où l'on trouve des brumales griffonages excécifs des viticulteurs - travail linéaire =danger-
filipe.
filipe.
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les viticulteurs ont toujours mis de l'engrais dans leurs vignes , ce qui à changé c'est la nature de l'engrais , avant c'était de l'engrais organique ( fumier de ferme ...) maintenant c'est des engrais chimique .Prends l'exemple du ventoux quand les troupeaux broutaient sur ces pentes ils laissaient des tonnes de matière organique derrière eux=beaucoup de mélano , maintenant plus de troupeaux=moins de mélano .Ce n'est certainement pas la seule cause de la disparition de la mélano mais ça doit y contribuer , à mon avis .
filipe.
filipe.
Je trouve que tu fais des raccourcis un peu rapides. Les pro loups ne sont pour la plupart pas anti bergers, bien au contraire. Ils sont même prêt à aider les bergers qui adoptent les mesures de protection adaptées pour cohabiter avec les grands prédateurs (voir programme pastoraloup).il faut surtout se méfier des pro loups qui sont anti bergers
Mais certains ultra pastoraux ont un comportement irresponsable et refusent tout moyen de protection. C'est comme refuser d'adopter le préservatif dans un pays à risque : suicidaire.
Ensuite, pour les produits antiparasitaires, ce sont des avermectines utilisées pour vermifuger les animaux, qui restent dans les déjections pendant de longs mois et qui détruisent l'entomofaune qui peuple habituellement les bouses.
Et si ces produits se retrouvent dans les cours d'eau, le résultats est le même avec les insectes aquatiques.
Mais tu as raison César, le lien entre la présence de troupeau et la truffe est une évidence. J'en suis convaincu depuis longtemps.
Fred
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C'est pour les raisons citées ci dessus que j'ai pensé qu'il serait intéressant d'introduire 5 moutons sur ma petite truffière (environ 2500m² de terrain délimité pour la plantation de mes arbres). Ce que je ne sais pas résoudre, c'est cette présence continue des 5 moutons autour des truffiers. En effet il se peut que cette présence soit plus nuisible que bénéfique, mais à cela je n'ai aucune réponse!!! Concernant les traitements applicables aux ovins, je dois utiliser un produit ivermectine et là, encore je me demande si les effets de rejet sur cette petite surface ne seront pas aussi nuisibles comme le dit Fred dans la destruction de l'entomofaune si nécessaire à nos truffières et a notre environnement en général. Encore une expérience qui doit être menée autour de notre passion, mais je me sens comme un apprenti sorcier et pour un apprenti trufficulteur, ça fait beaucoup.... Alors à votre écoute pour vos conseils. Jacques 37Ensuite, pour les produits antiparasitaires, ce sont des avermectines utilisées pour vermifuger les animaux, qui restent dans les déjections pendant de longs mois et qui détruisent l'entomofaune qui peuple habituellement les bouses.
Et si ces produits se retrouvent dans les cours d'eau, le résultats est le même avec les insectes aquatiques.
Mais tu as raison César, le lien entre la présence de troupeau et la truffe est une évidence. J'en suis convaincu depuis longtemps.
Fred
Jacques 37
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Merci César pour tes conseils, mais j'ai l'impression que mon épouse n'est pas en total accord avec ta proposition en ce qui concerne "manger les moutons". Et puis tu sais sur des Ouessants y'a pas grand chose à manger. Ceci étant concernant la surface 2500 m² c'est la surface disponible pour les moutons au centre des 2 haies de plants truffiers délimitée par une cloture electrique de chaque côté. Je refléchis effectivement à les isoler de la truffière en ne les mettant que pendant quelques semaines au printemps dans cette bande de terre entre les plants, une sorte de reconstitution de pastorale, pour dire... Jacques 37cesar a écrit :Salut Jacques
Cinq moutons en permanence c'est beaucoup trop pour 2500 m2. Tu as planté en haies il me semble ?
Tu peux laisser une bande avec une cloture électrique le long de tes haies
deux à trois mètres que tu fais brouter une fois l'an au printemps
et du manges deux ou trois moutons.
César
Jacques 37
Pour le problème de surpaturage, la solution si tu ne veux pas manger tes moutons toi même est d'introduire quelques loups, ils règleront le problème. 
Sinon, pour les introductions de crotins ou autres déjections, certains le font par chez moi avec de très bons résultats sur la brumale mais pour mélano, à part pour un cas, je n'entends pas parler de bons résultats.
Lorsqu'ils le font, la plupart des gens utilisent des granulés de fumiers mélangés qu'on trouve à la coopérative. Parfois du fumier de mouton. Mais je ne sais pas s'il y a un lien, je trouve qu'après, les brumales sentent vraiment mauvais (lait aigre).
Comme d'hab, tout est question de dosage. Un apport très léger pour stimuler la faune pourquoi pas mais laissser des animaux à l'année, bonjour le piétinement.
Fred

Sinon, pour les introductions de crotins ou autres déjections, certains le font par chez moi avec de très bons résultats sur la brumale mais pour mélano, à part pour un cas, je n'entends pas parler de bons résultats.
Lorsqu'ils le font, la plupart des gens utilisent des granulés de fumiers mélangés qu'on trouve à la coopérative. Parfois du fumier de mouton. Mais je ne sais pas s'il y a un lien, je trouve qu'après, les brumales sentent vraiment mauvais (lait aigre).
Comme d'hab, tout est question de dosage. Un apport très léger pour stimuler la faune pourquoi pas mais laissser des animaux à l'année, bonjour le piétinement.
Fred