À la recherche du père de nos truffes.
Modérateurs : jacques 37, galistruffe, phil, uncinat55
Re: À la recherche du père de nos truffes.
merci pour l'éditeur JCC60
Ok mais d'une imprécision redoutable ce texte..... il est effectivement difficile d'écrire quelque chose de cohérent quand on y comprend rien !!!
joel
Ok mais d'une imprécision redoutable ce texte..... il est effectivement difficile d'écrire quelque chose de cohérent quand on y comprend rien !!!
joel
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Re: À la recherche du père de nos truffes.
jcc60
merci pour le complément de l'éditeur.
qui a testé le kit de l'inra pour la sexualité ?
est-il facile d'utilisation ?
Quel coût ?
il faudrait faire une conférence avec notre syndicat sur son emploi.
jm
merci pour le complément de l'éditeur.
qui a testé le kit de l'inra pour la sexualité ?
est-il facile d'utilisation ?
Quel coût ?
il faudrait faire une conférence avec notre syndicat sur son emploi.
jm
VAUCLUSE PIEDS DU VENTOUX NORD
"quoique l'on dise ou que l'on fasse le cul du rabassier sentira toujours le thym"
"quoique l'on dise ou que l'on fasse le cul du rabassier sentira toujours le thym"
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Pas encore commercialisé apparemment. A la fin de l'article, ils disent qu'ils cherchent des partenaires commerciaux.
A mon avis, il faudra à minima faire une amplification de l'ADN suivi d'une électrophorèse des fragments?
A moins que ça soit une autre technique?
Fred
A mon avis, il faudra à minima faire une amplification de l'ADN suivi d'une électrophorèse des fragments?
A moins que ça soit une autre technique?
Fred
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Jm84, il y a un an j' ai posé la question à Claude Murat qui m' avait confirmé comme le précise Fred que le kit n' est pas encore commercialisé et qu' il fallait avoir fait des études de biologie molléculaire.Leromain84 a écrit :jcc60
merci pour le complément de l'éditeur.
qui a testé le kit de l'inra pour la sexualité ?
est-il facile d'utilisation ?
Quel coût ?
il faudrait faire une conférence avec notre syndicat sur son emploi.
jm
Mais les rcherches visées étaient pour une utilisation à la portée de chaque trufficulteur.
Dans la vie tout n'est qu'une histoire de dosage , encore faut-il avoir le courage d'oser doser !
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Re: À la recherche du père de nos truffes.
Mélano-Bernard
je découvre , aussi vu sous ces technique , ce sera pas à la portée de tout le monde , dommage et regrettable. j'aurais pensé à une simple coloration sur un réactif aurait pu nous renseigner sur la sexualité ,mais bon attendons....
jm
je découvre , aussi vu sous ces technique , ce sera pas à la portée de tout le monde , dommage et regrettable. j'aurais pensé à une simple coloration sur un réactif aurait pu nous renseigner sur la sexualité ,mais bon attendons....
jm
VAUCLUSE PIEDS DU VENTOUX NORD
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Re: À la recherche du père de nos truffes.
Bonjour
Sujet plus qu'intéréssant, je l'ai relue pas mal de fois afin d'essayer de comprendre certains points... pas facile!
Mais certains post sont très instructutif et donne des notions abordables non négligeable.
Mettre la puce à l'oreille sans servir les futures truffes sur un plateaux d'argent ! une vision qui me plait bien...
Sujet plus qu'intéréssant, je l'ai relue pas mal de fois afin d'essayer de comprendre certains points... pas facile!
Mais certains post sont très instructutif et donne des notions abordables non négligeable.
Mettre la puce à l'oreille sans servir les futures truffes sur un plateaux d'argent ! une vision qui me plait bien...
Re: À la recherche du père de nos truffes.
T'inquietes, même avec la solution en poche, j'en connais peu qui s'acharneront sur le manche de la houe à s'en faire des ampoules. Des truffiers dans un metre d'herbe c'est pas demain qu'on n'en verra plus.
Fred
Fred
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Et ça sert à quoi ce kit, puisque il n'est pas nécessaire d'avoir les deux types de mycélium sur un même zone pour produire ?????
C'est comme certains pépiniéristes qui conseillent maintenant de planter à 4X4 ou même plus, ayant pris connaissance de la "technique Angellozzi".... même s'ils ont à peut près compris comme ça fonctionne, ils n'imaginent pas le travail de taille, c'est possible mais ça ne s'improvise pas..... encore de futurs déçus...
joel
joel
C'est comme certains pépiniéristes qui conseillent maintenant de planter à 4X4 ou même plus, ayant pris connaissance de la "technique Angellozzi".... même s'ils ont à peut près compris comme ça fonctionne, ils n'imaginent pas le travail de taille, c'est possible mais ça ne s'improvise pas..... encore de futurs déçus...
joel
joel
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Re: À la recherche du père de nos truffes.
