envahissement par la brumale
Modérateurs : phil, uncinat55, jacques 37, galistruffe
-
- Membre
- Messages : 197
- Inscription : 09 janv. 2009 15:58
- Localisation : ardèche (proche d montelimar)
quelles attitudes adopter pour remedier à ce probleme ?
sur une plantation (plants inra) qui a 12ans ....beaucoup de brumales, terrain argilo calcaire exposé nord est .... je vais essayer le chaulage répété sur plusieurs années consécutives quel peut en être le risque étant donné que je récolte 80% de brûmales ?
le Ph actuel est de 7.8 est- il possible de le monter au delà de 8 ? la melano a-t-elle une chance de reprendre le dessus ?
si vous avez une expérience a ce sujet vos réponses seront les bienvenues
jc
sur une plantation (plants inra) qui a 12ans ....beaucoup de brumales, terrain argilo calcaire exposé nord est .... je vais essayer le chaulage répété sur plusieurs années consécutives quel peut en être le risque étant donné que je récolte 80% de brûmales ?
le Ph actuel est de 7.8 est- il possible de le monter au delà de 8 ? la melano a-t-elle une chance de reprendre le dessus ?
si vous avez une expérience a ce sujet vos réponses seront les bienvenues
jc
-
- Membre
- Messages : 4039
- Inscription : 03 août 2007 16:24
- Localisation : Nord Touraine
Bonjour Jclo et bienvenu sur le Forumjclo a écrit :quelles attitudes adopter pour remedier à ce probleme ?
sur une plantation (plants inra) qui a 12ans ....beaucoup de brumales, terrain argilo calcaire exposé nord est .... je vais essayer le chaulage répété sur plusieurs années consécutives quel peut en être le risque étant donné que je récolte 80% de brûmales ?
le Ph actuel est de 7.8 est- il possible de le monter au delà de 8 ? la melano a-t-elle une chance de reprendre le dessus ?
si vous avez une expérience a ce sujet vos réponses seront les bienvenues
jc
C'est vrai on lit souvent que lorsque la brumale s'est installée, elle a fait fuir la mélano... Mais tu trouveras sur le site beaucoup d'exemples ou chacun parle de ces expériences entre brumale et mélano. Le terrain argilo calcaire semble être plus propice pour la brumale. Ceci étant dans certains milieux ouverts, la mélano s'y plait bien également. Donc ne désespère pas, je te souhaite une bonne et saine lecture sur le site. Bonne découverte du site et aux prochains échanges, les collègues ne vont pas tarder a se manifester.
Jacques 37
Bonjour Jclo et bienvenue chez les grossestruffes.
pour moi, deux solutions :
- soit tu veux de la mélano à tout prix et tu arraches tout et tu replantes mais en changeant ta conduite (analyse des causes de la contamination et remédiation). Cela peut passez par l'arrêt du travail du sol, le drainage, l'amendement en sable, gravier calcaire, la conduite sur bute drainante...
- soit tu considères ta parcelle comme une bonne oportunité de produire de la brumale (qui cette année se vend relativement bien) et tu la conduit en fonction pour produire de la belle brumale.
Car à mon avis, tu peux toujours amender pour faire monter ton pH au delà de 8 voire plus haut. Au delà d'une certaine valeur, tu vas limiter la fructification des brumales mais ce n'est pas pour cela que tu feras revenir les mélanos car vraissemblablement, elle n'est plus assez virulente ou présente sur les racines.
Fred
pour moi, deux solutions :
- soit tu veux de la mélano à tout prix et tu arraches tout et tu replantes mais en changeant ta conduite (analyse des causes de la contamination et remédiation). Cela peut passez par l'arrêt du travail du sol, le drainage, l'amendement en sable, gravier calcaire, la conduite sur bute drainante...
- soit tu considères ta parcelle comme une bonne oportunité de produire de la brumale (qui cette année se vend relativement bien) et tu la conduit en fonction pour produire de la belle brumale.
Car à mon avis, tu peux toujours amender pour faire monter ton pH au delà de 8 voire plus haut. Au delà d'une certaine valeur, tu vas limiter la fructification des brumales mais ce n'est pas pour cela que tu feras revenir les mélanos car vraissemblablement, elle n'est plus assez virulente ou présente sur les racines.
Fred
- jeanmidu24
- Membre
- Messages : 4218
- Inscription : 31 oct. 2008 14:58
- Localisation : perigord vert (paussac)
salut JC, quels sont les essences d'arbre que tu as? le noisetier n'est pas très fidèle à la mélano...
