Bonsoir à tous, je reviens d'un petit périple du côté de Sarlat, j'aurai peut-être dû d'ailleurs vous prévenir auparavant afin d'avoir quelques conseils au niveau taille, mais j'y ai pensé trop tard; bref, donc en visitant quelques lieux incontournables, j'ai eu l'occasion de voir quelques truffières (c'est vrai que vous n'avez pas beaucoup de pissenlits!) mais ce qui m'a surpris, c'est de voir la proximité (à plusieurs centaines de mètres tout de même )de parcelle boisé contenant beaucoup de chataigniers. Ais-je mal vu? La nature du terrain peut-elle varier aussi rapidement?
Quoiqu'il en soit, vous avez de la chance d'avoir une aussi belle région.
Dan.
chataignier et plantation
Modérateurs : jacques 37, galistruffe, phil, uncinat55
En Périgord, on a des placages sableux ou argileux sidérolithiques. En gros, le sous-sol est calcaire mais la dégradation de la roche mère a laissé de temps en temps de petites épaisseurs de sable ou d'argiles qui suffisent à la végétation silicicole pour s'installer.
On peut donc avoir dur la même parcelle, des truffes, des morilles, des cèpes et des girolles.
Fred
On peut donc avoir dur la même parcelle, des truffes, des morilles, des cèpes et des girolles.
Fred
Salut
Oui parfois c'est étonnant de voir à quel point le sol change vite à qq mètres de distance. Il y a qq jours, lors d'une balade en VTT avec des potes, on est tombé sur une enclave d'à peine un demi-hectare de sol acide (chataigniers + bruyères) en plein milieu d'un vaste plateau très calcaire avec plein de vieilles truffières. Ce qui était encore plus surprenant, c'est qu'à la limite entre les deux zones, il y avait deux brûlés qui étaient manifestement associés à des chataigniers ! La prochaine fois que j'y passe, si je n'oublie pas mon numérique, je vous mettrais des photos.
A+
PS pour melano : j'espère que tu as trouvé le temps d'aller faire un tour sur les place à Mousserons de la St Georges car ils sont de sortis depuis une ou deux semaines. Miam.
Oui parfois c'est étonnant de voir à quel point le sol change vite à qq mètres de distance. Il y a qq jours, lors d'une balade en VTT avec des potes, on est tombé sur une enclave d'à peine un demi-hectare de sol acide (chataigniers + bruyères) en plein milieu d'un vaste plateau très calcaire avec plein de vieilles truffières. Ce qui était encore plus surprenant, c'est qu'à la limite entre les deux zones, il y avait deux brûlés qui étaient manifestement associés à des chataigniers ! La prochaine fois que j'y passe, si je n'oublie pas mon numérique, je vous mettrais des photos.
A+
PS pour melano : j'espère que tu as trouvé le temps d'aller faire un tour sur les place à Mousserons de la St Georges car ils sont de sortis depuis une ou deux semaines. Miam.
phil
aucune morille chez moi cette année, par contre, depuis 3 semaines, je me régale moi aussi avec les omellettes de mousserons.phil a écrit :PS pour melano : j'espère que tu as trouvé le temps d'aller faire un tour sur les place à Mousserons de la St Georges car ils sont de sortis depuis une ou deux semaines. Miam.
JM
Salut
Pour illustrer ce que nous disions plus haut sur la proximité entre truffière et terrain acide, voici un exemple :

Le bois à l'arrière de la zone "brûlée" est principalement constitué de chênes et de chataigniers. Les touffes de végétation sombres sur le petit talus entre le brûlé et le bois, c'est de la bruyère (plante particulièrement acidophile). A cet endroit, le sol est sableux en surface (tout petits grains de silices).
A+
Pour illustrer ce que nous disions plus haut sur la proximité entre truffière et terrain acide, voici un exemple :
Le bois à l'arrière de la zone "brûlée" est principalement constitué de chênes et de chataigniers. Les touffes de végétation sombres sur le petit talus entre le brûlé et le bois, c'est de la bruyère (plante particulièrement acidophile). A cet endroit, le sol est sableux en surface (tout petits grains de silices).
A+
phil