À la recherche du père de nos truffes.
Modérateurs : jacques 37, galistruffe, phil, uncinat55
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Re: À la recherche du père de nos truffes.
ok michel mais c est l histoire de l'oeuf et la poule .
imaginons qu une truffette apparaisse et que par ses hyphes elle colonise une racine vierge et qu elle lui transmette sont adn .jerome
imaginons qu une truffette apparaisse et que par ses hyphes elle colonise une racine vierge et qu elle lui transmette sont adn .jerome
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Re: À la recherche du père de nos truffes.
Bonjour a tous
Peut il avoir des racines mal et femelle pas sur un seul arbre mais sur plusieurs different...
Fabrice
Peut il avoir des racines mal et femelle pas sur un seul arbre mais sur plusieurs different...
Fabrice
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Non. Par définition, ce qui est sur les racines, c'est toujours femelle. Par contre il peut y avoir des femelles avec le gène mat 1-1 et des femelles avec le gène mat 1-2. Comme pour les mâles d'ailleurs.
Il faut sortir du schéma humain car c'est une autre système.
Fred
Il faut sortir du schéma humain car c'est une autre système.
Fred
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Est ce qu'on sait comment la reproduction se passe pour d'autre champignon ectomycorhiziens un peu moins compliqués à étudier que la truffe ?
phil
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Re: À la recherche du père de nos truffes.
C'est envisageable, tu as des observations en faveur de cette hypothèse?galistruffe a écrit :imaginons qu une truffette apparaisse et que par ses hyphes elle colonise une racine vierge et qu elle lui transmette sont adn
Pour le moment, les éléments connus plaident plutôt en faveur d'une truffette issue du mycélium de l'arbre:
Délai d'entrée en production
Succès du plant mycorhizé
Difficulté à faire produire un arbre non mycorhizé par mélano.
j'en oublie certainement.
Il est possible également que cela marche dans les deux sens; soit un filament issu de l'arbre rencontre celui issu d'une spore pour former la truffette, soit deux filament issus de deux spores forment une trufette, qui va ensuite coloniser les racines.
Ce mode me semble plus aléatoire: il faut qu’une racine soit trouvée, et que la place soit libre (pas de compétiteur)
L'on appréhende plus facilement les phénomènes de reproduction en utilisant les termes auxquels on est habitué.melano a écrit :Il faut sortir du schéma humain car c'est une autre système.
Sans que cela ai été clairement défini, je suppose que l'on utilise "femelle" pour le mycélium en rapport avec l'arbre car c'est lui qui constitue la gléba, "matrice" dans laquelle va se former les asques contenant les spores.
Michel.
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Re: À la recherche du père de nos truffes.
Qu elle est la difference genetique entre le gene mat 1/1 et 1/2 ?
C est frustrant de pas pouvoir comprendre sa fonction.
Fred
C est frustrant de pas pouvoir comprendre sa fonction.
Fred
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Re: À la recherche du père de nos truffes.
Bonjour, Michel.bion a écrit :C'est envisageable, tu as des observations en faveur de cette hypothèse?galistruffe a écrit :imaginons qu une truffette apparaisse et que par ses hyphes elle colonise une racine vierge et qu elle lui transmette sont adn
Pour le moment, les éléments connus plaident plutôt en faveur d'une truffette issue du mycélium de l'arbre:
Délai d'entrée en production
Succès du plant mycorhizé
Difficulté à faire produire un arbre non mycorhizé par mélano.
j'en oublie certainement.
Il est possible également que cela marche dans les deux sens; soit un filament issu de l'arbre rencontre celui issu d'une spore pour former la truffette, soit deux filament issus de deux spores forment une trufette, qui va ensuite coloniser les racines.
Ce mode me semble plus aléatoire: il faut qu’une racine soit trouvée, et que la place soit libre (pas de compétiteur)
L'on appréhende plus facilement les phénomènes de reproduction en utilisant les termes auxquels on est habitué.melano a écrit :Il faut sortir du schéma humain car c'est une autre système.
Sans que cela ai été clairement défini, je suppose que l'on utilise "femelle" pour le mycélium en rapport avec l'arbre car c'est lui qui constitue la gléba, "matrice" dans laquelle va se former les asques contenant les spores.
Michel.
Le mycélium dans le sol est haploïde, disons-le "femelle" : comme les mycorhizes; comme la gléba de la truffe. On peut donc probablement se dire que la truffette - future "gléba"? - est haploïde . Pour faire des asques diploïdes, il faut qu'un "père" s'immisce dans la pelote-truffette : c'est ce "père", de Mat-Type complémentaire qui permettra une fécondation de quelquechose ( hyphe ) dans la pelote-truffette, de façon à former des filaments diploïdes - ou au moins dicaryotiques - qui, seuls, peuvent donner les asques. Ces asques donneront lieu à méïose et produiront des spores à nouveau haploïdes.
Si la truffette est issue de la fusion de deux hyphes ( de signe opposés ), ses hyphes sont diploïdes ou - au moins dicaryotiques - et ce n'est pas ce genre de tissus qui forme le mycélium, ni les mycorhizes, ni la gléba...
La photo de Lubin 81 montrant deux germes de spores en train de fusionner est magnifique et passionnante, mais ne nous dit pas ce que devient l'hyphe issu de cette fusion : en tout cas, sûrement pas du mycélium, ni de la gléba, ni de la mycorhize ... La logique génétique porterait à dire : "des asques".
