
cela sent la fin
Modérateurs : jacques 37, galistruffe, phil, uncinat55
hier mistral ,a la mouche il faut pas se deconcentrer resultat 80g :aujourd'hui pas de vent 150 g mais je crois que ça sent la fin une paire pleine de vers les autres toutes petites ,une sur deux je les enfouis,les voleurs ne viennent même plus ,la deprime me guette,attendre l'année prochaine et je ne sais même pas jouais aux boules...
:(:(

h84 a écrit :hier mistral ,a la mouche il faut pas se deconcentrer resultat 80g :aujourd'hui pas de vent 150 g mais je crois que ça sent la fin une paire pleine de vers les autres toutes petites ,une sur deux je les enfouis,les voleurs ne viennent même plus ,la deprime me guette,attendre l'année prochaine et je ne sais même pas jouer aux boules...:(:(
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Entièrement d'accord avec cette analyse; je ne sais si tu as pu le constater, mais même le comportement de nos chiens nous apporte d'autres sensations.BOM a écrit :N'est-ce pas le plus intéressant ?
Philippe
Cela me rappelle mes propres souvenirs de pêche aux carnassiers en rivière comparés à ces mêmes expériences en milieux fermés.
Sans doute l'effet de découverte qui nous fait vibrer différemment.
Jacques 37
je n etait plus sortie en sauvage depuis une dizaine de jours ca sentait la fin sur les conseils d un ami qui avait constater une sortie le 3 02 alors que son pere n ais rien trouver le 30.01 je me decide aujourd hui bonne pioche environ 400gr autre surprise des truffes 40a60gr tres peu profondes 5a10cm d ou mon interogation mais comment font elle pour resister au gel la semaine derniere il faisait -8 a 7heures du mat.
Ben Renlo nous l'avait pourtant expliqué : la truffe remonte au fil du temps. Lorsqu'il fait froid, elle est pas con la truffe, elle n'a pas envie de geler. Donc, elle s'enterre. Mais lorsqu'elle sait qu'elle doit se faire ramasser, elle remonte. C'est simple pourtant.
Sauf que ce WE, j'en ai trouvé à 5 cm sur de la roche. Elles ont pas du pouvoir s'enterrer celles là mais bon, toute règle a ses exceptions.
:lipssealed: :ph34r: 
Fred
Sauf que ce WE, j'en ai trouvé à 5 cm sur de la roche. Elles ont pas du pouvoir s'enterrer celles là mais bon, toute règle a ses exceptions.


Fred
Salut Fred,
Si c'est de l'ironie, c'est mal venu. Si c'est un trait d'humour, ça va.
Un fait est certain : les choses échappent à ceux qui ne savent pas observer. L'histoire du gel est un bon exemple. Il n'y a pas des truffes résistantes au gel, pas plus qu'à la sécheresse. Il y a seulement des truffes qui, au sein du même brûlé, bénéficient de conditions très différentes. Ouvrez les yeux.
Renlo
Si c'est de l'ironie, c'est mal venu. Si c'est un trait d'humour, ça va.
Un fait est certain : les choses échappent à ceux qui ne savent pas observer. L'histoire du gel est un bon exemple. Il n'y a pas des truffes résistantes au gel, pas plus qu'à la sécheresse. Il y a seulement des truffes qui, au sein du même brûlé, bénéficient de conditions très différentes. Ouvrez les yeux.
Renlo
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Passionnant, enfin j'adhère pas du tout, je peux te certifié que les truffes que je viens de caver à tout juste 5 cm de la surface sont pas du tout toucher par le gel et que ces dernieres ont pris les memes temperatures négative sur le nez que la terre qui ce trouver à l'exterieur du brulé, on va dire que c'est la touffe de fétuque qui a servi de couverture mais hélas elles avaient pas toutes cette chance. J'ai fait l'experience du thermomètre sur le brulé cette année et il y avait 2 dixièmes d'écart entre les deux donc ....les choses échappent à ceux qui ne savent pas observer. L'histoire du gel est un bon exemple. Il n'y a pas des truffes résistantes au gel, pas plus qu'à la sécheresse. Il y a seulement des truffes qui, au sein du même brûlé, bénéficient de conditions très différentes. Ouvrez les yeux
pour la pluie c'est idem autant sur que à coté du brulé pour ainsi dire pas du tout en Aout et une bonne dose le 6 septembre .
