À la recherche du père de nos truffes.
Modérateurs : jacques 37, galistruffe, phil, uncinat55
Re: À la recherche du père de nos truffes.
HAAAAAA ça avance un peu,
oui fred, le champignon fait a la verticale ce que normalement il fait à l'horizontale, c'est exactement ça....oui le chamignon prépare le terrain avant l'arrivée des racines.....
On continue.....
Non Hanc c'est beaucoup trop complique, les choses ne sont pas dans le bon ordre.......
Jérôme, je te laisse un MP.....
joel
oui fred, le champignon fait a la verticale ce que normalement il fait à l'horizontale, c'est exactement ça....oui le chamignon prépare le terrain avant l'arrivée des racines.....
On continue.....
Non Hanc c'est beaucoup trop complique, les choses ne sont pas dans le bon ordre.......
Jérôme, je te laisse un MP.....
joel
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Bonjour,
"...oui le champignon prépare le terrain avant l'arrivée des racines..."(dixit J.Gravier);
Ensuite, le champignon mycorhize ces nouvelles racines
Bonne journée sous une pluie froide;JJR24
"...oui le champignon prépare le terrain avant l'arrivée des racines..."(dixit J.Gravier);
Ensuite, le champignon mycorhize ces nouvelles racines


Bonne journée sous une pluie froide;JJR24
-
- Membre
- Messages : 3637
- Inscription : 21 janv. 2008 14:41
- Localisation : entre perigord noir et quercy
Re: À la recherche du père de nos truffes.
...
Pu.... la poutre dans l'oeil et on la voyait pas !!!J Gravier a écrit :HAAAAAA ça avance un peu,
oui fred, le champignon fait a la verticale ce que normalement il fait à l'horizontale, c'est exactement ça....oui le chamignon prépare le terrain avant l'arrivée des racines.....
On continue.....
joel
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Attends Stef.... il faut aller jusqu'au bout.....
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Ravi d'être parti pour une fois dans la bonne direction. Je suis vidé. C'est épuisant ces brainstorming.HAAAAAA ça avance un peu,
oui fred, le champignon fait a la verticale ce que normalement il fait à l'horizontale, c'est exactement ça....oui le champignon prépare le terrain avant l'arrivée des racines.....
On continue.....

Allez, un peu de repos et on repart.

