Toutefois, il peut être nécessaire pour le renouvellement racinaire de laisser effectuer aux racines une pousse annuelle sans perturbation, qui correspondrait à la pousse des feuilles au printemps. Imaginons que cette pousse permette l'émission des racines fines annuelles. Pourquoi la perturber en taillant dès avril?
Ensuite, il est probable que l'arbre, une fois ces racines annuelles formées, consacre son énergie en surplus à la croissance en longueur. Et c'est là qu'il faut intervenir.
Il en faut un peu mais pas trop. Une progression des brûlés est souhaitable. Angellozzi en a une et il se garde d'ailleurs bien de travailler la zone. Entre parenthèse, avec le système de butte de castine, on n'a aucune visibilité sur le brûlé et sa progression. On est aveugle et c'est bien embêtant car on travaille cette zone allègrement alors qu'il ne faudrait sans doute pas ; encore un handicap de l'argile. Fin de parenthèse.
Donc à moment donné, intervention de la taille pour stopper la machine et plus qu'une croissance en longueur, obtenir comme avec les parties aériennes une croissance en diamètre ou augmenter les exsudats racinaires?
Mais là encore, c'est un bien joli film qu'on se fait. Il va être impératif de se pencher sur les rythmes de croissance des racines pour mieux les aborder. Et oui, la racine, encore la racine, toujours la racine...
Bonne conférence aux chanceux qui vont y assister demain.

Fred