Allez orage terminé. Je prends 50.000.000 oui vous ne rêvez pas, j'ai bien dit 50 millions de mL à l'hectare. Un truc de fou.
Vous torturez pas les neurones, ça fait 5 mm. C'est mieux que rien mais à mon avis ce n'est pas passé sous les arbres car la pluie n'était vraiment pas violente.
On croise les doigts pour une réplique cet après midi et ensuite on va pouvoir sortir la crème solaire et rester à l'ombre ; pompe à chaleur oblige. Espérons que le blocage en oméga ne dure pas trop longtemps mais l'anomalie de température s'annonce exceptionnelle pour la saison.
Si j'ai converti en mL, c'est pour montrer le ridicule de tes chiffrages en litres. Ça ne veut rien dire. En pluviométrie et en irrigation, on parle en mm d'eau tombée ou apportée sur la surface considérée.
Tout simplement parce que seule la zone de production peut être concernée.
Exemple l'autre jour avec les 2 m3 amenés sur une parcelle de 0,9 hectares. Si je compte avec ta méthode ça fait 2200 litres à l'hectare sur 0,022 mm d'eau pour cette parcelle. C'est insignifiant.
Mais je n'ai pas posé ces deux m3 au hasard sur la parcelle. Je me suis arrangé pour la mettre sous une cinquantaine d'arbres déjà producteurs. Au final, j'ai mis entre 10 et 15 mm sur les zones que je sais productives.
Donc je n'ai pas mis 0,022 mm mais bien 10 à 15 mm sous les producteurs.
Après je suis d'accord qu'il vaut mieux une pluie de 10 à 15 mm en plein que cet apport uniquement sous les arbres.
Les 5 mm d'aujourd'hui sont bénéfiques mais sur mes jeunes arbres où les truffes sont encore sous la frondaison, si ça se trouve j'ai pas eu 5 loin s'en faut à cause de l'effet parapluie. Donc dans ce cas, je préfère les 30 mm localisés sous les arbres.
C'est pourquoi, il faut toujours vérifier au niveau des truffes ce qui a réellement été apporté. Et ce n'est pas simple, on est d'accord.
Il y en a un qui retrouve le sourire, alors que les prévisions prévoyez 1mm ,il en à fait 35 mm ce matin et il pleut toujours, comme quoi le marin ne déçoit jamais.
Ha oui,juste avant la pluie première marque observé, avec une belle truffe toute rouge,ça sera donc un nouveau producteur
Ô oui grand maître, tu as raison. Il vaut mieux envoyer des dizaines de milliers de m3 en plein que d'arroser localement sous l'arbre.
Dire ça ça s'appelle inventer l'eau chaude ou le fil à couper le beurre. Personne et surtout pas moi n'a dit le contraire (et encore, même avec l'eau à volonté chez certains producteurs, certaines années on n'a pas de truffes sur les marchés). Soit.
Mais je ne suis pas dans une problématique d'envoyer de l'eau en plein à chaque fois que nécessaire car je n'ai pas d'eau.
Ma problématique est d'optimiser sous contrainte le peu d'eau dont je dispose. D'une part parce que certains trufficulteurs de la zone arrivent à produire beaucoup de truffes (beaucoup c'est plus de 100 kg/hectare pas forcément sur de grande surface car on n'a pas des parcelles immenses) avec très peu d'eau même les années compliquées (ratio m3 d'eau utilisée/kilo produit très bas).
Ensuite parce que de très nombreux trufficulteurs sont dans mon cas et que je suis convaincu que la quantité d'eau dont nous disposerons à l'avenir sera de plus en plus limitée. Surtout pour produire de la truffe, produit non essentiel qui affectionne les sols drainants.
Et ensuite parce que grand pêcheur devant l'éternel je demeure un ardent défenseur des milieux aquatiques.
Tout à fait Olivier, l'irrigation n'a pas que des avantages. Tu accélères énormément la croissance des arbres. Faut beaucoup de place et planter très large et avoir un puit sans fin pour envoyer l'eau en plein.
Ceci dit l'avantage de dépasser le brûlé, c'est d'éviter aux truffes de bordure de sécher par l'effet buvard décrit par Inoculum. Le sec de la zone non arrosée siphonne l'eau de la zone arrosée. C'est pour cela qu'il faut toujours arroser au delà de la zone productrice.
On peut aussi faire déborder les paillages au delà de la fin du brûlé pour limiter ce phénomène qui est bien réel.
L'espoir d'avoir de l'eau s'amenuise. Le vent de sud-est que vient d'amorcer la pompe à chaleur nous pousse le paquet de pluie sur l'Atlantique. On te souhaite d'avoir cette jolie pluviométrie fin septembre Truffalou.
C'est un peu le problème des physiciens ou des mathématiciens.
Ils aiment bien les choses prévisibles avec des calculs et ils n'aiment pas les surprises. Or, pour le naturaliste que je suis, la biologie est faite de surprises. 1 + 1 ça fait rarement 2.
Du coup, je dois être moins déboussolé que toi avec les truffes. Ça permet de réfléchir autrement, et même si on n'est pas sûr d'un truc à 100 % de se faire un modèle qu'on applique sans trop se poser de questions.
Ensuite on observe et souvent au feeling, on décide. Et si on se plante on se dit que ça ira mieux le coup d'après.
Allez 14 mm sur une parcelle située à 5 km de la maison. C'est parfait. J'emballe car on ne prendra plus d'eau de quelques jours. Par contre le chaud, vu comment le vent est orienté, on le tient.
Ici le vent d'autan se lève. Une semaine sèche avec du vent et des températures exceptionnellement élevée pour la saison avec des journées à plus de 35 degrés.