Salut Jean-Claude,
Pour la durée, je pense que ça dépend de la capacité du sol tenir l'eau (argile/sable, niveau de drainage), de l'essence de l'arbre et de sa surface foliaire, des températures extérieures et surtout du niveau de perméabilité du matériaux employé pour pailler. Tu arrives à trois semaines avec ta méthodes sur ton sol, c'est bien. Ca offre un confort dans la fréquence des arrosages.
Cette année, j'ai fait plein de tests et au final, pour la méme durée sans arrosage (une vingtaine de jours), j'ai eu toutes les situations avec des sols secs et des arbres qui avaient tombé la moitié des feuilles en passant par des sols encore humides, jusqu'au sol mouillé comme si j'avais arrosé la veille.
Si tu mets une bâche noire d'ensilage sur ton sol avec bidim blanc par dessus tu bloques totalement l'évaporation. Curieusement, j'ai eu à peu près la même situation avec du bidim blanc pourtant perméable lorsqu'il est seul sur lequel j'avais mis 15 cm de foin. Je pense qu'il devait y avoir recyclage de l'eau par condensation sous le bidim.
Les paillages offrent une infinité de possibilités pour réguler humidité et température. Ils permettent de faire des truffes au sud des arbres (mine de rien, ca en fait de la surface) et en cas de gel l'hiver, suffit juste de retirer les couvertures. Chose que ne permettent que difficilement les traditionnels paillis en fagots divers et variés.
C'est du boulot et c'est pour ça que pas grand monde ne les emploie. Mais personne ne s'est encore rêellement penché que la question de la mécanisation. Un jour, quelqu'un le fera. Un rouleau de bidim épais de plusieurs centaines de m2, c'est le prix d'un kilo de truffe. Et quand je vois la quantité que ça permet de sauver... je ne regrette ni mon investissement, ni le temps passé à les manipuler.
Fred