Fred
- jeanmidu24
- Membre
- Messages : 4308
- Inscription : 31 oct. 2008 14:58
- Localisation : perigord vert (paussac)
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Avant de repartir, je voudrais etre sur d'avoir bien compris...
jean-mi,
Fred tu parles de 20 cm de sol travailler à coloniser tous les ans, veux-tu dire par là que tu t'éloigne de l'arbre de 20 cm tout les ans? Je pense plutot que tu dois vouloir dire en profondeur, mais si l'on travaille comme le preconnise jérome la surface entière du brulé dès la première année, comment faire pour que la zone à coloniser reste la meme tout les ans?melano a écrit :En travaillant le sol profondément, on remplace ce déplacement horizontal annuel par un déplacement vertical (20 cm de sol travaillé à coloniser tous les ans)?Que se passe t il de remarquable au moment ou se forme le brulé ( multiplication du mycélium) ?
Fred
jean-mi,
Jeanmi,
-
- Membre
- Messages : 2682
- Inscription : 21 nov. 2012 21:47
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Bonjour à tous.
je ne pense ne pas être hors sujet , quand vous dites qu'il faut limiter le brulé,pourquoi ne pas faire un outil avec un gros disque pour couper les racines au diamêtre choisi .
a+jean claude.
je ne pense ne pas être hors sujet , quand vous dites qu'il faut limiter le brulé,pourquoi ne pas faire un outil avec un gros disque pour couper les racines au diamêtre choisi .
a+jean claude.
-
- Membre
- Messages : 7124
- Inscription : 05 nov. 2007 21:08
- Localisation : VAISON LA ROMAINE
Re: À la recherche du père de nos truffes.
l'appelou
sur mon griffon je monte un couteau vertical que je passe à 2M du pieds de l'arbre pour couper les racines traçantes. (sur des arbres de 8/12 ans )
jm
sur mon griffon je monte un couteau vertical que je passe à 2M du pieds de l'arbre pour couper les racines traçantes. (sur des arbres de 8/12 ans )
jm
VAUCLUSE PIEDS DU VENTOUX NORD
"quoique l'on dise ou que l'on fasse le cul du rabassier sentira toujours le thym"
"quoique l'on dise ou que l'on fasse le cul du rabassier sentira toujours le thym"
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Bonjour,Fred tu parles de 20 cm de sol travailler à coloniser tous les ans, veux-tu dire par là que tu t'éloigne de l'arbre de 20 cm tout les ans? Je pense plutot que tu dois vouloir dire en profondeur, mais si l'on travaille comme le preconnise jérome la surface entière du brulé dès la première année, comment faire pour que la zone à coloniser reste la meme tout les ans?
on essaie d'expliquer ce qui se passe dans la zone du brûlé. Et ce n'est pas simple car il faut comparer des observations dans des systèmes différents. Les deux systèmes dont on parle et qui font des truffes :
- le système historique qui fait des truffes depuis de milliers d'années : un arbre avec le champignon pousse. Les racines avancent et dans la zone des racines jeunes, on trouve des truffes. Cette zone se déplace tous les ans à l'horizontale. Ce système a fait ses preuves, permet de produire 98% des truffes produites dans le monde actuellement et il fera des truffes jusqu'à la prochaine glaciation.
- un système novateur que certains trufficulteurs maîtrisent qui consiste à limiter la taille des arbres, pour concentrer le racinaire dans un petit périmètre. C'est un système global, intégré, qui nécessite de maîtriser tous les paramètres pour réussir (taille de l'arbre, des racines, travail du sol, arrosage...). Je le considère comme encore expérimental car on est loin d'être sûr qu'il fonctionne dans tous les types de sols (il marche s'il est bien pratiqué en sol sableux mais rien ne dit qu'il est applicable en sol argileux peu profond). En France et en Italie, il est maîtrisé par une poignée de trufficulteurs qui se posent encore pas mal de questions.
Ces trufficulteurs ont fait des observations mais comme ils ne sont pas nombreux, ils manquent encore de repères et ils ont besoin d'yeux différents des leurs pour confirmer ou infirmer ce qu'ils voient. Et dans ce fil de discussion, on fait un jeu qui consiste à faire émerger des notions par la confrontation d'idées entre les pratiquants et les théoriciens. Les deux ont a gagner. Les uns au final vont en apprendre sur le coté pratique et les autres pourront conceptualiser leurs pratiques en mettant des images, des mots, des modèles sur ce qu'ils observent.
Mais attention à ne pas faire n'importe quoi dans vos truffières. Une pratique culturale, ça se choisit à la plantation. Il faut s'y tenir tout au long de la vie de la truffière sauf à perdre beaucoup de temps avant l'entrée en production.
Pour répondre à ta question, pour refaire tous les ans 20 cm à conquérir pour la truffe en vertical, il faut travailler la zone tous les ans sur 20 cm de profondeur. Attention en sol superficiel. S'il n'y a que 15 cm de terre, on flingue toutes les racines dont les traçantes qui servent de réserve à champignon l'hiver sous la sole de travail...
C'est énormément de travail. Mais ça permet à certains professionnel de produire beaucoup de truffes.
On n'a rien sans rien.

Fred
- jeanmidu24
- Membre
- Messages : 4308
- Inscription : 31 oct. 2008 14:58
- Localisation : perigord vert (paussac)
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Merci fred, c'est effectivement bien de le preciser.melano a écrit :
Mais attention à ne pas faire n'importe quoi dans vos truffières. Une pratique culturale, ça se choisit à la plantation. Il faut s'y tenir tout au long de la vie de la truffière sauf à perdre beaucoup de temps avant l'entrée en production.
Fred
jean-mi,
Jeanmi,
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Fred,
On dérive un peu mais je me dois de faire une petite mise au point
100/100 des truffes en naturel ça c'est sur..... et pour lontemps encore
, mais 98/100 des truffes produites dans le monde non, car tout ceux qui travaillent leur sol travaillent un minimum sur la verticalité de la production, sans le savoir bien sur.... avec tous les déboires que ça entraine car l'opération n'est pas maitrisée..... si on veut respecter l'ordre naturel des choses il ne faut pas toucher au sol...... césar l'a bien compris
..... mais ça aussi ça ne marche pas partout et ça a ses limites.
Je dirais donc qu'une grande partie des truffes produite dans le monde le sont suivant ce principe, mais de façon ignorée et non pérenne.....
Mais revenons à nos moutons.....
joel
On dérive un peu mais je me dois de faire une petite mise au point
100/100 des truffes en naturel ça c'est sur..... et pour lontemps encore