D'autre part travaille-tu mécaniquement ton terrain? il semble que cela favoriserai la production de brumale?
quelle densité de plantation?
quel environnement?
quel precédent culural?
autant de questions qui peuvent te permettre d'essayer de comprendre la cause de cette production de brumales
D'autre part travaille-tu mécaniquement ton terrain? il semble que cela favoriserai la production de brumale?
quelle densité de plantation?
quel environnement?
quel precédent culural?
autant de questions qui peuvent te permettre d'essayer de comprendre la cause de cette production de brumales
Jeanmi,
-
- Membre
- Messages : 197
- Inscription : 09 janv. 2009 15:58
- Localisation : ardèche (proche d montelimar)
merçi pour ces réponses ... je vais donc préciser un peu les choses tout dabord ce sont des terrains argilo calcaires ( l'analyse dit texture: limono argilo sableuse ) dont calcaire total 570 g/kg ( trés élevé ) calcaire actif 125 g/kg (élevé) sables grossiers 63g/kg sables fins 166g/kg limons grossiers 155g/kg limons fins 342g/kg argile274g/kg Matière organique 13 g/kg carbone 7.6g/kg trés faible en phosphore et magnesie !
Ces terrains sont assez profond (+de 70cm de terre ) s'essorant assez bien puisqu'en terrasse !
le souci majeur je pense vient du fait e l'exposition nord-est et en flanc de colline donc vite à l'ombre à partir de 16h une majeure partie de l'année ....donc présence de mousses ...
Ces terrrains étaient cultivés précédement a la plantation (céréales et foin en alternance )
l'entretien de la plantation s'est borné au deherbage chimique a partir de la 2eme année de plantation et ce pendant 3-4ans ensuite pas de travail du sol depuis (peutêtre aussi un enherbement excessif a-t-il favorisé la brumale)
quelques noisetiers intercalés n'ont surement pas arrangés la situation ,je vais de toutes façons les supprimer (même si c'est trop tard ) les plants sont assez serrés tous les 4m sur le rang et 5m entre ligne ...
je ne crois pas qu'il soit bon de travailler le sol car risque de dissemination encore plus importante des spores de brumale
mais peut-être par contre eliminer totalement herbe et feuilles afin de supprimer le plus possible de Mo ...
j'ai lu je ne sais si c'est sur ce forum que certains observaient que la brumale fructifiait en surface et la melano plus profondement (un travail superficiel du sol favoriserai donc la destruction du micelium lié à la brumale ?) en premettant l'installation ensuite de la melano plus profondement ??? y a-t-il des retours d'observations sur cela ?
c'est aussi parce que j'ai lu qu'a partir d'un certain taux de ph élevé , la melano etait plus à même de se défendre face à "l'agressivité " de la brumale que j'ai donc décidé d'essayer d'augmenter le ph cela aura -t-il un effet ? c'etait donc pour avoir votre avis que j'ai mis cela sur le forum !
j'ai peur tout de même pour répondre à l'ami Mélano que le seul fait d'arracher et de replanter ne regle pas le probleme car les spores dans le sol seront bien toujours presentes !
je précise aussi que cette plantation entre juste en production et certains arbres ne se sont pas encore déclarés, et il ya des brulés magnifiques depuis 2ans j'ai lu aussi que la brumale ne faisait pas trop de brulés franc ce qui signifierai donc que de la melano est bien presente sur les brulés une autre raison pour moi d'être patient avant d'arracher .... enfin la mélano se trouve aussi à l'etat naturel sur les terrains environnants !
Ce qui me rend un peu dubitatif sur la qualité des plants produits à cette époque ( 1986)
voilà un peu les précisions que j'avais à faire ....bien entendu toutes les expériences que vous avez vécues , les résultats que vous avez peut-être obtenus face à ce fléau qu'est la brumale m'interressent car pour moi produire de la brumale n'est pas valorisant ....et ce n'est pas une question de rentabilité mais je suis assez gourmet alors vous savez manger de la "muquée " trés peu pour moi !
amitiés a tous d'un Ardèchois
Ces terrains sont assez profond (+de 70cm de terre ) s'essorant assez bien puisqu'en terrasse !
le souci majeur je pense vient du fait e l'exposition nord-est et en flanc de colline donc vite à l'ombre à partir de 16h une majeure partie de l'année ....donc présence de mousses ...
