À la recherche du père de nos truffes.
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Re: À la recherche du père de nos truffes.
C'est prévu Jean-Claude. J'ai récupéré auprès de M Le Tacon une diapositive présentée lors de sa conférence de Sorges. J'attends juste son feu vert pour savoir si je peux l'utiliser sur le site.
Fred
Fred
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Re: À la recherche du père de nos truffes.
Bonjour à vous tous
Je pense que l'éducation par l'image sera très profitable pour beaucoup d'entre nous.
J'espère Fred que tu auras été très convaincant
Je pense que l'éducation par l'image sera très profitable pour beaucoup d'entre nous.
J'espère Fred que tu auras été très convaincant

Jacques 37
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Bonjour,
Merci messieurs à vous,
je relis le no66 du trufficulteur(2009); si je comprends, ça correspond aux explications de Fred;
A sa naissance, la truffette est une "pelote" de mycelium qui devient gléba et que nous mangeons
Cordialement.JJR24
Merci messieurs à vous,
je relis le no66 du trufficulteur(2009); si je comprends, ça correspond aux explications de Fred;
A sa naissance, la truffette est une "pelote" de mycelium qui devient gléba et que nous mangeons


Cordialement.JJR24
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Je ne pensais pas que la gleba pouvait être + ou -
Pour moi elle était forcément + car issue de l'ascogone mère. J'ai du rater un épisode
Mais bon, ca ne change rien sur vos hypothèses sur le cycle.
Seb
Pour moi elle était forcément + car issue de l'ascogone mère. J'ai du rater un épisode

Mais bon, ca ne change rien sur vos hypothèses sur le cycle.
Seb
contrairement au doute, seule la certitude rend fou
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Seb,
dire male/femelle est très réducteur.....
dire +/- l'est un peu moins mais on pense toujours "male/femelle"
En fait il y a deux types de mycélium différents, tout les deux peuvent être femelle et former la gléba, ça dépend des cas..... mais dans tous les cas "l'autre" est du sexe opposé
C'est clair ?

dire male/femelle est très réducteur.....
dire +/- l'est un peu moins mais on pense toujours "male/femelle"
En fait il y a deux types de mycélium différents, tout les deux peuvent être femelle et former la gléba, ça dépend des cas..... mais dans tous les cas "l'autre" est du sexe opposé
C'est clair ?



Re: À la recherche du père de nos truffes.
oui c'est clair
+ ou - , comme chez escargots, tous le monde devient "femelle" au moment de faire le fruit
Seb

+ ou - , comme chez escargots, tous le monde devient "femelle" au moment de faire le fruit

Seb
contrairement au doute, seule la certitude rend fou
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Bonsoir,
Mais c'est bien sûr
la truffe porte "l'arbre sur son dos" : enfin
, à bout de racines
Cordialement. JJR24
Mais c'est bien sûr