Bonjour joel .
ce qu'il y a de sur de planté 4x4 les pépi rigole car a l'hectare ils vendent beaucoup plus de plants.
a+jean claude.
ce qu'il y a de sur de planté 4x4 les pépi rigole car a l'hectare ils vendent beaucoup plus de plants.
a+jean claude.
Re: À la recherche du père de nos truffes.
A leur place je conseillerais même du 4x4 en doublon 
En tous cas, quand on voit le travail de pioche que ca représente, ca calme quand même pas mal. Je rentre sur les genoux en ce moment ...
Seb

En tous cas, quand on voit le travail de pioche que ca représente, ca calme quand même pas mal. Je rentre sur les genoux en ce moment ...
Seb
contrairement au doute, seule la certitude rend fou
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Bonsoir,
J'arrive après la bataille, il m'a fallu un certain temps pour tout lire... lol
Donc à certaines période de l'année le mycélium se développe de manière importante en densité et provoque le brulé et ce mycelium dense crée peu de temps après les truffettes qui si tous se passe bien deviendront truffes, et ensuite après maturité des spores libres dans le sol prêt à contaminer des racines réceptives.
L'intérêt du brulé pour le champignon pourrait être de protéger les truffettes puis les truffes ainsi que bien sûr les futurs spores contre les les exsudats racinaire des différentes herbes et en même temps diminuer aussi la concurrence des racines de l'arbre hôte avec d'autre racines non souhaitées.
Le mycélium va plus vite que les racines et il crée les truffettes jusqu'à 20cms devant les racines avant que les racines n'arrivent.
Le champignon prépare la place pour mettre une grande quantité de spores juste avant que les racines de l'arbre hôte n'arrivent de façon à contaminer les nouvelles racines de l'arbre hôte et gagner la compétition avec les autres champignons concurrents ou contaminer aussi les racines d'autre arbres réceptifs.
Z'en pensez quoi ?
J'arrive après la bataille, il m'a fallu un certain temps pour tout lire... lol
Donc à certaines période de l'année le mycélium se développe de manière importante en densité et provoque le brulé et ce mycelium dense crée peu de temps après les truffettes qui si tous se passe bien deviendront truffes, et ensuite après maturité des spores libres dans le sol prêt à contaminer des racines réceptives.
L'intérêt du brulé pour le champignon pourrait être de protéger les truffettes puis les truffes ainsi que bien sûr les futurs spores contre les les exsudats racinaire des différentes herbes et en même temps diminuer aussi la concurrence des racines de l'arbre hôte avec d'autre racines non souhaitées.
Le mycélium va plus vite que les racines et il crée les truffettes jusqu'à 20cms devant les racines avant que les racines n'arrivent.
Le champignon prépare la place pour mettre une grande quantité de spores juste avant que les racines de l'arbre hôte n'arrivent de façon à contaminer les nouvelles racines de l'arbre hôte et gagner la compétition avec les autres champignons concurrents ou contaminer aussi les racines d'autre arbres réceptifs.
Z'en pensez quoi ?
Dom
Re: À la recherche du père de nos truffes.
De quelles racines tu parles Osmic et de quelle truffe tu parles (la mère ou le père)?
Il semble en effet qu'il existe deux comportements pour la truffe :
- un premier qui est intégré par les trufficulteurs au niveau racinaire qui voit un déplacement lent de la truffe d'une année sur l'autre matérialisé par une progression du brûlé de quelques décimètres.
- un second, encore mal compris où la truffe se déplace sur de longues distances pour asservir des arbres et former des îlots maternels ou pour le père gagner ses îlots pour réaliser la fécondation.
Ces déplacements longue distance sont méconnus, inexpliqués pour le moment mais ils semblent bien exister. Cela rend pertinent un niveau d'étude que je qualifie "d'îlots". A l'échelle de la parcelle cela semble être des poches de présence des mères au niveau des racines et du sol.
Au niveau des pratiques culturales, les implications sont sans doute aussi énormes pour favoriser ces dêplacements longue distance même si je pense qu'on sous estime les capacités de la truffe à se disperser.
Fred
Il semble en effet qu'il existe deux comportements pour la truffe :
- un premier qui est intégré par les trufficulteurs au niveau racinaire qui voit un déplacement lent de la truffe d'une année sur l'autre matérialisé par une progression du brûlé de quelques décimètres.
- un second, encore mal compris où la truffe se déplace sur de longues distances pour asservir des arbres et former des îlots maternels ou pour le père gagner ses îlots pour réaliser la fécondation.
Ces déplacements longue distance sont méconnus, inexpliqués pour le moment mais ils semblent bien exister. Cela rend pertinent un niveau d'étude que je qualifie "d'îlots". A l'échelle de la parcelle cela semble être des poches de présence des mères au niveau des racines et du sol.
Au niveau des pratiques culturales, les implications sont sans doute aussi énormes pour favoriser ces dêplacements longue distance même si je pense qu'on sous estime les capacités de la truffe à se disperser.
Fred
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Re: À la recherche du père de nos truffes.
