actualité scientifique autour de la truffe
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Re: actualité scientifique autour de la truffe
Un grand merci Joel pour c'est éclaircissement.
Du coup si c'est du Ag .....en interne je commence à être plus méfiant ......
Cdlt. Jcr
Du coup si c'est du Ag .....en interne je commence à être plus méfiant ......
Cdlt. Jcr
Si tes résultats ne sont pas à la hauteur de tes espérances dis toi que le grand chêne aussi, un jour a été un gland.
Re: actualité scientifique autour de la truffe
Bonjour Joël,
Oui je te confirme qu'il faut être motivé pour bosser dans la recherche publique en ce moment, je ne suis pas à l'INRA mais au CNRS est c'est malheureusement exactement la même chose, on passe plus de temps à chercher des financements et rendre des comptes qu'à réellement chercher. Et le plus gros pb est qu'avec les coupes successives dans le budget public les choses empirent, cela devient très difficile de décrocher des financements, et cela est sans parler du recrutement dans les laboratoires de recherche qui est aujourd'hui quasi nul....
Joseph
Oui je te confirme qu'il faut être motivé pour bosser dans la recherche publique en ce moment, je ne suis pas à l'INRA mais au CNRS est c'est malheureusement exactement la même chose, on passe plus de temps à chercher des financements et rendre des comptes qu'à réellement chercher. Et le plus gros pb est qu'avec les coupes successives dans le budget public les choses empirent, cela devient très difficile de décrocher des financements, et cela est sans parler du recrutement dans les laboratoires de recherche qui est aujourd'hui quasi nul....
Joseph
Re: actualité scientifique autour de la truffe
Bonjour Joseph,
j'avais déjà une idée sur la chose avant de découvrir la réalité qui est encore pire....... on est à la limite de ne plus pouvoir rien faire et il est clair que des chercheurs publient uniquement pour publier.... histoire de dire qu'ils font encore quelque chose !! c'est terrible......
Joel
j'avais déjà une idée sur la chose avant de découvrir la réalité qui est encore pire....... on est à la limite de ne plus pouvoir rien faire et il est clair que des chercheurs publient uniquement pour publier.... histoire de dire qu'ils font encore quelque chose !! c'est terrible......
Joel
Re: actualité scientifique autour de la truffe
oui Joel malheureusement les choses ne vont pas dans le bon sens. Malgré tout je reste persuadé qu'il est toujours possible de faire du bon travail, mais pour cela il faut être dans une structure importante, qui ait "du poids" et être sur une thématique de recherche porteuse.
Je ne connais pas bien le milieu recherche autour de la truffe mais ce qui est sur c'est qu'il y a peu de laboratoires en france travaillant sur cette thématique et aujourd'hui pour avoir de bon financements il faut des collaborations solides entre labos. Dans ce contexte, une possibilité serait de postuler sur un projet européen en collaborant avec des labos italiens et espagnols par exemple mais encore faut il que la thématique trufficulture trouve un écho auprès des politiques...
Il y a d'un autre coté les recherches privées des pépis notamment qui font avancer les choses mais leurs découvertes ne nous parviennent que très partiellement (ils n'ont pas vocation à les divulguer). C'est vrai que tout cela est bien difficile et il faudrait vraiment un poids politique pour aider au développement de la recherche en trufficulture en France. Sans cela, malgré toute la bonne volonté, nous aurons du mal à avancer.
Joseph
Je ne connais pas bien le milieu recherche autour de la truffe mais ce qui est sur c'est qu'il y a peu de laboratoires en france travaillant sur cette thématique et aujourd'hui pour avoir de bon financements il faut des collaborations solides entre labos. Dans ce contexte, une possibilité serait de postuler sur un projet européen en collaborant avec des labos italiens et espagnols par exemple mais encore faut il que la thématique trufficulture trouve un écho auprès des politiques...
Il y a d'un autre coté les recherches privées des pépis notamment qui font avancer les choses mais leurs découvertes ne nous parviennent que très partiellement (ils n'ont pas vocation à les divulguer). C'est vrai que tout cela est bien difficile et il faudrait vraiment un poids politique pour aider au développement de la recherche en trufficulture en France. Sans cela, malgré toute la bonne volonté, nous aurons du mal à avancer.