Je dirais donc qu'une grande partie des truffes produite dans le monde le sont suivant ce principe, mais de façon ignorée et non pérenne.....
Mais revenons à nos moutons.....
joel
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Bon, nos moutons. On est à la fin de l'hiver début du printemps. Le sol se réchauffe. Le mycélium de truffe se réveille. Il pousse. Comme tout bon champignon qui se respecte, il n'a aucune idée d'où il se trouve. Il doit manger, trouver une racine et se reproduire. Il part dans toutes les directions à la recherche de ce qu'il cherche.
Il part donc vers l'arrière du brûlé, vers l'avant, sur les cotés, vers la surface et vers les profondeurs.
Vers l'arrière du front du brûlé (zone de brûlé de l'année d'avant), peu d'herbe, des racines encore jeunes, un sol souple, quasiment rien à faire, le pied. On largue quelques bombes histoire d'empêcher les graines de germer, on s'associe avec les racines présentes, on s'accouple, on fait des truffes...
Vers l'arrière de l'arrière, racines vieilles, pas le top, difficiles de trouver des racines jeunes pour faire des mycos. On gratte ce qu'on peut, on maintient le brûlé mais on ne pourra pas tenir face à la concurrence des autres champignons.
Vers l'avant du front du brûlé, c'est le far ouest. Un eldorado qu'il faut conquérir en se battant. C'est la guerre. Il y a des racines d'herbe très denses. Le sol est compact, exploité par les graminés, peuplé de champignons concurrents. Pas de pitié, il faut faire de la place pour les racines qui arriveront bientôt et qu'il faudra coloniser. La guerre est essentiellement chimique. On fait des alliances avec des bactéries, on s'attaque aux racines en les dévorant, on largue des gaz de combat (éthylène), des herbicides divers et variés. On assèche le terrain en utilisant la force de sucion redoutable des filaments mycéliens qui aspirent la moindre goutte d'eau pour la rapatrier à l'arrière du front dans la zone sécurisée.
Le sol s'assèche, l'herbe crève, le sol pas encore à nu devient plus souple sous l'activité des molécules chimiques. Les champignons concurrents qui aiment des milieux plus humides disparaissent.
La guerre de l'eau et des molécules chimiques prend fin dès que l'aridité sera trop forte. Le soleil, précieux allié devient ennemi. Peu importe, les truffettes sont formées. Elles libéreront des spores en limite de brûlé voire un peu en avant du front si certaines survivent.
A l'automne, si les conditions sont bonnes, on refera une bataille.
Généraux au rapport.
Fred
Il part donc vers l'arrière du brûlé, vers l'avant, sur les cotés, vers la surface et vers les profondeurs.
Vers l'arrière du front du brûlé (zone de brûlé de l'année d'avant), peu d'herbe, des racines encore jeunes, un sol souple, quasiment rien à faire, le pied. On largue quelques bombes histoire d'empêcher les graines de germer, on s'associe avec les racines présentes, on s'accouple, on fait des truffes...
Vers l'arrière de l'arrière, racines vieilles, pas le top, difficiles de trouver des racines jeunes pour faire des mycos. On gratte ce qu'on peut, on maintient le brûlé mais on ne pourra pas tenir face à la concurrence des autres champignons.
Vers l'avant du front du brûlé, c'est le far ouest. Un eldorado qu'il faut conquérir en se battant. C'est la guerre. Il y a des racines d'herbe très denses. Le sol est compact, exploité par les graminés, peuplé de champignons concurrents. Pas de pitié, il faut faire de la place pour les racines qui arriveront bientôt et qu'il faudra coloniser. La guerre est essentiellement chimique. On fait des alliances avec des bactéries, on s'attaque aux racines en les dévorant, on largue des gaz de combat (éthylène), des herbicides divers et variés. On assèche le terrain en utilisant la force de sucion redoutable des filaments mycéliens qui aspirent la moindre goutte d'eau pour la rapatrier à l'arrière du front dans la zone sécurisée.
Le sol s'assèche, l'herbe crève, le sol pas encore à nu devient plus souple sous l'activité des molécules chimiques. Les champignons concurrents qui aiment des milieux plus humides disparaissent.
La guerre de l'eau et des molécules chimiques prend fin dès que l'aridité sera trop forte. Le soleil, précieux allié devient ennemi. Peu importe, les truffettes sont formées. Elles libéreront des spores en limite de brûlé voire un peu en avant du front si certaines survivent.
A l'automne, si les conditions sont bonnes, on refera une bataille.
Généraux au rapport.