Bonjour,
Et dans les truffières cultivées, également par les outils utilisés; manuels, ou mécaniques.
Et bien sur par un éventuel apport sporal.
Cdt.
Ce déplacement se fait à mon avis par le biais de la faune, en milieu naturel.melano a écrit : où la truffe se déplace sur de longues distances
Et dans les truffières cultivées, également par les outils utilisés; manuels, ou mécaniques.
Et bien sur par un éventuel apport sporal.
Cdt.
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Bonjour,
Fred, je parlais du 1er comportement que tu cites. Ayant lu le post depuis le début j'essayé sans prétention de répondre à la question de Jérome qui revenait plusieurs fois : "à quoi sert le brulé ?".
Pour le 2nd comportement, j'aurai tendance à penser comme Bion, que cela ne doit pas être un problème en terme de culture grâce aux apports sporales. On peut supposer que l'apport sporale va générer quelques myco + et - qui vont aider un arbre qui serait stérile au départ car ayant uniquement des myco + ou - ?
Toujours pour le comportement 2 et donc la progression de la truffe de chêne en chêne à partir d'un foyer ayant commencé à produire, dans quel condition ceci est constaté, avec ou sans apport sporale ?
Si c'est sans apport sporale une des possibilités plus simple qui doit d'ailleurs être bien difficile à écarter sur le terrain serait : les pieds du rabassiers, les pates de son chiens ayant gratté une truffe ainsi que les bébêtes du sol qui feraient ni plus ni moins qu'un apport sporale, en déplaçant quelques spores de l'arbre ayant commencé à produire vers les arbres les plus proches... ? D'ailleurs si la truffe a une odeur puissante une fois arrivé à maturité, n'est pas fait pour cela ?
Mais je ne dis pas que les recherches menées ne sont pas intéressantes, puisque d'envisager qu'un brullé peut être stérile car uniquement + ou - est déjà une belle avancée et qu'il y a des conséquences à tirer en terme de culture : apport sporale, à mon avis
Enfin ceci n'est que mon avis, un bien modeste trufficulteur qui essaye de se renseigner actuellement avant d'envisager une nouvelle plantation.
Cordialement
Dom
Fred, je parlais du 1er comportement que tu cites. Ayant lu le post depuis le début j'essayé sans prétention de répondre à la question de Jérome qui revenait plusieurs fois : "à quoi sert le brulé ?".
Pour le 2nd comportement, j'aurai tendance à penser comme Bion, que cela ne doit pas être un problème en terme de culture grâce aux apports sporales. On peut supposer que l'apport sporale va générer quelques myco + et - qui vont aider un arbre qui serait stérile au départ car ayant uniquement des myco + ou - ?
Toujours pour le comportement 2 et donc la progression de la truffe de chêne en chêne à partir d'un foyer ayant commencé à produire, dans quel condition ceci est constaté, avec ou sans apport sporale ?
Si c'est sans apport sporale une des possibilités plus simple qui doit d'ailleurs être bien difficile à écarter sur le terrain serait : les pieds du rabassiers, les pates de son chiens ayant gratté une truffe ainsi que les bébêtes du sol qui feraient ni plus ni moins qu'un apport sporale, en déplaçant quelques spores de l'arbre ayant commencé à produire vers les arbres les plus proches... ? D'ailleurs si la truffe a une odeur puissante une fois arrivé à maturité, n'est pas fait pour cela ?
Mais je ne dis pas que les recherches menées ne sont pas intéressantes, puisque d'envisager qu'un brullé peut être stérile car uniquement + ou - est déjà une belle avancée et qu'il y a des conséquences à tirer en terme de culture : apport sporale, à mon avis
Enfin ceci n'est que mon avis, un bien modeste trufficulteur qui essaye de se renseigner actuellement avant d'envisager une nouvelle plantation.
Cordialement
Dom
Dom
Re: À la recherche du père de nos truffes.
C'était tout l'enjeu de ce débat, savoir d'où vient le père. Certains pensent qu'il vient des spores, d'autres pensent que ces mycéliums primaires issus de germination sont incapable de faire la fécondation. Il faut donc au préalable que le mycélium primaire trouve une racine, fasse un mycélium secondaire qui gagne l''îlot de la femelle pour féconder. Hors, ces zones mâles et femelles sont très éloignées l'une de l'autre.
Dans ce cas, les apports de spores ne servent donc à rien. De même que pour les femelles. Elles sont capables de virer toutes les truffes dans un îlot donné sans avoir besoin de la moindre spore.
Le mycélium serait donc capable de voyager sur de grandes distances à son échelle sans les spores. Comment? C'est la question.
Fred
Dans ce cas, les apports de spores ne servent donc à rien. De même que pour les femelles. Elles sont capables de virer toutes les truffes dans un îlot donné sans avoir besoin de la moindre spore.
Le mycélium serait donc capable de voyager sur de grandes distances à son échelle sans les spores. Comment? C'est la question.
Fred