La truffe et ses besoins.
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Re: La truffe et ses besoins.
bonjour,
Passionnant ce sujet Olive!
Ceci me rappelle à mes bons souvenirs ,qu'il y a quelques années de cela ,j'avais demandé à nos conseillers truffes,une étude de sol et analyses, sur les brulés de truffières naturelles à fortes productions et dans le temps, de toute les régions de France,pour savoir quels étaient les facteurs similaires de ces truffières, ne s’oyant pas sur des mêmes sols,ni même climat.Hélas.......
Voici ma question:quelqu'un sur le forum aurait-il lu un rapport se rapprochant,d'une étude sur ce sujet?
Lubin
Passionnant ce sujet Olive!
Ceci me rappelle à mes bons souvenirs ,qu'il y a quelques années de cela ,j'avais demandé à nos conseillers truffes,une étude de sol et analyses, sur les brulés de truffières naturelles à fortes productions et dans le temps, de toute les régions de France,pour savoir quels étaient les facteurs similaires de ces truffières, ne s’oyant pas sur des mêmes sols,ni même climat.Hélas.......
Voici ma question:quelqu'un sur le forum aurait-il lu un rapport se rapprochant,d'une étude sur ce sujet?
Lubin
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Re: La truffe et ses besoins.
Bonjour à tous.
Je n'ai hélas aucune réponse à apporter dans ce débat intéressant ( merci Olive ).
Mais j'ai des réflexions et interrogations qui, malheureusement, risquent de ne faire qu'ajouter à la perplexité ( pour ne pas dire la confusion ) :
- Le champignon-truffe est essentiellement mycélium : cette forme végétative se développe et se multiplie selon des règles et des exigences propres, à satisfaire ... dont on ne connaît que peu : présence d'un arbre accueillant compatible : chêne, cyste, genévrier, tilleul, charme, cèdre, yucca : je pense les avoir presque tous cités, mais de toutes façons, il faut reconnaître une vraie variété de types ; pH alcalin , calcaire présent, eau ( mais là, c'est déjà un peu plus compliqué ), sol non-compact... C'est le mycélium qui développe des mycorhizes, lesquelles semblent avoir un rôle dans sa nutrition ... mais le délai de quelques mois entre l'absorption de CO2 au C-14 par l'arbre et l'arrivée de ce C-14 dans la truffe fait penser que l'apport n'est pas direct : il doit y avoir au moins un intermédiaire; et, en plus, la truffe-ascocarpe semble se développer et grossir "hors mycélium" : la mycorhise lui sert-elle à quelquechose ???
- Rien ne prouve qu'un mycélium bien nourri, bien choyé, en conditions optimales favorise la production de truffes-ascocarpes ... - peut-être "au contraire" - mais c'est l'ascocarpe que recherchent trufficulteurs ou simples passionnés.
- Les spores produites par l'ascocarpe, outre leur spécificité sexuée, semblent bien être une forme de résistance du champignon-truffe. Résistance à quoi ? ... sècheresse ? manque de nutriments ? pH défavorable ? froid ou températures "extrêmes" ? ... tout ça ??? Faut-il penser que le champignon développera des ascocarpes producteurs de spores si les conditions doivent devenir difficiles ?
- La truffette qui se forme après fusion des hyphes que nous a montrée Lubin, comment se nourrit-elle ? comment en favoriser la naissance ? comment permettre sa croissance ? avec quoi ? quels nutriments ? et qui lui arrivent comment ? ( a priori pas par le mycélium, ni par des hyphes-explorateurs, ni par rien de certain ou connu ...??? ... n'y aurait-il pas là un autre associé-intermédiaire ??? )
- Pourquoi telle truffette arrivera-t-elle à maturité, alors que l'écrasante majorité des autres truffettes nées dans les mêmes circonstances et conditions vont simplement disparaître ? Comment favoriser la bonne maturation d'un nombre plus important de truffettes ? Comment se nourrissent-elles ?
Pour résumer et illustrer les inconnues : rappelez-vous ce chêne pubescent de 12 cm. de haut, doté de 3 feuilles, minable dans le monde des chênes, ridicule et vulnérable à tout ... et qui produit inlassablement, tous les ans, des tuber mélanosporum en plusieurs exemplaires ... Je ne me rappelle plus quelle est la Grosse-Truffe qui nous l'a montré et raconté, mais le souvenir de ses photos est indélébilement gravé dans ma mémoire ... Et ... Peut-on décréter qu'il s'agit d'un cas particulier, d'une exception, de quelquechose de non significatif pour la trufficulture ???