Joseph
Re: actualité scientifique autour de la truffe
C'est très bien d'avoir toutes les versions. Merci Joël d'avoir apporté la vision du pôle de Nancy. J'avais eu des échos par d'autres chercheurs du pôle public ailleurs en France et ce n'était pas du tout la version qu'ils avançaient.
Le gâteau à l'air petit pour l'argent à consacré à la trufficulture. Et certains se plaignent de ne pas avoir de part du tout...
Fred
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Fred
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Re: actualité scientifique autour de la truffe
Bonsoir Joel
C'est - il confié sur les axes de recherches actuels ?
Les bactéries sont elles aux programmes ?
Jm
C'est - il confié sur les axes de recherches actuels ?
Les bactéries sont elles aux programmes ?
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VAUCLUSE PIEDS DU VENTOUX NORD
"quoique l'on dise ou que l'on fasse le cul du rabassier sentira toujours le thym"
"quoique l'on dise ou que l'on fasse le cul du rabassier sentira toujours le thym"
Re: actualité scientifique autour de la truffe
Bonsoir,
Joseph,c'est ce qui vient de se faire,une subvention européenne attribuée à l'Espagne,l’Italie et à la France pour la recherche en commun sur la truffe,cette année,mais comment cela va fonctionner?
Lubin
Joseph,c'est ce qui vient de se faire,une subvention européenne attribuée à l'Espagne,l’Italie et à la France pour la recherche en commun sur la truffe,cette année,mais comment cela va fonctionner?
Lubin
Re: actualité scientifique autour de la truffe
Bonsoir Lubin,
merci de l'info, si les fonds ont été attribués c'est très bien! En général pour la suite c'est très encadré et suivi par les instances concernées, les laboratoires sont tenus de suivre les axes présentés dans le projet accepté. Pour ce type de projet le rôle de chaque labo est bien défini dés le départ et ils en est de même pour les sommes allouées à chacun. Après je suis d'accord avec toi, il est difficile de prédire le degré d'interactions qu'il y aura entre les labos concernés (sais tu lesquels c'est?) et la réussite du projet en est fortement dépendante. Néanmoins,par expérience, le montage du projet et sa rédaction est déjà un très bon test et révélateur de la volonté d'interaction des labos.
Connais tu les axes sur lesquels ils vont bosser?
merci
Joseph
merci de l'info, si les fonds ont été attribués c'est très bien! En général pour la suite c'est très encadré et suivi par les instances concernées, les laboratoires sont tenus de suivre les axes présentés dans le projet accepté. Pour ce type de projet le rôle de chaque labo est bien défini dés le départ et ils en est de même pour les sommes allouées à chacun. Après je suis d'accord avec toi, il est difficile de prédire le degré d'interactions qu'il y aura entre les labos concernés (sais tu lesquels c'est?) et la réussite du projet en est fortement dépendante. Néanmoins,par expérience, le montage du projet et sa rédaction est déjà un très bon test et révélateur de la volonté d'interaction des labos.
Connais tu les axes sur lesquels ils vont bosser?
merci
Joseph
Re: actualité scientifique autour de la truffe
Bonjour
Si un projet européen associant plusieurs universités et labos vient d'être retenu et financé (c'est déjà en soi un bonne nouvelle), il est certain qu'un travail en amont a été fait avec rédaction d'un projet, tâches à réaliser par chaque équipe, et définition des livrables avec un timing associé. Et il y aura un suivi régulier de l'avancé du projet à la fois au travers de rencontres entre les labos partenaires (tous les 6 mois peut être) ainsi qu'un suivi par l'organisme qui a attribué les fonds (au niveau européen je ne sais pas qui assume ce suivi).
Du coup, j'imagine que chaque labo a demandé des moyens en termes de financement de chercheur (thésards, post-doc, ...), de moyens pour l'achat de matériels, de frais de mission pour les déplacements aux réunions d'avancement du projet et la participation à des conférences etc ...
Mais il ne faut pas s'attendre à voir les résultats de ces travaux publiés avant pas mal de temps, en général plutôt vers la fin du projet (qui dure 3 à 4 ans je dirai).