Les yeux je fait que ça les ouvrir alors j'aimerais que tu me pose enfin les lunettes sur ces derniers car apparemment tu à l'air d'y voir plus clair que nous (rires) ...
Mon avis c'est que les truffes pas mures résiste mieux au gel et que la sortie de belle truffes de ces jours derniers c'est le résultat de la pluie de septembre, pluie tardives truffes tardives ...
j'ai surement tout faut mais je me le traduit ainsi .
amicalement
stef@
Salut Renlo,Si c'est un trait d'humour, ça va.
pas de soucis, dans le sud-ouest, faute d'avoir des truffes, il faut bien avoir un peu d'humour.
Je pense comme toi que la situation au sein du brûlé y est pour beaucoup dans la résistance au gel. Mais je pense aussi comme Stéphane car l'état physiologique de la truffe au moment du coup de gel doit aussi influencer.
La surfusion de l'eau doit aussi jouer. Même par température négatives l'eau peut rester liquide sauf, sauf... si un seul petit cristal de glace commence à se former. Donc une truffe peut très bien résister au gel si le premier cristal ne se forme pas et celle d'à coté, dans le même milieu et même état peut geler en 5 minutes si cet évènement se produit.
Fre
Re,
Tout est juste dans ce que vous dites.
Quelques remarques :
- les truffes qu'on récolte aujourd'hui sont parfois bien marbrées et très noires et pourtant pas exemptes de gel, on ne le perçoit qu'avec une forte pression qui fait à peine perler un peu d'eau
- les truffes de février sont très "mûres" et ont une teneur en eau plus basse que celles de décembre et donc une concentration en sels minéraux plus forte et ainsi les cellules gèleront à une température plus basse. L'évolution du péridium doit aussi jouer son rôle de barrière
- ce dernier épisode de gel s'est produit avec un sol moins humide (l'eau ayant la chaleur spécifique élevée, un sol humide est toujours plus froid) et une durée d'ensoleillement diurne plus longue. Le soleil quant à lui réchauffe la couche gelée de la nuit et limite la pénétration du gel en profondeur. les truffes gelées sont souvent dans les zones d'ombre (attention au chêne vert!)
- une simple feuille morte en surface peut limiter le gel du sol en faisant écran au rayonnement nocturne (c'est le principe des voiles sur les brûlés)
- la truffe à maturité a un métabolisme qui peut-être augmente la température dans son environnement immédiat, notamment lors de l'émission de ses composés aromatiques volatils (ça, ça va être coriace à mesurer)
- et tout ce que je ne sais pas...
Bonne journée
Renlo
Tout est juste dans ce que vous dites.
Quelques remarques :
- les truffes qu'on récolte aujourd'hui sont parfois bien marbrées et très noires et pourtant pas exemptes de gel, on ne le perçoit qu'avec une forte pression qui fait à peine perler un peu d'eau
- les truffes de février sont très "mûres" et ont une teneur en eau plus basse que celles de décembre et donc une concentration en sels minéraux plus forte et ainsi les cellules gèleront à une température plus basse. L'évolution du péridium doit aussi jouer son rôle de barrière
- ce dernier épisode de gel s'est produit avec un sol moins humide (l'eau ayant la chaleur spécifique élevée, un sol humide est toujours plus froid) et une durée d'ensoleillement diurne plus longue. Le soleil quant à lui réchauffe la couche gelée de la nuit et limite la pénétration du gel en profondeur. les truffes gelées sont souvent dans les zones d'ombre (attention au chêne vert!)
- une simple feuille morte en surface peut limiter le gel du sol en faisant écran au rayonnement nocturne (c'est le principe des voiles sur les brûlés)
- la truffe à maturité a un métabolisme qui peut-être augmente la température dans son environnement immédiat, notamment lors de l'émission de ses composés aromatiques volatils (ça, ça va être coriace à mesurer)
- et tout ce que je ne sais pas...
Bonne journée
Renlo
Oui, ces remarques sont justes. En revanche, la truffe mûre en février était bien présente et pas mûre début décembre lors des fortes gelées qui ont causé tant de dégâts.
Comment alors qu'elle n'était pas mûre (donc avec plus d'eau) a-t-elle fait pour résister?
La truffe nous réserve encore bien des mystères.
Fred
Comment alors qu'elle n'était pas mûre (donc avec plus d'eau) a-t-elle fait pour résister?
La truffe nous réserve encore bien des mystères.
Fred