méthode Angellozzi colloque de Sarlat
Modérateurs : jacques 37, galistruffe, phil, uncinat55
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Bonjour Joël et vous tous
Les fumiers compostés et compactés sont sans doute bien différents les uns des autres.
Tout d'abord origine et quantité de paille utilisée.
Ensuite ovin ou équin, la différence est sans doute importante. L'ovin est donné beaucoup plus riche en potasse, est-ce cela qui fait une différence essentielle ?
Pour l'exemple que tu as cité Joël, il ne faut pas oublier les interventions sur le racinaire. Cela aurait-il été différent s'il n'y avait pas eu ce genre d'intervention ???
Il serait intéressant d'en faire le constat.
Joël quelle différence ferais tu, entre :
Fumier d'ovin composté et fumier équin composté ???
N'est-ce pas le rapport carbone sur azote (C/N) qui fait la différence.
Je pense qu'il peut également y avoir pas mal de différences entre plusieurs compostes.
Quelle est la composition du composte employé ?
Et encore une fois je reviens sur la nature du sol. Pour l'emploi d'un même apport, quel qu'il soit, les compositions des sols doivent avoir leur importance !!!
Désolé de compliquer les éventuelles certitudes .... :wub:
Mais nous savons tous, qu'elles n'existent toujours pas dans le monde trufficole. :happy:
Les fumiers compostés et compactés sont sans doute bien différents les uns des autres.
Tout d'abord origine et quantité de paille utilisée.
Ensuite ovin ou équin, la différence est sans doute importante. L'ovin est donné beaucoup plus riche en potasse, est-ce cela qui fait une différence essentielle ?
Pour l'exemple que tu as cité Joël, il ne faut pas oublier les interventions sur le racinaire. Cela aurait-il été différent s'il n'y avait pas eu ce genre d'intervention ???
Il serait intéressant d'en faire le constat.
Joël quelle différence ferais tu, entre :
Fumier d'ovin composté et fumier équin composté ???
N'est-ce pas le rapport carbone sur azote (C/N) qui fait la différence.
Je pense qu'il peut également y avoir pas mal de différences entre plusieurs compostes.
Quelle est la composition du composte employé ?
Et encore une fois je reviens sur la nature du sol. Pour l'emploi d'un même apport, quel qu'il soit, les compositions des sols doivent avoir leur importance !!!
Désolé de compliquer les éventuelles certitudes .... :wub:
Mais nous savons tous, qu'elles n'existent toujours pas dans le monde trufficole. :happy:
Jacques 37
L'exemple de Joël est très intéressant; il démontre que lorsque le sol n'est plus assez actif ("terre morte"), il n'y a de production truffière. Quand on cave en sauvage, on perçoit bien ces variations de milieu et là où la végétation est caractéristique de ces milieux complètement bloqués. Un apport organique accompagné du travail du sol, suffit à relancer la machine. C'est un peu le même cas si vous plantez après une friche ou la végétation est très pauvre. Un apport de fumier composté avant travail du sol fera le plus grand bien.
Renlo
Renlo
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Bonjour stef@
Je ne vais pas répondre à la place de renlo ... :wub:
Mon humble avis est, encore une fois, nature de ton sol. Et là, ????
J'ai pour ma part suivi un conseil donné par Pierre S.....T il y a quelques années.
J'ai effectué quelques trous à 1 ou 2 mètres de quelques plants tout nouvellement introduits, et j'y ai mis quelques pelletées de crottin de cheval.
Pour les résultats il faudra encore attendre ...:unsure:
Je ne vais pas répondre à la place de renlo ... :wub:
Mon humble avis est, encore une fois, nature de ton sol. Et là, ????
J'ai pour ma part suivi un conseil donné par Pierre S.....T il y a quelques années.
J'ai effectué quelques trous à 1 ou 2 mètres de quelques plants tout nouvellement introduits, et j'y ai mis quelques pelletées de crottin de cheval.
Pour les résultats il faudra encore attendre ...:unsure:
Jacques 37
oui ! l'emploie de cette fertilisation est dans un cadre bien spécifiquejacques 37 a écrit :.....Pour l'exemple que tu as cité Joël, il ne faut pas oublier les interventions sur le racinaire. Cela aurait-il été différent s'il n'y avait pas eu ce genre d'intervention ???
Il serait intéressant d'en faire le constat.
joël l'a trés bien précisé
c'est une truffière plantée ,entretenue par taille et travail du sol ,ayant eu un succès de production mélano évident mais affectée par un baisse de vigueur végétative et une baisse de rendement sans pour autant ,avoir viré aux autres tuber ou contaminants ,avec un milieu encore assez ouvert et donnant espoir d'une continuité de production mélano
c'est une réponse expérimentale LOGIQUE à une problématique spécifique
ce n'est pas une incitation à fertiliser une jeune plantation qui ne produit pas encore
oui ,surement une importance ,mais on expérimente par tâtonnementjacques 37 a écrit :Et encore une fois je reviens sur la nature du sol. Pour l'emploi d'un même apport, quel qu'il soit, les compositions des sols doivent avoir leur importance !!!