Si un projet européen associant plusieurs universités et labos vient d'être retenu et financé (c'est déjà en soi un bonne nouvelle), il est certain qu'un travail en amont a été fait avec rédaction d'un projet, tâches à réaliser par chaque équipe, et définition des livrables avec un timing associé. Et il y aura un suivi régulier de l'avancé du projet à la fois au travers de rencontres entre les labos partenaires (tous les 6 mois peut être) ainsi qu'un suivi par l'organisme qui a attribué les fonds (au niveau européen je ne sais pas qui assume ce suivi).
Du coup, j'imagine que chaque labo a demandé des moyens en termes de financement de chercheur (thésards, post-doc, ...), de moyens pour l'achat de matériels, de frais de mission pour les déplacements aux réunions d'avancement du projet et la participation à des conférences etc ...
Mais il ne faut pas s'attendre à voir les résultats de ces travaux publiés avant pas mal de temps, en général plutôt vers la fin du projet (qui dure 3 à 4 ans je dirai).
phil
Re: actualité scientifique autour de la truffe
Bonjour,
Je le sais par une personne très proche d'un chercheur qui en fait parti,mais je ne sais pas sur quels axes.
Lubin
Je le sais par une personne très proche d'un chercheur qui en fait parti,mais je ne sais pas sur quels axes.
Lubin
Re: actualité scientifique autour de la truffe
Bonjour à tous,
Leromain, sans porteurs de projets et les financements qui vont avec, à Nancy on ne peut travailler que sur la génétique, c'est le seul outil valable dont ils disposent..... on est très très loin de la trufficulture.
Avec des porteurs de projets il y a des trufficulteurs volontaires, des axes de travail, et des sous pour se déplacer et aller voir les choses sur place.....
Même la petite truffière de Romainville (qui appartient à un particulier) est à une heure de route.....3/4 arbres "bon producteurs".... impossible de multiplier les manips..... tout ce qu'on peut y faire c'est de l'observation, des relevés de t° et hydrométriques, des prélèvements pour suivi de MAT1/MAT2.... et encore heureux qu'elle existe !!!!!
Tout ce dont on dispose aujourd'hui en matière de trufficulture ne vient que des projets qui ont été initiés par la FFT et le financement des régions depuis longtemps, le pôle de l'INRA de Nancy n'est utile à la trufficulture que si on sait s'en servir.....
L'INRA est dédiée à la recherche agricole, la truffe n'a jamais été une production agricole, il a fallu Michel pour faire passer la chose et obtenir les aides de la PAC, avant rien du tout.....ensuite ça dépend des productions, pour la recherche OGM il y a des sous, pour l'oignon et l'ail on a fermé les services, il n'y a plus de recherche.
Le contexte est général, en Italie la recherche a longtemps été en pointe sur la truffe, pas moins de 10 universités bossaient sur le sujet, aujourd'hui on en entend plus parler, peut être deux ou trois... en fait on en sait rien...
Joel
Leromain, sans porteurs de projets et les financements qui vont avec, à Nancy on ne peut travailler que sur la génétique, c'est le seul outil valable dont ils disposent..... on est très très loin de la trufficulture.
Avec des porteurs de projets il y a des trufficulteurs volontaires, des axes de travail, et des sous pour se déplacer et aller voir les choses sur place.....
Même la petite truffière de Romainville (qui appartient à un particulier) est à une heure de route.....3/4 arbres "bon producteurs".... impossible de multiplier les manips..... tout ce qu'on peut y faire c'est de l'observation, des relevés de t° et hydrométriques, des prélèvements pour suivi de MAT1/MAT2.... et encore heureux qu'elle existe !!!!!
Tout ce dont on dispose aujourd'hui en matière de trufficulture ne vient que des projets qui ont été initiés par la FFT et le financement des régions depuis longtemps, le pôle de l'INRA de Nancy n'est utile à la trufficulture que si on sait s'en servir.....
L'INRA est dédiée à la recherche agricole, la truffe n'a jamais été une production agricole, il a fallu Michel pour faire passer la chose et obtenir les aides de la PAC, avant rien du tout.....ensuite ça dépend des productions, pour la recherche OGM il y a des sous, pour l'oignon et l'ail on a fermé les services, il n'y a plus de recherche.
Le contexte est général, en Italie la recherche a longtemps été en pointe sur la truffe, pas moins de 10 universités bossaient sur le sujet, aujourd'hui on en entend plus parler, peut être deux ou trois... en fait on en sait rien...