Ces terrrains étaient cultivés précédement a la plantation (céréales et foin en alternance )
l'entretien de la plantation s'est borné au deherbage chimique a partir de la 2eme année de plantation et ce pendant 3-4ans ensuite pas de travail du sol depuis (peutêtre aussi un enherbement excessif a-t-il favorisé la brumale)
quelques noisetiers intercalés n'ont surement pas arrangés la situation ,je vais de toutes façons les supprimer (même si c'est trop tard ) les plants sont assez serrés tous les 4m sur le rang et 5m entre ligne ...
je ne crois pas qu'il soit bon de travailler le sol car risque de dissemination encore plus importante des spores de brumale
mais peut-être par contre eliminer totalement herbe et feuilles afin de supprimer le plus possible de Mo ...
j'ai lu je ne sais si c'est sur ce forum que certains observaient que la brumale fructifiait en surface et la melano plus profondement (un travail superficiel du sol favoriserai donc la destruction du micelium lié à la brumale ?) en premettant l'installation ensuite de la melano plus profondement ??? y a-t-il des retours d'observations sur cela ?
c'est aussi parce que j'ai lu qu'a partir d'un certain taux de ph élevé , la melano etait plus à même de se défendre face à "l'agressivité " de la brumale que j'ai donc décidé d'essayer d'augmenter le ph cela aura -t-il un effet ? c'etait donc pour avoir votre avis que j'ai mis cela sur le forum !
j'ai peur tout de même pour répondre à l'ami Mélano que le seul fait d'arracher et de replanter ne regle pas le probleme car les spores dans le sol seront bien toujours presentes !
je précise aussi que cette plantation entre juste en production et certains arbres ne se sont pas encore déclarés, et il ya des brulés magnifiques depuis 2ans j'ai lu aussi que la brumale ne faisait pas trop de brulés franc ce qui signifierai donc que de la melano est bien presente sur les brulés une autre raison pour moi d'être patient avant d'arracher .... enfin la mélano se trouve aussi à l'etat naturel sur les terrains environnants !
Ce qui me rend un peu dubitatif sur la qualité des plants produits à cette époque ( 1986)
voilà un peu les précisions que j'avais à faire ....bien entendu toutes les expériences que vous avez vécues , les résultats que vous avez peut-être obtenus face à ce fléau qu'est la brumale m'interressent car pour moi produire de la brumale n'est pas valorisant ....et ce n'est pas une question de rentabilité mais je suis assez gourmet alors vous savez manger de la "muquée " trés peu pour moi !
amitiés a tous d'un Ardèchois
Les expériences menées par l'URTA sur une parcelle produisant de la brumale, arrachée pour replanter derrière en mélano ont permis de revenir à une production de mélano.j'ai peur tout de même pour répondre à l'ami Mélano que le seul fait d'arracher et de replanter ne regle pas le probleme car les spores dans le sol seront bien toujours presentes !
Tandis que la moitié de la parcelle laissée comme témoin avec les arbres d'origine produit encore et toujours des brumales.
Il s'agit d'une expérience menée chez B Glaudon à Nadaillac (24). Dans ce test, les apports de calcaire n'ont pas non plus permis de changer quoi que ce soit vis à vis de la brumale. Une fois qu'elle est après les racines c'est irréversible si la mélano a disparu.
Il faudrait pour revenir en arrière que la mélano soit sur les racines et recréer les conditions favorables (cas observé sur la truffière expérimentale de Chartrier (19) ).
Pour moi, si tu as des arbres qui brulent mais qui ne se sont pas encore déclarés ni en mélano ni en brumales, et que tu te contrefous de récolter brumale, il faut privilégier ces arbres en premier.
Si tu as des noisetiers à coté, tu les vires. Pour recréer des conditions favorables à mélano, ouvre le milieu au maximum. Si tu as des arbres qui produisent brumale à coté, coupe les. Tu pourrais aussi faire une sorte de barrière chimique à brumale et faisant monter le pH tout autour de ces arbres. Attention au sens de la pente. La brumale se répand dans le sens de la pente...
Ton milieu semble trop fermé pour mélano. En dessus de 40% d'ombre au sol, avec soleil au zénith, le milieu est trop fermé pour mélano... Si c'est ton cas, vire un arbre sur deux ou taille.
Sinon, tu arraches et tu replantes. La brumale n'est pas forcement invasive mais elle arrive lorsque les conditions ne sont pas favorables pour une mélano virulente qui fera le ménage.
Fred
-
- Membre
- Messages : 197
- Inscription : 09 janv. 2009 15:58
- Localisation : ardèche (proche d montelimar)
bonjour et merci Fred pour ces précisions ....
Concernant le noisetier ...la destruction par motoculteur des racines superficielles donc des racines mycorisées avec réensemencement par des spores mélanos a-t-il une chance d'inverser sensiblement le rapport brûmale - mélano , en termes de quantité de truffes récoltées sur l'arbre ainsi traité ?