Fred
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Bonjour ,
Dans la nature les brûlés s'éloignent un peu tous les ans , le champignons " brûle " une nouvelle zone on pourrai dire aussi qu'il "désinfecte" en se débarrassant des plantes mais aussi de tout ce qui vie autour des racines et qui ne lui serai pas utile ou peut-être néfaste ( Jérôme parle de "guerre nucléaire" sous terre ). Il fait ça pour trouver de quoi manger , accueillir et surement attirer les nouvelles racines qui en poussant s'éloignent aussi de l'arbre , mécanique naturelle du système racinaire a laquelle le champignon s'adapte en s'éloignant lui aussi , anticipant la progression des racines . En " brûlant " une zone ", avec tout ce que cela impliquent ( sol souple , MO , et surement des enzymes , bactéries et autres messages chimiques qui me dépassent !!!) il attire des radicelles qui lui sont vital pour sa survie. En travaillant toujours la même partie autour de l'arbre , on lui donne l'impression de conquérir une nouvelle zone ( ce qui ferai en naturelle ).
Le fait de travailler en profondeur le tour de l'arbre permet de conserver cette mécanique de colonisation mais de façon verticale et non plus horizontal , les nouvelles racines repoussent dans la même zone , du coup la zone se retrouve concentrée en racine , en spores et en mycélium , plus les années passent et plus c'est concentré et plus il y a de truffettes qui trouvent pour grossir . En travaillant le sol on détruit des plantes ( apport de MO ), on aère le sol donc on aide le mycélium dans son travail ( quand il y a combat il y a des pertes des deux cotés ) du coup il se développe plus vite , plus concentré . Un sol nu se réchauffe plus vite au printemps , on peu donc imaginer que la zone travaillé , donc sans herbe , se réchauffera plus vite au printemps ( du moins plus tôt que la partie enherbée )
On sait aussi que la lumière ( soleil et chaleur ) a son importance , donc on taille les arbres pour maintenir cette zone a la lumière . Dans la nature les zones d'ombre évoluent avec le volume de feuilles et de branche , en taillant on limite le volume de l'arbre et donc la zone d'ombre ( Je pense que l'ombre peut-être utile au mois d’août mais néfaste au printemps ) un sol nu se réchauffe plus vite au printemps et les champignons aiment la chaleur pour se développer . La taille permet aussi d'augmenté le nombre de branches , et plus il y a de branche plus il y a de racine et donc il sera plus facile a la truffette de trouver une racine pour "s'accrocher" , c'est pour ça que Jérôme a toujours dit que le travail du sol et la taille sont indissociable .
Il y a une limite , a force de couper des racines , la partie qui "reste " a tendance a grossir , et il y moins de repousse ( comme pour la partie aérienne ,plus la branche est grosse moins il ressort de jeunes bois beaucoup plus productif ) , donc moins de radicelles , et une production qui baisse , je crois que c'est Joel qui a dit qu'avec se système la production est maximum vers 15 ans puis baisse ensuite .
J'imagine que lorsque le mycélium se trouve de façon assez concentré , que les conditions météo soient réunies ( humidité , chaleur et peut-être durée d'ensoleillement )il se forme les truffettes ( anastomose ) dans le même temps les radicelles colonisent la zone attirées par des conditions optimum crées par le mycélium en brûlant , en trouvant un sol réchauffé , aéré avec de quoi manger , les truffettes en profite pour " s'accrocher " a leurs nouvelles copines .
C'est une vision des choses assez " mécanique " , je l'admet , mais c'est tout ce que mon cerveau a retenu de 4/5 ans de forum
David