Désolé de compliquer les éventuelles certitudes .... :wub:
Mais nous savons tous, qu'elles n'existent toujours pas dans le monde trufficole. :happy:
faut avoir la main légère et connaitre son sol et son évolution et la réaction de celui ci ,que ce soit pour l'arrosage ,la période de travail ou autres
Salut à tous,
benoit a très bien répondu, utilisation spécifique pour une situation bien précise...
Je ne m'interresse que peu à la quantité produite par parcelle pour intervenir, car en général quand le mal est là il est trop tard pour agir....
La parcelle ainsi traitée n'a pas subi de baisse significative de rendement, elle produit mélano exclusivement et a été maintenue avec des arbres de hauteur max 2,20m
Tu as raison jacques, pas de certitudes en trufficulture..... sauf une, un arbre qui produit est un arbre conquérent... il "gagne" sur le milieu environnant...
quand la végétation commence à diminuer, quand il n'y a plus d'espace disponible, ou plus rien à manger et à boire, c'est foutu pour mélano....
mon but est de lui maintenir de la vigueur tout en réduisant sa pousse toutes les années, pour que le plus longtemps possible il lui reste de l'espace à conquérir.
Plusieurs possibilitées d'interventions sont alors possibles, et effectivement tout dépend du milieu et du sol...
Perso, compte tenu de ce que je sais de mon sol et de mes expérience passées, c'est à partir de la taille des racines que je raisonne la taille des branches et pas le contraire, j'essaie de maintenir un équilibre à partir de ce que j'ai fait sur les racines.... j'essaie de maintenir des arbres "poussant" que je réduits chaque années.
Pour moi la seule difficultée est de contenir la taille de l'arbre le plus possible (pour que la production perdure), et en même temps de garder une pousse vigoureuse; dans le cas ou il y aurait eu un manque de végétation du à une intervention trop "dure", il faut compenser... c'est ce que j'ai tenté de faire par une petite fertilisation.... et c'est ça qui est concluant.
L'O...ALP c'est du fumier de mouton à 80/100 composition: 2/1/2 , c'est léger comme fertilisation... j'ai fait ce choix parce que par chez moi toutes les truffières naturelles étaient autrefois des parcours pour les moutons, donc à priori sans effet négatif sur la truffe.... (peut être même positif... qui sait)
Mais encore une fois peu m'importe l'interet d'une fertilisation pour la fructification truffière, l'important étant le controle végétatf de l'arbre hôte.
Voili voilou :rolleyes:
joel
benoit a très bien répondu, utilisation spécifique pour une situation bien précise...
Je ne m'interresse que peu à la quantité produite par parcelle pour intervenir, car en général quand le mal est là il est trop tard pour agir....
La parcelle ainsi traitée n'a pas subi de baisse significative de rendement, elle produit mélano exclusivement et a été maintenue avec des arbres de hauteur max 2,20m
Tu as raison jacques, pas de certitudes en trufficulture..... sauf une, un arbre qui produit est un arbre conquérent... il "gagne" sur le milieu environnant...
quand la végétation commence à diminuer, quand il n'y a plus d'espace disponible, ou plus rien à manger et à boire, c'est foutu pour mélano....
mon but est de lui maintenir de la vigueur tout en réduisant sa pousse toutes les années, pour que le plus longtemps possible il lui reste de l'espace à conquérir.
Plusieurs possibilitées d'interventions sont alors possibles, et effectivement tout dépend du milieu et du sol...
Perso, compte tenu de ce que je sais de mon sol et de mes expérience passées, c'est à partir de la taille des racines que je raisonne la taille des branches et pas le contraire, j'essaie de maintenir un équilibre à partir de ce que j'ai fait sur les racines.... j'essaie de maintenir des arbres "poussant" que je réduits chaque années.
Pour moi la seule difficultée est de contenir la taille de l'arbre le plus possible (pour que la production perdure), et en même temps de garder une pousse vigoureuse; dans le cas ou il y aurait eu un manque de végétation du à une intervention trop "dure", il faut compenser... c'est ce que j'ai tenté de faire par une petite fertilisation.... et c'est ça qui est concluant.
L'O...ALP c'est du fumier de mouton à 80/100 composition: 2/1/2 , c'est léger comme fertilisation... j'ai fait ce choix parce que par chez moi toutes les truffières naturelles étaient autrefois des parcours pour les moutons, donc à priori sans effet négatif sur la truffe.... (peut être même positif... qui sait)
Mais encore une fois peu m'importe l'interet d'une fertilisation pour la fructification truffière, l'important étant le controle végétatf de l'arbre hôte.
Voili voilou :rolleyes:
joel