Joel
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Re: actualité scientifique autour de la truffe
Joel
Ok on comprend mieux qu'on patinne dans la semoule, à ce rythme apres les italiens les espagnols vont nous devancer sans soucis car j'ai entendu dire qu'ils se donnent les moyens aussi ?
Jm
Ok on comprend mieux qu'on patinne dans la semoule, à ce rythme apres les italiens les espagnols vont nous devancer sans soucis car j'ai entendu dire qu'ils se donnent les moyens aussi ?
Jm
VAUCLUSE PIEDS DU VENTOUX NORD
"quoique l'on dise ou que l'on fasse le cul du rabassier sentira toujours le thym"
"quoique l'on dise ou que l'on fasse le cul du rabassier sentira toujours le thym"
Re: actualité scientifique autour de la truffe
Bonjour à tous,
Jm, concernant l'Italie il n'y a plus d'argent pour la recherches, c'est cuit..... c'est un pays qui a de gros problèmes économiques, c'est la misère pour l'éducation, les lycées, les universités....
Pour l'Espagne c'est différent, ils ont su créer une filière professionnelle, ça crée de l'économie pour le pays, ça fait revivre des territoires.... donc les pouvoir publics investissent aussi, c'est un cercle vertueux.
Voilà le type de réponse que CM reçois lorsqu'il tente d'obtenir des moyens: "........Par ailleurs, la faiblesse principale du projet se situe au niveau de la généricité des résultats d’une recherche portant sur un secteur très spécialisé. Le comité constate que les possibilités de transférer à d’autres secteurs / filières les résultats obtenus ne sont que très faiblement envisagées.
Enfin, le comité d’évaluation a estimé que le coût du projet est très élevé pour une recherche qui porte exclusivement sur un secteur très spécialisé : ce coût paraît notamment très élevé par rapport au poids économique de cette filière
Voilà, c'est clair et édifiant...... quelle est l'économie générée par la trufficulture en France ? quel est le retour sur investissement pour les pouvoirs public des précédents programmes d'aides (exonération de taxes foncière, aide à la plantation, recherche....) ?
Ou sont les trufficulteurs qui reversent la TVA sur leurs ventes ? ou sont ceux qui déclarent leurs revenus ?
Au fait..... ou sont les trufficulteurs qui souhaitent réellement qu'on fasse de la recherche ? à part ici sur le forum et parmi ses lecteurs ? ou quelques syndicats locaux très dynamiques ?
La trufficulture Française a donc ce qu'elle mérite !!! c'est bien dommage pour ceux qui se remuent tous les jours pour faire bouger les lignes (je ne parle pas pour moi), mais il en est ainsi..... au final bien heureux celui qui peut lire l'Anglais et Espagnol, et pour ceux qui ne s'y sont pas encore mis n'hésitez plus.....
Joel Gravier, en direct de Carpentras pour GROSSESTRUFFESINFO

Jm, concernant l'Italie il n'y a plus d'argent pour la recherches, c'est cuit..... c'est un pays qui a de gros problèmes économiques, c'est la misère pour l'éducation, les lycées, les universités....
Pour l'Espagne c'est différent, ils ont su créer une filière professionnelle, ça crée de l'économie pour le pays, ça fait revivre des territoires.... donc les pouvoir publics investissent aussi, c'est un cercle vertueux.
Voilà le type de réponse que CM reçois lorsqu'il tente d'obtenir des moyens: "........Par ailleurs, la faiblesse principale du projet se situe au niveau de la généricité des résultats d’une recherche portant sur un secteur très spécialisé. Le comité constate que les possibilités de transférer à d’autres secteurs / filières les résultats obtenus ne sont que très faiblement envisagées.
Enfin, le comité d’évaluation a estimé que le coût du projet est très élevé pour une recherche qui porte exclusivement sur un secteur très spécialisé : ce coût paraît notamment très élevé par rapport au poids économique de cette filière
Voilà, c'est clair et édifiant...... quelle est l'économie générée par la trufficulture en France ? quel est le retour sur investissement pour les pouvoirs public des précédents programmes d'aides (exonération de taxes foncière, aide à la plantation, recherche....) ?
Ou sont les trufficulteurs qui reversent la TVA sur leurs ventes ? ou sont ceux qui déclarent leurs revenus ?