Allez ... Salut à tous ... bonne perplexité ...
MartinduGard
Je n'ai hélas aucune réponse à apporter dans ce débat intéressant ( merci Olive ).
Mais j'ai des réflexions et interrogations qui, malheureusement, risquent de ne faire qu'ajouter à la perplexité ( pour ne pas dire la confusion ) :
- Le champignon-truffe est essentiellement mycélium : cette forme végétative se développe et se multiplie selon des règles et des exigences propres, à satisfaire ... dont on ne connaît que peu : présence d'un arbre accueillant compatible : chêne, cyste, genévrier, tilleul, charme, cèdre, yucca : je pense les avoir presque tous cités, mais de toutes façons, il faut reconnaître une vraie variété de types ; pH alcalin , calcaire présent, eau ( mais là, c'est déjà un peu plus compliqué ), sol non-compact... C'est le mycélium qui développe des mycorhizes, lesquelles semblent avoir un rôle dans sa nutrition ... mais le délai de quelques mois entre l'absorption de CO2 au C-14 par l'arbre et l'arrivée de ce C-14 dans la truffe fait penser que l'apport n'est pas direct : il doit y avoir au moins un intermédiaire; et, en plus, la truffe-ascocarpe semble se développer et grossir "hors mycélium" : la mycorhise lui sert-elle à quelquechose ???
- Rien ne prouve qu'un mycélium bien nourri, bien choyé, en conditions optimales favorise la production de truffes-ascocarpes ... - peut-être "au contraire" - mais c'est l'ascocarpe que recherchent trufficulteurs ou simples passionnés.
- Les spores produites par l'ascocarpe, outre leur spécificité sexuée, semblent bien être une forme de résistance du champignon-truffe. Résistance à quoi ? ... sècheresse ? manque de nutriments ? pH défavorable ? froid ou températures "extrêmes" ? ... tout ça ??? Faut-il penser que le champignon développera des ascocarpes producteurs de spores si les conditions doivent devenir difficiles ?
- La truffette qui se forme après fusion des hyphes que nous a montrée Lubin, comment se nourrit-elle ? comment en favoriser la naissance ? comment permettre sa croissance ? avec quoi ? quels nutriments ? et qui lui arrivent comment ? ( a priori pas par le mycélium, ni par des hyphes-explorateurs, ni par rien de certain ou connu ...??? ... n'y aurait-il pas là un autre associé-intermédiaire ??? )
- Pourquoi telle truffette arrivera-t-elle à maturité, alors que l'écrasante majorité des autres truffettes nées dans les mêmes circonstances et conditions vont simplement disparaître ? Comment favoriser la bonne maturation d'un nombre plus important de truffettes ? Comment se nourrissent-elles ?
Pour résumer et illustrer les inconnues : rappelez-vous ce chêne pubescent de 12 cm. de haut, doté de 3 feuilles, minable dans le monde des chênes, ridicule et vulnérable à tout ... et qui produit inlassablement, tous les ans, des tuber mélanosporum en plusieurs exemplaires ... Je ne me rappelle plus quelle est la Grosse-Truffe qui nous l'a montré et raconté, mais le souvenir de ses photos est indélébilement gravé dans ma mémoire ... Et ... Peut-on décréter qu'il s'agit d'un cas particulier, d'une exception, de quelquechose de non significatif pour la trufficulture ???
Allez ... Salut à tous ... bonne perplexité ...
MartinduGard
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Re: La truffe et ses besoins.
Bonjour,
Le délai entre l'absorption du C par l'arbre et son apparition dans la truffe peut s'expliquer par l'époque à laquelle a été faite l'expérience: le C a été apporté à l'arbre le 06 juillet, à ce moment, la truffe ne grossit pas, n'a pas besoin de nutriments.
Le C est stocké par l'arbre sous forme d'amidon. Il est redistribué (ou pris ) à l'automne à la truffe, quand elle a besoin de nutriments.
C'est adolu qui a parlé de ce petit chêne.
viewtopic.php?f=4&t=2693
Michel.