Concernant le noisetier ...la destruction par motoculteur des racines superficielles donc des racines mycorisées avec réensemencement par des spores mélanos a-t-il une chance d'inverser sensiblement le rapport brûmale - mélano , en termes de quantité de truffes récoltées sur l'arbre ainsi traité ?
Si le milieu ne change pas la réponse est clairement non. Si tu n'as pas la mélano, c'est que les conditions actuelles ne lui plaisent pas.
J'ai fait l'autre jour une comparaison truffe / truite, ça va me resservir pour illustrer cet exemple. Tu as actuellement un ruisseau dans lequel tu n'as que des poissons moins exigeants que la truite en terme de milieu (la brumale). En fait, il ne plait pas aux truites.
Tu pourras remettre toutes les truites que tu veux, elles partiront vers l'amont ou vers l'aval parce que le ruisseau ne leur va pas (manque d'eau l'été, eau trop chaude, pas de gravier pour pondre...).
Remet ton milieu en état (eau fraiche, oxygénée toute l'année sur un fond en gravier), tu auras des truites à profusion surement même sans en lâcher.
Ben pour la mélano, c'est pareil, il faut travailler sur le milieu d'accueil du champignon et le choisir / le rendre propice pour qu'elle se développe. Sinon, ce sont des champignons pas forcement envhissants mais opportunistes qui vont en profiter pour s'installer (la brumale).
Lorsque les gens qui veulent de la truffe auront compris la nécessité d'avoir un milieu de grande qualité pour avoir de la mélano, la trufficulture en France aura fait un grand pas.
Fred
J'ai fait l'autre jour une comparaison truffe / truite, ça va me resservir pour illustrer cet exemple. Tu as actuellement un ruisseau dans lequel tu n'as que des poissons moins exigeants que la truite en terme de milieu (la brumale). En fait, il ne plait pas aux truites.
Tu pourras remettre toutes les truites que tu veux, elles partiront vers l'amont ou vers l'aval parce que le ruisseau ne leur va pas (manque d'eau l'été, eau trop chaude, pas de gravier pour pondre...).
Remet ton milieu en état (eau fraiche, oxygénée toute l'année sur un fond en gravier), tu auras des truites à profusion surement même sans en lâcher.
Ben pour la mélano, c'est pareil, il faut travailler sur le milieu d'accueil du champignon et le choisir / le rendre propice pour qu'elle se développe. Sinon, ce sont des champignons pas forcement envhissants mais opportunistes qui vont en profiter pour s'installer (la brumale).
Lorsque les gens qui veulent de la truffe auront compris la nécessité d'avoir un milieu de grande qualité pour avoir de la mélano, la trufficulture en France aura fait un grand pas.
Fred
Ces critères de qualité d'un milieu d'une grande qualité doit varier d'un trufficulteur à l'autre. Pour moi c'est un milieu :
- avec une grande biodiversité, très vivant, peu modifié par l'intervention humaine (culture intensive ou pesticides).
- un sol calcaire, drainant
- un milieu très très ouvert, sans haies forêt dans l'entourage immédiat avec des plants très espacés (8X8 ou 8X10)
Mais comme les copains..., je ne détiens pas la vérité.
Fred
- avec une grande biodiversité, très vivant, peu modifié par l'intervention humaine (culture intensive ou pesticides).
- un sol calcaire, drainant
- un milieu très très ouvert, sans haies forêt dans l'entourage immédiat avec des plants très espacés (8X8 ou 8X10)
Mais comme les copains..., je ne détiens pas la vérité.
Fred
-
- Membre
- Messages : 4039
- Inscription : 03 août 2007 16:24
- Localisation : Nord Touraine
Et je me permets Fred d'ajouter : L'OBSERVATIONmelano a écrit :Ces critères de qualité d'un milieu d'une grande qualité doit varier d'un trufficulteur à l'autre. Pour moi c'est un milieu :
- avec une grande biodiversité, très vivant, peu modifié par l'intervention humaine (culture intensive ou pesticides).
- un sol calcaire, drainant
- un milieu très très ouvert, sans haies forêt dans l'entourage immédiat avec des plants très espacés (8X8 ou 8X10)
Mais comme les copains..., je ne détiens pas la vérité.
Fred
On a tous des biotopes différents et d'un endroit à l'autre d'une parcelle, les conditions peuvent être complètement différentes.
Donc l'observation est de tout instant et ce sont sans doute des milliers d'informations qui sont nécessaires à la compréhension d'où cette difficulté à la compréhension du milieu, favorable ou non.