Au fait..... ou sont les trufficulteurs qui souhaitent réellement qu'on fasse de la recherche ? à part ici sur le forum et parmi ses lecteurs ? ou quelques syndicats locaux très dynamiques ?
La trufficulture Française a donc ce qu'elle mérite !!! c'est bien dommage pour ceux qui se remuent tous les jours pour faire bouger les lignes (je ne parle pas pour moi), mais il en est ainsi..... au final bien heureux celui qui peut lire l'Anglais et Espagnol, et pour ceux qui ne s'y sont pas encore mis n'hésitez plus.....
Joel Gravier, en direct de Carpentras pour GROSSESTRUFFESINFO





Re: actualité scientifique autour de la truffe
bonjour joel,
pour le raisin de table, les fruits, c est un peu pareil.
certe ils arrivent encore a tirer quelques budgets, mais sur peu de sujet .
dans le reste du monde, ce sont d enormes boites privées qui font la recherche varietale .
ensuite, quand tu veux introduire la variété en france, ils te disent, ok, a condition que ca passe par une structure " carré " et qu un retour sur les ventes soit fait au createur, en general autour de 5 %, et un minimun de XX ha soit planté d un coup ou sur quelques années .
bref, encore quelques années, et pour avoir accés aux nouvelles variétées au top de la remuneration et du commerce, il faudra etre en structure commerciale forte et avoir un bon porte feuille.
les autres patinerons dans la semoule, ou aurons quelques micros niches .
ca va donc dans le sens que tu decrit joel .
trufou
pour le raisin de table, les fruits, c est un peu pareil.
certe ils arrivent encore a tirer quelques budgets, mais sur peu de sujet .
dans le reste du monde, ce sont d enormes boites privées qui font la recherche varietale .
ensuite, quand tu veux introduire la variété en france, ils te disent, ok, a condition que ca passe par une structure " carré " et qu un retour sur les ventes soit fait au createur, en general autour de 5 %, et un minimun de XX ha soit planté d un coup ou sur quelques années .
bref, encore quelques années, et pour avoir accés aux nouvelles variétées au top de la remuneration et du commerce, il faudra etre en structure commerciale forte et avoir un bon porte feuille.
les autres patinerons dans la semoule, ou aurons quelques micros niches .
ca va donc dans le sens que tu decrit joel .
trufou
Re: actualité scientifique autour de la truffe
Tout à fait Trufou,
Le contexte est général et c'est pour cette raison qu'il faudrait maintenir la recherche publique.
Le "privé" c'est le "privé", tu n'y accèdes que si tu cumules les critères requis.....en gros si économiquement tu apportes quelque chose.
L'autre soucis c'est que dans le privé quand ça roule on investi rapidement, ça se justifie économiquement, fiscalement, techniquement.... on a pas besoin de réfléchir longtemps.... tandis que dans le public pour avoir du matos de dernière génération il faut monter des dossier, pleurer un peu partout (c'est même devenu un réflexe), et à la limite quand on a enfin le budget, le matériel convoité est déjà obsolète....
On perd beaucoup de temps, et le privé grignote, grignote..... s'impose par son niveau de compétence...
Soit tu roules avec le système..... soit tu es a la rue.....mais bon, d'autres voies sont possibles, il faut oser le faire mais on peut en sortir de ce système, ça demande un haut niveau de compétence mais c'est possible.
Joel
Le contexte est général et c'est pour cette raison qu'il faudrait maintenir la recherche publique.
Le "privé" c'est le "privé", tu n'y accèdes que si tu cumules les critères requis.....en gros si économiquement tu apportes quelque chose.
L'autre soucis c'est que dans le privé quand ça roule on investi rapidement, ça se justifie économiquement, fiscalement, techniquement.... on a pas besoin de réfléchir longtemps.... tandis que dans le public pour avoir du matos de dernière génération il faut monter des dossier, pleurer un peu partout (c'est même devenu un réflexe), et à la limite quand on a enfin le budget, le matériel convoité est déjà obsolète....
On perd beaucoup de temps, et le privé grignote, grignote..... s'impose par son niveau de compétence...
Soit tu roules avec le système..... soit tu es a la rue.....mais bon, d'autres voies sont possibles, il faut oser le faire mais on peut en sortir de ce système, ça demande un haut niveau de compétence mais c'est possible.
Joel