Le fait que le C14 absorbé par l'arbre se retrouve dans l'ascocarpe semble indiquer au contraire qu'il y a bien un lien entre l'arbre et l'ascocarpe, et il y a toutes les chances que ce lien soit le mycélium.martindugard a écrit : la truffe-ascocarpe semble se développer et grossir "hors mycélium"
Le délai entre l'absorption du C par l'arbre et son apparition dans la truffe peut s'expliquer par l'époque à laquelle a été faite l'expérience: le C a été apporté à l'arbre le 06 juillet, à ce moment, la truffe ne grossit pas, n'a pas besoin de nutriments.
Le C est stocké par l'arbre sous forme d'amidon. Il est redistribué (ou pris ) à l'automne à la truffe, quand elle a besoin de nutriments.
C'est adolu qui a parlé de ce petit chêne.
viewtopic.php?f=4&t=2693
Michel.
Re: La truffe et ses besoins.
Lubin, à ma connaissance, il n'existe pas d'étude aussi vaste que celle que tu cherches. Mais en Midi-Pyrénées, le travail a été fait des deux côtés de la montagne. Le dénominateur commun à toutes les truffières en production, c'est la structure du sol (voir PYRTRUF).
Olive, à maturité, le système truffier producteur dynamique semble s'auto entretenir tant que le milieu ne se ferme pas, qu'il n'y a pas un tapis de MO fraiche sur le sol et tant qu'il y a un renouvellement raçinaire. C'est pas ca le plus dur à priori.
Le plus dur, c'est de lancer la machine, d'avoir beauçoup de mycélium dans le sol en quelques années à partir d'une quantité forcement limitée au départ dans le godet. Si tu trouves un produit qui fait ca (et il y a sur le marché des pistes trës intėressantes qui pointent le bout de leur nez), tu ramasseras sans doute beauçoup de truffes.
Pour le moment si on regarde ce qui marche par chez nous, on n'a pas trouvé mieux que toujours la même chose exposé sur ce site des dizaines de fois.
Perso, je pense qu'on ne fait pas assez attention à la sortie du godet à accompagner racine et mycélium.Il y a beauçoup à inventer et à faire à ce stade précis.
Fred
Olive, à maturité, le système truffier producteur dynamique semble s'auto entretenir tant que le milieu ne se ferme pas, qu'il n'y a pas un tapis de MO fraiche sur le sol et tant qu'il y a un renouvellement raçinaire. C'est pas ca le plus dur à priori.
Le plus dur, c'est de lancer la machine, d'avoir beauçoup de mycélium dans le sol en quelques années à partir d'une quantité forcement limitée au départ dans le godet. Si tu trouves un produit qui fait ca (et il y a sur le marché des pistes trës intėressantes qui pointent le bout de leur nez), tu ramasseras sans doute beauçoup de truffes.
Pour le moment si on regarde ce qui marche par chez nous, on n'a pas trouvé mieux que toujours la même chose exposé sur ce site des dizaines de fois.
Perso, je pense qu'on ne fait pas assez attention à la sortie du godet à accompagner racine et mycélium.Il y a beauçoup à inventer et à faire à ce stade précis.
Fred
Re: La truffe et ses besoins.
bonsoir,
Je connais le travail de PYRTRUF,la structure du sol pour avoir une production,mais quelle production??
Est-ce que chaque arbre fait une production comme certaines truffières naturelles environ 10kg ? et dans la durée? Ex:le champion de R...N ? que tout le monde connait et tant d'autres!
C'est cette étude que je voudrai savoir,il y a des similitudes qui nous échappes,le phosphore,le manganèse,la matière organique,.....etc,la génétique de ces truffes,dont on ne connait rien de ces truffières qui pourtant devraient nous donner quelques éléments pour nos terrains ou bien c'est la sélection naturelle de certains arbres qui ont la possibilité de produire plus que d'autres?
Lubin
Je connais le travail de PYRTRUF,la structure du sol pour avoir une production,mais quelle production??
Est-ce que chaque arbre fait une production comme certaines truffières naturelles environ 10kg ? et dans la durée? Ex:le champion de R...N ? que tout le monde connait et tant d'autres!
C'est cette étude que je voudrai savoir,il y a des similitudes qui nous échappes,le phosphore,le manganèse,la matière organique,.....etc,la génétique de ces truffes,dont on ne connait rien de ces truffières qui pourtant devraient nous donner quelques éléments pour nos terrains ou bien c'est la sélection naturelle de certains arbres qui ont la possibilité de produire plus que d'autres?
Lubin
Re: La truffe et ses besoins.