Je suis désolé : je n'apporte aucune solution, ni connaissance nouvelle, et je mets en doute les "certitudes" non démontrées : mais une certitude non démontrée n'est qu'une hypothèse. J'espère stimuler les réflexions, et qu'ainsi on avancera dans la compréhension des vrais mécanismes...
Bien à vous,
Cordialement,
MartinduGard
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Bonjour Martin,
il paraitrait (ca n'est pas moi qui en détient la preuve) que la truffette est déjà fécondée et donc contient les 2 types de cellules.
Seb
il paraitrait (ca n'est pas moi qui en détient la preuve) que la truffette est déjà fécondée et donc contient les 2 types de cellules.
Seb
contrairement au doute, seule la certitude rend fou
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Re: À la recherche du père de nos truffes.
Merci à toi Jc d'avoir rallumé la mèche ......Jcrtruffe a écrit :Bonjour et vraiment bravo aux excellents qui ont alimenté ce post!
Jc

Jacques 37
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Re: À la recherche du père de nos truffes.
http://www.larecherche.fr/idees/back-to ... 1997-88950
Un texte très intéressant qui parle du mycelium des champignons .
Les quantités sont impressionnantes en serait il de même pour la truffe ?
Jc
Un texte très intéressant qui parle du mycelium des champignons .
Les quantités sont impressionnantes en serait il de même pour la truffe ?
Jc
Si tes résultats ne sont pas à la hauteur de tes espérances dis toi que le grand chêne aussi, un jour a été un gland.
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Re: À la recherche du père de nos truffes.
Quatrième et dernière constatation. Nous avons établi par des observations multiples, lors de nos recherches en paléomycologie, que les Basidiomycètes sont apparus dans les océans au Cambrien il y a quelque 600 millions d'années, alors que les Ascomycètes se sont développés sur terre à partir de la sortie des eaux au Silurtien il y a quelque 250 millions d'années. Que peuvent nous dire les spores dans ce cas?. Il y a chez les Ascomycètes beaucoup de spores soit ellipsoïdes soit fusoïdes soit scolécoïdes soit phragmoïdes, toutes plus complexes et évoluées que les spores des Basidiomycètes larmoïdes camptoïdes ou globoïdes. Là aussi les constatations sur les spores et sur les documents fossiles vont dans le même sens, alors qu'un examen macroscopique seul ne permet aucune conclusion certaine.
L'étude des spores en mycologie est donc fondamentale car si on applique la règle de Serre bien connue et souvent exprimée sous la forme condensée: "l'ontogénèse récapitule la phylogénèse", la spore se trouve au tout premier maillon de la chaine morphologique: spore, mycélium, tissus du carpe, hyménium et retour à la spore.
Tout débute et finit par la spore. C'est dans la spore que se trouve condensée en abrégé toute l'évolution des champignons.
Voilà un autre article complémentaire
Jc
L'étude des spores en mycologie est donc fondamentale car si on applique la règle de Serre bien connue et souvent exprimée sous la forme condensée: "l'ontogénèse récapitule la phylogénèse", la spore se trouve au tout premier maillon de la chaine morphologique: spore, mycélium, tissus du carpe, hyménium et retour à la spore.
Tout débute et finit par la spore. C'est dans la spore que se trouve condensée en abrégé toute l'évolution des champignons.
Voilà un autre article complémentaire
Jc
Si tes résultats ne sont pas à la hauteur de tes espérances dis toi que le grand chêne aussi, un jour a été un gland.
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Re: À la recherche du père de nos truffes.
Vous l'aurez compris le texte ci dessus n'est pas de moi mais trouve sur le net
J'ai pas réussi à copier le lien.
Jc
J'ai pas réussi à copier le lien.
Jc
Si tes résultats ne sont pas à la hauteur de tes espérances dis toi que le grand chêne aussi, un jour a été un gland.
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Re: À la recherche du père de nos truffes.
ben voila annie jc a répondue ....
sinon fred rappelles moi c est quoi la définition qui dit que la femelle c est la myco .jerome
sinon fred rappelles moi c est quoi la définition qui dit que la femelle c est la myco .jerome
Re: À la recherche du père de nos truffes.
C'est une convention il me semble. Jusqu'à maintenant, au sein d'un Genet, on a toujours retrouvé le même individu dans le sol, au niveau des mycorhizes et dans la gléba des truffes. Par convention, on lui attribue le sexe féminin indêpendamment de son gène mat (1-1-1 oú 1-2-1).
Fred
Fred
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Re: À la recherche du père de nos truffes.
Salut, Seb !tuber01 a écrit :Bonjour Martin,
il paraitrait (ca n'est pas moi qui en détient la preuve) que la truffette est déjà fécondée et donc contient les 2 types de cellules.
Seb
ça, ça me plaît bien : dès le démarrage de la truffette, les deux tissus : haploïde qui vient de la "mère" sans fécondation, et diploïde, le même, mais fécondé par un "père" coexistent : c'est cohérent.
Quelqu'une des GT du forum aurait-elle ( il ) des infos sur cette "preuve" ? ( étude, bouquin, thèse... )
Après ça, reste à déterminer quel genre d'hyphe "femelle" se fait féconder ( mycélium, germe de spore, hyphe issu de mycorhize ... ) et par quel "père" ( germe de spore, autre ... ).
Par ailleurs, il me semble qu'il ne faut pas perdre de vue que le mycélium produit peut-être des conidies qui donnent des spores ( non sexuées : femelles ? ).
Bien cordialement,
MartinduGard