De mon coté après plusieurs essais ( écorce de pins , coquilles de noisettes ,) de puis 2 ans je rempli mes pochons avec des bouchons de liège . Ils ont plusieurs avantage : peu de rétention d'eau de pluie , un pois assez faible lors de la mise en place et des enlèvements et la réutilisation sur plusieurs années .
Bien sur le principal est d'avoir les bouchons , mais dans les régions viticoles il est possible de s'approvisionner auprès des professionnels avec modération bien sur !
Bernard
Ne craigniez pas d'être lents , craignez seulement d'être à l'arrêt !
Bonjour Quiotas, les feuilles de platanes sont comme vernissées et laissent beaucoup plus passer l'eau que la paille de blé. De plus c'est très léger, imputrescible et ça a un pouvoir anti-germinatif.
A ce jour c'est ce qui me donne les meilleurs résultats.
Je considère comme une certitude la nécessité des paillages en climat méditerranéen, après on n'a certainement pas encore trouvé le meilleur en terme d'efficacité et de facilité d'emploi.
Il y a 15 ans que je fais des essais je trouve que ça progresse sans pour autant me satisfaire
Alain
Le type et l'utilisation des paillages peuvent avoir des résultats différents voire contradictoires à la simple modifcation d'un paramètre ou même de simples détails.
Je prend un exemple avec mes voilages sur cagettes à une douzaine de cm de hauteur qui n'avaient pas donné des résultats probants en comparaison des pochons. Samedi chez Thierry ses voilages à quelques cm seulement du sol sont performants même sans irrigation dans son type de sol (apparemment dépression par effet venturi favorable).
Autre exemple avec les pochons. Je testai cette méthode avec satisfaction quand sur le forum il y a quelques années un membre qu'on ne voit plus (David Ventoux) avait dit qu'il ne fallait pas que le paillage soit en contact avec le sol sous peine de favoriser d'autres champignons. J'avais trouvé la remarque pertinente et l'année suivante j'ai mis dessous des cales en polysthyrène de 7cm. Résultat catastrophique il y a eu un effet de tuyère avec le vent qui m'a tout desséché et j'ai eu ma plus petite récolte cette année là.
La solution la plus facile à mettre en oeuvre à grande échelle semble être le géotextile (bidim imperméable ou chanvre ). Dans ce cas les deux Fred et Stef qui utilisent ce procédé pourront développer leur intérêt et leurs inconvénients.
Continuons d'expérimenter et de partager nos résultats pour avancer.
Alain
Oui ce n'est pas évident de trouvé le paillage idéal.
Les trufficulteurs aveyronnais essaye les paillage de theirry Gauche,dont Féfé.
Faire des truffes sans eaux c'est formidable mais pour avoir vue ces plantation j'ai vite compris que ce n'étais pas le mêmes combat sur son terrains est le mien.
Sur nos causses maigre,des sol très léger et avec une croissance faible des arbres je pense qu'il faut des paillage qui favorise plus les remonter d'eau,donc au plus près du sol.
Tu touches un point crucial et souvent complexe : trouver le paillage idéal pour la trufficulture, surtout quand on a des terroirs très différents.
L'approche de Thierry Gauche est très intéressante, et l'idée de faire des truffes sans apport d'eau supplémentaire fait rêver. Cependant, tu as raison, les conditions de sol jouent un rôle déterminant. Ce qui fonctionne sur un type de terrain ne sera pas forcément adapté à un autre.
Sur les causses maigres avec des sols légers et une croissance plus lente des arbres, ta réflexion sur un paillage favorisant les remontées capillaires d'eau est très pertinente. Un paillage trop épais ou trop aéré pourrait au contraire bloquer ces remontées, ce qui serait contre-productif dans des conditions déjà sèches.
As-tu déjà expérimenté certains types de paillages plus près du sol ou as-tu des pistes sur des matériaux qui pourraient aider à cette remontée d'eau dans tes conditions ?
Au plaisir de partager nos expériences sur ce sujet passionnant !
Oui j'ai essayé plusieurs types de paillage, et certains mon donné des résultats plus ou moins satisfaisant.
Mais le paillage reste complexe, il faut les poser au bon moment c'est à dire pas trops tôt ou trops tard,pareil au moment où il faut les enlever.
Quand tu ne peux pas toujours être sur ta truffière il faut qu'il laisse passer l'eau en cas d'orage, ou d'arrosage sans avoir à les enlever.
Chez moi malgré les paillages je suis obligé d'arroser, les années tres sèche, mais il est vrai qu'ils permettent de gagner quelques jours.
Pour moi les paillages qui mon donné des résultats sont:
-Jutes directement sur le sol
-geotextile blanc,direct sur le sol
Pour ses 2 types de paillages il faut prévoir de les enlever en cas de pluie ou d'arrosage en micro aspersion car l'eau ne les traverse pas bien.
Ou arrosage à la lance,ça traverse mieux.
-Foin dans filets
- branchages (buis, genêt)
Ces 2 paillages n'ont pas besoins d'être enlever en cas de pluie ou arrosage.
Le foin directement sur le sol en paillages intégrale peu être intéressant, mais c'est un paillages très puissant qui conserve beaucoup d'humidité, à réservé pour une période de canicule et à ne pas laisser en place trop longtemps.
Voilà pour mon cas,chez moi.
Pour la truffes il est intéressant d'avoir des périodes sèche et des périodes humide.
Les paillages, c'est un pari au doigt mouillé sur les naissances et le temps de l'automne et un boulot de dingue tout l'été pour les mettre ou les sortir.
Perso je pense qu' on se trompe sur le besoin de réchauffement pour les naissances, j' ai deux brulés dont un en plein bois plein nord l' autre bord de chemin plein nord qui produisent en même temps que mes arbres mieux exposés
Oui on dit... Mais on dit tellement de choses sur la truffe. En fait on ne sait pas grand chose quand au rôle des températures. Pour l'humidité, on commence à avoir des pistes mais pour la chaleur on n'a aucune valeur limite.
En plus, les températures instantanées jouent sûrement un rôle mais on peut aussi imaginer que la quantité accumulée de chaleur, le nombre de degrés jours, peut aussi avoir une importance.
Bref on est dans le brouillard même si on sait que quand il fait très chaud, elles aiment pas du tout.
Tu as bien fait, trois jours au moins au dessus de 30, ça risque faire du dégât dans la population de truffettes. On est dans une période très sensible.