Re
Bion,êtes-vous sûr que la truffe ne grossit pas en juillet?Comment voyez vous la croissance de la truffe
Quand au C14 la même étude a été faite en N.Zélande les résultats ne sont pas les mêmes,d'après mon correspondant.
lubin
Bion,êtes-vous sûr que la truffe ne grossit pas en juillet?Comment voyez vous la croissance de la truffe
Quand au C14 la même étude a été faite en N.Zélande les résultats ne sont pas les mêmes,d'après mon correspondant.
lubin
Re: La truffe et ses besoins.
On est juste au début de la domestication de la truffe noire. Il faudra encore de trës nombreuses années avant de tout maîtriser Lubin. Mais on progresse un peu plus à chaque saison, â chaque génération de plants oú de truffière, à chaque étude sur le sujet.
Fred
Fred
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Re: La truffe et ses besoins.
Le grossissement rapide n'intervient généralement qu'à partir de la fin Août (apparition des marques); bien sur on pourra toujours trouver des exceptions.
Michel.
Michel.
Re: La truffe et ses besoins.
Bonjour, ravi de vous retrouver en forme !!
Cette période de Juillet Aout est primordiale, et sans ramener tout à ça, le fait les Anciens après des décennies de production aient constaté que les étés orageux généraient de bons millésimes prouve qu'il y a dans le phénomène des pluies orageuses estivales, quelque chose qui contribue au bon développement de l'ascocarpe : eau, azote,...
Fred et Truffalou, vous suggérez qu'il faille mieux préparer l'arrivée du plant dans le sol ??? Ca tombe bien c'est justement ma préoccupation du moment ! J'ai préparé mes lignes de plantations en prévision de l'arrivée de la cinquantaine de plants que j'ai fait faire avec de l'inoculum local. Je suis d'accord avec vous : le plant dans son substrat stérilisé et souple à souhait, accompagné de sa faible dose d'inoculum n'est pas à mon sens très bien armé pour affronter ce qui l'attend en plein champ. D'où mon envie (que je vais mettre en pratique dès que j'aurais un peu de temps) d'anticiper son arrivée en préparant mieux son aire de plantation. J'ai donc décidé, outre un travail du sol plus poussé avec apport de compost végétal et de castine, d'ensemencer avec de la truffe râpée grossièrement, certains îlots de plantation, afin d'installer en novembre ou mars (je ne sais pas encore) mon plant dans un environnement où je suis plus confiant quant au fait que les jeunes racines, en poussant, rencontreront de l'inoculum. Je compte aussi au moment de la plantation mieux répartir les racines dans le trou de plantation (sujet sur l'étalement des racines). J'avais déjà fait ça sur mes derniers plants en suivant 3 modalités : plantation sans toucher la motte, plantation en entaillant sur chaque face avec un cutter, plantation avec motte éclatée et racines étalées dans le trou. A ce jour je n'ai observé aucune différence au niveau de la reprise des arbres, ce qui est déjà un bon point.
Mine de rien on avance quand même. Puisqu'il ressort de vos commentaires qu'avant production il faille encourager le développement mycélien afin de lui faire occuper un max d'espace en un minimum de temps. puis en suite quand les fructifications arrivent reste a établir : les facteurs favorisant leur survie jusqu'à la période de récolte (de l'eau mais pas trop, de l'air, ... tiens ça me rappelle un slogan ... peut-être elle aiment le Perrier ??
). Les Facteurs favorisant leur grossisement : l'aération du sol est ici le principal mais d'autres éléments qui entrent directement dans la composition de la gleba notamment peuvent avoir un rôle à jouer (cas de l'azote ou de la potasse) et c'est justement là le cœur de ma question. Certains sols carencés, ne doivent-ils pas être amendés, à un certain stade pour assurer une production convenable ??
Olive
Cette période de Juillet Aout est primordiale, et sans ramener tout à ça, le fait les Anciens après des décennies de production aient constaté que les étés orageux généraient de bons millésimes prouve qu'il y a dans le phénomène des pluies orageuses estivales, quelque chose qui contribue au bon développement de l'ascocarpe : eau, azote,...
