Tout est question d'équilibre, pas trop, mais assez pour l'accomplissement de "l'attendu".melano a écrit : Normalement, dans une population, la croissance des individus est forte lorsque la population est faible car il y a peu de compétition. .../ ...
Quoi qu'il en soit, je suis persuadé que la truffe obéit à un fort effet d'Allee ce qui permet d'expliquer les succès comme les échecs retentissants. Cela doit nous inciter à tout mettre en œuvre pour porter la densité de structures fongiques à leur maximum sous peine de ne pas atteindre la densité suffisante et subir l'effet d'Allee synonyme d'échec pour nous.
Fred
Ce qui nous incite à avoir des analyses très souvent subjectives autour de l'attente de la réussite de notre "culture" ...
Beaucoup d'inconnus restent encore aujourd'hui dans l'interrogation
Alors oui comme le décrit Allee, nombre maximum et nombre minimum, mais où est le juste milieu, car chaque étude ne peut aboutir à un "squelette" identique.
Si l'on prend l'exemple de nos abeilles domestiquées, le passage de l'hiver est un bon exemple de cet équilibre. Trop d'abeilles "maximum" mais pas assez de réserves, nourriture, "minimum" pour qu'elles assurent leur survie et tout s'écroule. Là c'est plus simple, il suffit de mesurer, la méthode fournit pas nos anciens est simple, peser la ruche en ayant connaissance du poids minimum de réserve pour passer l'hiver.
Si on revient à notre truffe, il nous faudrait savoir analyser les échecs et les réussites, analyses surement très compliquées, car chaque cas analysé représente des composants différents : origines, supports, méthodologies de culture, météorologie, etc ...
Mais là, vous me l'accorderez volontiers, je n'ai pas vraiment fait avancer le scmilblick ...