Cordialement. JJR24
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Bonjour à tous,
donc revenons à nos moutons..... nous sommes au mois de mars ou avril suivant les régions, les jours se rallongent, la température du sol augmente, les racines commencent à pousser, les mycos emmettent des hyphes, le mycélium truffier "accompagne" les racines qui s'allongent.....
Pas encore de mycos sur les jeunes racines, ça viendra plus tard, mais le mycélium est bien là .....
les jeunes racines remontent petit à petit dans la partie travaillée, car c'est là dans les 20 premier centimètres du sol que se trouve la plus grande partie des ressources exploitables par l'arbre.... au passages des racines des milliers de spores reçoivent un "signal".... elles germent.....
A quoi bon germer pour une spore si le mycélium "mere" n'est pas présent sur les racines pour prendre en charge la future truffette.... c'est donc le mycélium qui est le déclencheur pour les spores, et non la racine qui pourrait être myco aestivum par exemple.....
Que sait on des composés chimiques accompagnant le mycélium..... qu'ils sont les mèmes que ceux qui déclenchent la ramification des racines à partir des bourgeons apicaux, et que du reste ils ont les mêmes effets.... le champignon interfère à son profit sur la multiplication des racines fines..... ce sont des auxines...
Si au passage des racines le mycélium rencontre les conditions optimum pour se devellopper une fois la fécondation assurée, la truffette se forme.... sinon la fécondation est avortée....
Vous en pensez quoi ? pas loin non ?
donc revenons à nos moutons..... nous sommes au mois de mars ou avril suivant les régions, les jours se rallongent, la température du sol augmente, les racines commencent à pousser, les mycos emmettent des hyphes, le mycélium truffier "accompagne" les racines qui s'allongent.....
Pas encore de mycos sur les jeunes racines, ça viendra plus tard, mais le mycélium est bien là .....
les jeunes racines remontent petit à petit dans la partie travaillée, car c'est là dans les 20 premier centimètres du sol que se trouve la plus grande partie des ressources exploitables par l'arbre.... au passages des racines des milliers de spores reçoivent un "signal".... elles germent.....
A quoi bon germer pour une spore si le mycélium "mere" n'est pas présent sur les racines pour prendre en charge la future truffette.... c'est donc le mycélium qui est le déclencheur pour les spores, et non la racine qui pourrait être myco aestivum par exemple.....
Que sait on des composés chimiques accompagnant le mycélium..... qu'ils sont les mèmes que ceux qui déclenchent la ramification des racines à partir des bourgeons apicaux, et que du reste ils ont les mêmes effets.... le champignon interfère à son profit sur la multiplication des racines fines..... ce sont des auxines...
Si au passage des racines le mycélium rencontre les conditions optimum pour se devellopper une fois la fécondation assurée, la truffette se forme.... sinon la fécondation est avortée....
Vous en pensez quoi ? pas loin non ?
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Bonjour Joel,
(au passage des racines des milliers de spores reçoivent un "signal".... elles germent.....)
pour toi dans la description que tu viens de faire.
Tu pense que les spores sont associées dans cette phase la aux racines de l'arbres hôtes. Ou tu les considères dissociées et seulement présentes dans un sol trufficole.
J'ai besoin de comprendre si un plant vendu par un pépi (donc myco) dans un terrain sans antécédant truffier peut produire des truffes.
Y a t'il pour toi une différence pour des sols contenant des spores de truffe et des sols dépourvus de spores? (quelques soient les espèces que l'on recherche)
hanc07
(au passage des racines des milliers de spores reçoivent un "signal".... elles germent.....)
pour toi dans la description que tu viens de faire.
Tu pense que les spores sont associées dans cette phase la aux racines de l'arbres hôtes. Ou tu les considères dissociées et seulement présentes dans un sol trufficole.
J'ai besoin de comprendre si un plant vendu par un pépi (donc myco) dans un terrain sans antécédant truffier peut produire des truffes.
Y a t'il pour toi une différence pour des sols contenant des spores de truffe et des sols dépourvus de spores? (quelques soient les espèces que l'on recherche)
hanc07
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Génévrier,
merci.... mais j'ai déjà été prof... mon approche ne peut être qu'intuitive, je ne peux rien affirmer, c'est la science qui aura le dernier mot.....
La science utilise un language particulier parce que les mots de tous les jours ne suffisent pas à expliquer les phénomènes .... un peu comme la poésie est l'art de la métaphore, l'art de parler de choses essentielles en parlant d'autre chose, mais d'en parler tellement mieux et de façon tellement plus vrai que si on en parlait vraiment.
Du coup la lecture des publications est toujours très indigeste...... et pour certains la poésie aussi.....
Hanc07,
oui je parle de spores "libres".....
Sinon dans les godets il y a des milliers de spores, donc une première production est possible proche du tronc... sans parler des bébètes qui vont les disperser.... perso j'ai une parcelle qui n'a reçu des apports qu'après entrée en production, et pas loin de 50/100 des arbres devaient déjà produire..... le terrain à priori n'avait jamais vu de chênes.....