Fred et Truffalou, vous suggérez qu'il faille mieux préparer l'arrivée du plant dans le sol ??? Ca tombe bien c'est justement ma préoccupation du moment ! J'ai préparé mes lignes de plantations en prévision de l'arrivée de la cinquantaine de plants que j'ai fait faire avec de l'inoculum local. Je suis d'accord avec vous : le plant dans son substrat stérilisé et souple à souhait, accompagné de sa faible dose d'inoculum n'est pas à mon sens très bien armé pour affronter ce qui l'attend en plein champ. D'où mon envie (que je vais mettre en pratique dès que j'aurais un peu de temps) d'anticiper son arrivée en préparant mieux son aire de plantation. J'ai donc décidé, outre un travail du sol plus poussé avec apport de compost végétal et de castine, d'ensemencer avec de la truffe râpée grossièrement, certains îlots de plantation, afin d'installer en novembre ou mars (je ne sais pas encore) mon plant dans un environnement où je suis plus confiant quant au fait que les jeunes racines, en poussant, rencontreront de l'inoculum. Je compte aussi au moment de la plantation mieux répartir les racines dans le trou de plantation (sujet sur l'étalement des racines). J'avais déjà fait ça sur mes derniers plants en suivant 3 modalités : plantation sans toucher la motte, plantation en entaillant sur chaque face avec un cutter, plantation avec motte éclatée et racines étalées dans le trou. A ce jour je n'ai observé aucune différence au niveau de la reprise des arbres, ce qui est déjà un bon point.
Mine de rien on avance quand même. Puisqu'il ressort de vos commentaires qu'avant production il faille encourager le développement mycélien afin de lui faire occuper un max d'espace en un minimum de temps. puis en suite quand les fructifications arrivent reste a établir : les facteurs favorisant leur survie jusqu'à la période de récolte (de l'eau mais pas trop, de l'air, ... tiens ça me rappelle un slogan ... peut-être elle aiment le Perrier ??

Olive
"Point n'est besoin d'espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer."
https://www.facebook.com/JDTrufficulteur/
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Re: La truffe et ses besoins.
bonjour,
olive, je pense en effet pour ma prochaine plantation après passage du ripper croisé
apporter potasse, azote et magnésium sur une terre pauvre (ancienne vigne )
je pense que la truffe comme les" fruits et légumes "à besoin de nourriture pour se développer et grossir
canigou
olive, je pense en effet pour ma prochaine plantation après passage du ripper croisé
apporter potasse, azote et magnésium sur une terre pauvre (ancienne vigne )
je pense que la truffe comme les" fruits et légumes "à besoin de nourriture pour se développer et grossir
canigou
Re: La truffe et ses besoins.
Je suis en train de plancher sur une mixture de ma composition. Ca vous fera sûrement sourire mais voilà l'idée : un mélange adapté à la truffière qui pourrait être épandu sous forme de plots en été jouant aussi, de fait le rôle de paillage. L'idée serait de mettre ces plots en place au dessus de pièges ou de zones ensemencées. La composition serait la suivante : terre de la parcelle, Tourbe ou compost végétal bien évolué, castine, engrais organique composté pour NPK. Les proprtions : je suis en train de plancher dessus. Mail l'idée est de partir des résultats d'une analyse (donnés en mg/kg de terre) et de corriger pour arriver aux valeurs souhaitées préconisées par le labo. Si vous avez des résultats d'analyses de vos producteurs afin que je puisses affiner les seuils je suis preneur par MP
Merci
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Re: La truffe et ses besoins.
Bonjour,
Bion,je vous crois quand vous dites que vous voyez les truffes de marques que fin août,ne connaissant pas votre terrain,quant à moi ayant un terrain sans caillou,je les trouve début juillet après une pluie ou un arrosage,ce sont des truffes de surface,sous 1 cm de terre environ,et aux alentours du 20juillet,je peux trouver des truffes de 20 à30g, plus profondes sous 4/5cm ce qui veut dire que la truffe est en phase de grossissement, comme vous le savez,je cherche la truffe au plus près de la naissance( fin avril début mai)et je peux dire aujourd'hui que la truffette grossit progressivement lentement dès la naissance et amorce à partir de la mi -juillet un grossissement plus rapide ,qui pour la MÊME truffe peut se prolonger jusqu'à la mi -novembre(fente encore visible)et récolte fin décembre
.Donc,à partir de la naissance,le processus de grossissement rapide se déclencherai environ 2 mois et demi après leur formation,et au fur et à mesure des naissances nous voyons apparaître des marques échelonnées puisque il y en a plusieurs!
10 ans cette année,que je suis à suivre les truffettes et se ne sont plus des exceptions.Maintenant me crois qui veut,cela ne me fait rien perdre ni gagner,mais j'ai acquis un "savoir"et satisfaite ma curiosité.
