La valeur c'est 16 pour CEC.
MgO 0,13 p 1000
CaO 10 p1000
Si je refais le calcul avec ces valeurs, je trouve pour le rapport 2,27 soit 227 % ce qui est plus conforme aux valeurs de l'étude.
Du coup, si dans mon autre parcelle je ne prends pas la valeur du CEC par kilo comme indiqué dans l'article mais pour 100 grammes comme indiqué dans l'analyse, ça m'augmente le résultat d'un facteur 10 et ça me ramène le résultat à 190% soit une valeur compatible avec les chiffres du tableau.
C'est quand même une sacré boulette pour une publication de ce style. Le pauvre trufficulteur de base qui va vouloir se servir de cet indicateur censé lui simplifier la vie pour évaluer ses parcelles risque d'en baver pour trouver d'où vient son erreur. Déjà qu'en une journée on n'a pas été assez de plusieurs dizaines pour dépatouiller le problème, alors tout seul dans son coin, il a pas le cul sorti des ronces.

Qu'importe, je suis assez satisfait par ces valeurs dans mes parcelles car elles sont dans la fourchette optimale pour la production. Si je ne me fais pas trop de soucis pour le comportement de la truffe d'une région à l'autre, reste à voir si ce référentiel est valable en Périgord? Car avoir 190 % ou 220 % ce qui me ramène aux valeurs d'un sol dolomitique alors que je suis sur du calcaire J2b bien dur et calcique me semble un peu faiblard.
Reste à voir l'aspect structure du sol. Avec nos argiles la stabilité n'est pas gagnée.
Dans un cas, sur la parcelle à 190 %, avec 556 p1000 d'argile, c'est mort enterré. Le peux ouvrir une usine de poteries. Je vais quand même essayer sur le pourtour des arbres d'amener de la MO pour structurer le sol en laissant l'inter rang enherbé. Voir de laisser l'herbe partout après 4 ans de travail car le travail du sol accélère la dégradation de la MO (autre paradoxe à discuter de cette étude).
Dans l'autre cas, je vais laisser tourner le système sur les arbres qui produisent déjà et amener un peu de MO bien décomposer sur les autres histoire de regarder l'évolution des sols.
Fred