Sinon oui, faire des apports me semble important.... et oui tous les terrains ne sont pas égaux....
Joel
merci.... mais j'ai déjà été prof... mon approche ne peut être qu'intuitive, je ne peux rien affirmer, c'est la science qui aura le dernier mot.....
La science utilise un language particulier parce que les mots de tous les jours ne suffisent pas à expliquer les phénomènes .... un peu comme la poésie est l'art de la métaphore, l'art de parler de choses essentielles en parlant d'autre chose, mais d'en parler tellement mieux et de façon tellement plus vrai que si on en parlait vraiment.
Du coup la lecture des publications est toujours très indigeste...... et pour certains la poésie aussi.....
Hanc07,
oui je parle de spores "libres".....
Sinon dans les godets il y a des milliers de spores, donc une première production est possible proche du tronc... sans parler des bébètes qui vont les disperser.... perso j'ai une parcelle qui n'a reçu des apports qu'après entrée en production, et pas loin de 50/100 des arbres devaient déjà produire..... le terrain à priori n'avait jamais vu de chênes.....
Sinon oui, faire des apports me semble important.... et oui tous les terrains ne sont pas égaux....
Joel
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Joel,
Le plus dur est maintenant de faire le rapprochement et l'analyse de ce qui se passe sous nos arbres.
Le renouvellement racinaire nous pouvons le provoquer voir le favoriser dans une zone précise.
La germination des spores dans cette zone on peut l'améliorer en apportant du substrat enrichie en spore.
Pour le reste j'ai encore beaucoup à apprendre.
merci pour tes réponses
Hanc07
Le plus dur est maintenant de faire le rapprochement et l'analyse de ce qui se passe sous nos arbres.
Le renouvellement racinaire nous pouvons le provoquer voir le favoriser dans une zone précise.
La germination des spores dans cette zone on peut l'améliorer en apportant du substrat enrichie en spore.
Pour le reste j'ai encore beaucoup à apprendre.
merci pour tes réponses
Hanc07
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Pas mal du tout !
J'ajouterais qu'éventuellement le premier mycelium truffier n'est peut être pas issu des hyphes issues des mycos dont la durée de vie est courte (et sortie de l'hiver les myco semble dans un mauvais état).
Avec le rechauffement de la terre, le mycelium reprend un développement végétatif, entourre les racines fines également en développement et pourrait former l'essentiel des nouvelles myco à ce moment là...
NB : ce que je dis là n'est qu'une hypothèse !
Seb
J'ajouterais qu'éventuellement le premier mycelium truffier n'est peut être pas issu des hyphes issues des mycos dont la durée de vie est courte (et sortie de l'hiver les myco semble dans un mauvais état).
Avec le rechauffement de la terre, le mycelium reprend un développement végétatif, entourre les racines fines également en développement et pourrait former l'essentiel des nouvelles myco à ce moment là...
NB : ce que je dis là n'est qu'une hypothèse !
Seb
contrairement au doute, seule la certitude rend fou
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Bonjour,
j'ai enfin trouvé un peu de temps pour refaire en le simplifiant au maximum le cycle présenté à Sorges. Voilà ce que ça donne. C'est cohérent avec ce que dit Joël, un peu moins avec ce que pense Jérôme.
La discussion est ouverte. Je reviendrai un peu plus tard sur le cycle végétatif des éléments mâles.
Fred
j'ai enfin trouvé un peu de temps pour refaire en le simplifiant au maximum le cycle présenté à Sorges. Voilà ce que ça donne. C'est cohérent avec ce que dit Joël, un peu moins avec ce que pense Jérôme.
La discussion est ouverte. Je reviendrai un peu plus tard sur le cycle végétatif des éléments mâles.
Fred
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Bonjour,
Grand merci Mélano pour ces liens et schémas;
L'eau et la sève brute doivent avoir une grande importance dans le transport des cellules
Bon dimanche.JJR24
Grand merci Mélano pour ces liens et schémas;

L'eau et la sève brute doivent avoir une grande importance dans le transport des cellules

Bon dimanche.JJR24
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Salut jjr,
L'eau de ruissellement peut sans doute trabsporter les spores. Mais les animaux font sans doute un bien meilleur travail.
Pour la sève brute, impossible qu'elle transporte des cellules. Ça serait trop dangereux pour la plante (bactéries, virus) donc la nature a mis en place une couche de cellules qui protège le cylindre central dans lequel circulent les sèves.
Joël, dans ton cycle au printemps, qu'elle est la source du mycélium qui démarre?
Fred
L'eau de ruissellement peut sans doute trabsporter les spores. Mais les animaux font sans doute un bien meilleur travail.
Pour la sève brute, impossible qu'elle transporte des cellules. Ça serait trop dangereux pour la plante (bactéries, virus) donc la nature a mis en place une couche de cellules qui protège le cylindre central dans lequel circulent les sèves.
Joël, dans ton cycle au printemps, qu'elle est la source du mycélium qui démarre?
Fred