Truffalou,
Il est exact ce que vous dites ,je l'ai fait moi même il y a 5/6 ans mais j'ai à nouveau une semaine après regardé le péridium sur la truffe bien rouge était fendu à 3 endroits,et à la récolte il restait des cicatrices des fentes.J'avais mis 1/2 d'eau.
Lubin
Bion,je vous crois quand vous dites que vous voyez les truffes de marques que fin août,ne connaissant pas votre terrain,quant à moi ayant un terrain sans caillou,je les trouve début juillet après une pluie ou un arrosage,ce sont des truffes de surface,sous 1 cm de terre environ,et aux alentours du 20juillet,je peux trouver des truffes de 20 à30g, plus profondes sous 4/5cm ce qui veut dire que la truffe est en phase de grossissement, comme vous le savez,je cherche la truffe au plus près de la naissance( fin avril début mai)et je peux dire aujourd'hui que la truffette grossit progressivement lentement dès la naissance et amorce à partir de la mi -juillet un grossissement plus rapide ,qui pour la MÊME truffe peut se prolonger jusqu'à la mi -novembre(fente encore visible)et récolte fin décembre
.Donc,à partir de la naissance,le processus de grossissement rapide se déclencherai environ 2 mois et demi après leur formation,et au fur et à mesure des naissances nous voyons apparaître des marques échelonnées puisque il y en a plusieurs!
10 ans cette année,que je suis à suivre les truffettes et se ne sont plus des exceptions.Maintenant me crois qui veut,cela ne me fait rien perdre ni gagner,mais j'ai acquis un "savoir"et satisfaite ma curiosité.
Truffalou,
Il est exact ce que vous dites ,je l'ai fait moi même il y a 5/6 ans mais j'ai à nouveau une semaine après regardé le péridium sur la truffe bien rouge était fendu à 3 endroits,et à la récolte il restait des cicatrices des fentes.J'avais mis 1/2 d'eau.
Lubin
Re: La truffe et ses besoins.
Bonsoir,
Fred,la réponse à Bion,n'est pas au bon endroit,il faudrait la mettre "suivit des naissances".Excusez moi Merci
Lubin
Fred,la réponse à Bion,n'est pas au bon endroit,il faudrait la mettre "suivit des naissances".Excusez moi Merci
Lubin
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Re: La truffe et ses besoins.
Mon message concernant le grossissement est bien sur ce fil, le message de lubin 81 est bien au bon endroit.
Pour en revenir à la mesure du C14, il aurait fallu lors de l'expérience suivre l'évolution de la croissance de la truffe, cela aurait donné des informations supplémentaires, mais aurait été ardu à réaliser.
Michel.
Pour en revenir à la mesure du C14, il aurait fallu lors de l'expérience suivre l'évolution de la croissance de la truffe, cela aurait donné des informations supplémentaires, mais aurait été ardu à réaliser.
Michel.
Re: La truffe et ses besoins.
Olive, l'été est effectivement la saison où tout est en place pour réussir ou échouer. Mais pas que pour la raison que tu crois.
Chez nous, en perigord, l'été est la seule saison où on peut jouer avec les limites de la sécheresse pour renforcer le couple arbre-truffe. Le reste du temps, le sol est trop humide, on ne maîtrise rien.
Une partie de la réussite se joue là aussi indépendamment de la composition minêralogique d'un engrais miracle.
Lubin, les arbres qui donnent 10 kilos ont les bons gènes et sont au bon endroit. Ils sont vieux et ont de grandes surfaces productives.
Les gens qui sortent de la truffe en quantité que je connais ont beauçoup d'arbres producteurs qui produisent modérément. Mais les petits ruisseaux donnent les grandes rivieres.
Fred
Chez nous, en perigord, l'été est la seule saison où on peut jouer avec les limites de la sécheresse pour renforcer le couple arbre-truffe. Le reste du temps, le sol est trop humide, on ne maîtrise rien.
Une partie de la réussite se joue là aussi indépendamment de la composition minêralogique d'un engrais miracle.
Lubin, les arbres qui donnent 10 kilos ont les bons gènes et sont au bon endroit. Ils sont vieux et ont de grandes surfaces productives.
Les gens qui sortent de la truffe en quantité que je connais ont beauçoup d'arbres producteurs qui produisent modérément. Mais les petits ruisseaux donnent les grandes rivieres.
Fred