Dans la nature les brûlés s'éloignent un peu tous les ans , le champignons " brûle " une nouvelle zone on pourrai dire aussi qu'il "désinfecte" en se débarrassant des plantes mais aussi de tout ce qui vie autour des racines et qui ne lui serai pas utile ou peut-être néfaste ( Jérôme parle de "guerre nucléaire" sous terre ). Il fait ça pour trouver de quoi manger , accueillir et surement attirer les nouvelles racines qui en poussant s'éloignent aussi de l'arbre , mécanique naturelle du système racinaire a laquelle le champignon s'adapte en s'éloignant lui aussi , anticipant la progression des racines . En " brûlant " une zone ", avec tout ce que cela impliquent ( sol souple , MO , et surement des enzymes , bactéries et autres messages chimiques qui me dépassent !!!) il attire des radicelles qui lui sont vital pour sa survie. En travaillant toujours la même partie autour de l'arbre , on lui donne l'impression de conquérir une nouvelle zone ( ce qui ferai en naturelle ).
Le fait de travailler en profondeur le tour de l'arbre permet de conserver cette mécanique de colonisation mais de façon verticale et non plus horizontal , les nouvelles racines repoussent dans la même zone , du coup la zone se retrouve concentrée en racine , en spores et en mycélium , plus les années passent et plus c'est concentré et plus il y a de truffettes qui trouvent pour grossir . En travaillant le sol on détruit des plantes ( apport de MO ), on aère le sol donc on aide le mycélium dans son travail ( quand il y a combat il y a des pertes des deux cotés ) du coup il se développe plus vite , plus concentré . Un sol nu se réchauffe plus vite au printemps , on peu donc imaginer que la zone travaillé , donc sans herbe , se réchauffera plus vite au printemps ( du moins plus tôt que la partie enherbée )
On sait aussi que la lumière ( soleil et chaleur ) a son importance , donc on taille les arbres pour maintenir cette zone a la lumière . Dans la nature les zones d'ombre évoluent avec le volume de feuilles et de branche , en taillant on limite le volume de l'arbre et donc la zone d'ombre ( Je pense que l'ombre peut-être utile au mois d’août mais néfaste au printemps ) un sol nu se réchauffe plus vite au printemps et les champignons aiment la chaleur pour se développer . La taille permet aussi d'augmenté le nombre de branches , et plus il y a de branche plus il y a de racine et donc il sera plus facile a la truffette de trouver une racine pour "s'accrocher" , c'est pour ça que Jérôme a toujours dit que le travail du sol et la taille sont indissociable .
Il y a une limite , a force de couper des racines , la partie qui "reste " a tendance a grossir , et il y moins de repousse ( comme pour la partie aérienne ,plus la branche est grosse moins il ressort de jeunes bois beaucoup plus productif ) , donc moins de radicelles , et une production qui baisse , je crois que c'est Joel qui a dit qu'avec se système la production est maximum vers 15 ans puis baisse ensuite .
J'imagine que lorsque le mycélium se trouve de façon assez concentré , que les conditions météo soient réunies ( humidité , chaleur et peut-être durée d'ensoleillement )il se forme les truffettes ( anastomose ) dans le même temps les radicelles colonisent la zone attirées par des conditions optimum crées par le mycélium en brûlant , en trouvant un sol réchauffé , aéré avec de quoi manger , les truffettes en profite pour " s'accrocher " a leurs nouvelles copines .
C'est une vision des choses assez " mécanique " , je l'admet , mais c'est tout ce que mon cerveau a retenu de 4/5 ans de forum


David
Re: À la recherche du père de nos truffes.
A là là, c'est reparti Fred, on court, on vole.......
Doucement.... des choses simples, et pas de gros mots comme "ethylène".... je suis un vieux paysan susceptible moi, tout les mots que je ne comprends pas ça ressemble à une insulte .....
joel

Doucement.... des choses simples, et pas de gros mots comme "ethylène".... je suis un vieux paysan susceptible moi, tout les mots que je ne comprends pas ça ressemble à une insulte .....

joel
Re: À la recherche du père de nos truffes.
J'écris trop lentement , ça va trop vite pour moi
David


David