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RÉSIDUS DANS LE VIN
Des plans de
surveillances confirmés
Une étude de quatre années
conduite par la Chambre d'agriculture
du Gard sur les résidus
de pesticides dans les vins vient
de livrer des résultats rassurants
pour les vins du Gard.
Début mars, la Chambre
d'agriculture du Gard a
présenté, lors d'une réunion
technique devant ses
viticulteurs et les professionnels de la
filière vitivinicole, les résultats de
l'étude qu'elle a menée en partenariat
avec la société Bayer et le Conseil
général du Gard, sur les résidus de
pesticides dans les vins produits dans
ce département.
Ainsi, pendant quatre années, de 2007
à 2010, « dont l'année 2008 marquée
par une pression mildiou exceptionnelle
», la Chambre d'agriculture
a travaillé sur 151 échantillons de
vins. Ces échantillons ont été choisis
en fonction de leur représentativité
sur le département, de l'accès à leur
traçabilité, et du fait qu'ils aient été
obtenus à partir de différents itinéraires
techniques (viticulture raisonnée,
conventionnelle ou conversion
biologique).
Deux laboratoires indépendants et
accrédités - à savoir Cofrac-Cereco et
ADME-Eurofins - ont réalisé les analyses
de ces échantillons. Objectif :
rechercher la présence de résidus des
substances actives composant les produits
de protection autorisés sur les
vignes.
190 verres par jour pendant
tOUte Une Vie. Les résultats obtenus
ont révélé que quelques substances
actives sont quantifiables avec seulement
3% des 7 500 analyses réalisées
sur les 151 vins. Et dans ces
quelques cas de quantification, les
niveaux de résidus sont toujours très
inférieurs aux Limites maximales de
résidu (LMR), seuils réglementaires
garantissant une consommation sans
L
Les travaux menés par la Chambre
d'agriculture du Gard et Bayer montre
que pour atteindre la Dose journalière
admissible IDJAl - qui représente la
quantité sans effet pour la santé du
consommateur - avec le vin présentant
la teneur en résidus la plus étévée
de cette étude, il faudrait boire
1 9 litres par jour soit 1 90 verres, et ce
tout au long de sa vie,
risque. Ces résultats confirment les
plans de surveillance réalisés par les
Services de la protection des végétaux
et de la Répression des fraudes dans
les vignobles français (études
SDQPV/DGCCRF 1999-2008).
En clair, pour atteindre la Dose journalière
admissible (DJA) qui représente
la quantité sans effet pour la
santé du consommateur avec le vin
présentant la teneur en résidus la plus
élevée de cette étude, il faudrait boire
19 litres par jour soit 190 verres, et ce
tout au long de sa vie : « Ces conclusions
rassurantes s 'expliquent grâce
à l'encadrement de l'activité du
vigneron par des nornes sanitaires et
environnementales qui garantissent le
résultat » note Jacques Oustric, responsable
du pôle Viticulture à la
Chambre d'agriculture du Gard.
Ces analyses montrent par ailleurs
qu'à travers le respect des bonnes
pratiques dans l'usage des solutions
phytopharmaceutiques, « le monde
viticole assure en toute transparence
la qualité sanitaire de ses produits ».
SOURCE :CA30
Il n'empêche jusqu'à 19 litres par jour, on ne risque rien
J'attends avec impatience la contre-enquête