Jacques 37
-
- Membre
- Messages : 197
- Inscription : 09 janv. 2009 15:58
- Localisation : ardèche (proche d montelimar)
bien sûr Fred ! mais pas seulement .... car me semble -t-il en observant bien ce qui se passe sur ma plantation , mais aussi sur d'autres plantation voisines mais d'expositions differentes , il y a aussi les mêmes problèmes et je crois vraiment qu' une partie de la solution est donnée dans ce que tu écrivais toi mêmeLorsque les gens qui veulent de la truffe auront compris la nécessité d'avoir un milieu de grande qualité pour avoir de la mélano, la trufficulture en France aura fait un grand pas.
je veux dire par là que j'ai des gros doutes sur la qualité des plants qui avaient étés mis en place à l'époque . Car si on arrive a produire de la mélano sur le même terrain en arrachant des plants qui étaient contaminés par la brumale ca signifie une chose importante la QUALITE ou le TAUX de mycorrization des plants par le type de truffe que l'on souhaite produire est PRIMORDIALE ...Les expériences menées par l'URTA sur une parcelle produisant de la brumale, arrachée pour replanter derrière en mélano ont permis de revenir à une production de mélano.
Tandis que la moitié de la parcelle laissée comme témoin avec les arbres d'origine produit encore et toujours des brumales.
personnellement maintenant je ne plante plus que des plants de 2 ans provenant de pépiniéristes réputés pour leur sérieux (et ils sont rares ) !
ces plants ont un taux de mycorrization bien plus élevé que les plants d'un an et sont donc plus a même de resister au départ a des conditions peut-être moins favorables a mélano !
je ne parlerai pas de la contamination dès le départ sur le plant lui même car on entre là dans une polémique sans fin ! mais il faut être bien conscient que c'est courant ou que ca l'a été ( je me souvient avoir vu des truffes, immatures , pourries , gelées (dans un sac en jute ) prètent a partir dans une pépinière nationale très connue pour la fabrication de plants ) on peut bien imaginer la suite comment faire pour trier une a une ce mélange plus ou moins déjà putréfié !!!! ....je pense qu'actuellement les plants sont de bien meilleure qualité ...
Il faut donc quand même pas trop s'étonner de voir de la Brûmale apparaître dans des plantations qui ont étés réalisées sur des terrains auparavant cultivés en céréales donc pas succeptibles d'être contaminés comme les défriches !
jc
Il est probable que la qualité des plants a évolué dans le bon sens depuis ta plantation initiale.jclo a écrit :bien sûr Fred ! mais pas seulement .... car me semble -t-il en observant bien ce qui se passe sur ma plantation , mais aussi sur d'autres plantation voisines mais d'expositions differentes , il y a aussi les mêmes problèmes et je crois vraiment qu' une partie de la solution est donnée dans ce que tu écrivais toi mêmeLorsque les gens qui veulent de la truffe auront compris la nécessité d'avoir un milieu de grande qualité pour avoir de la mélano, la trufficulture en France aura fait un grand pas.je veux dire par là que j'ai des gros doutes sur la qualité des plants qui avaient étés mis en place à l'époque . Car si on arrive a produire de la mélano sur le même terrain en arrachant des plants qui étaient contaminés par la brumale ca signifie une chose importante la QUALITE ou le TAUX de mycorrization des plants par le type de truffe que l'on souhaite produire est PRIMORDIALE ...Les expériences menées par l'URTA sur une parcelle produisant de la brumale, arrachée pour replanter derrière en mélano ont permis de revenir à une production de mélano.
Tandis que la moitié de la parcelle laissée comme témoin avec les arbres d'origine produit encore et toujours des brumales.
personnellement maintenant je ne plante plus que des plants de 2 ans provenant de pépiniéristes réputés pour leur sérieux (et ils sont rares ) !
ces plants ont un taux de mycorrization bien plus élevé que les plants d'un an et sont donc plus a même de resister au départ a des conditions peut-être moins favorables a mélano !
je ne parlerai pas de la contamination dès le départ sur le plant lui même car on entre là dans une polémique sans fin ! mais il faut être bien conscient que c'est courant ou que ca l'a été ( je me souvient avoir vu des truffes, immatures , pourries , gelées (dans un sac en jute ) prètent a partir dans une pépinière nationale très connue pour la fabrication de plants ) on peut bien imaginer la suite comment faire pour trier une a une ce mélange plus ou moins déjà putréfié !!!! ....je pense qu'actuellement les plants sont de bien meilleure qualité ...
Il faut donc quand même pas trop s'étonner de voir de la Brûmale apparaître dans des plantations qui ont étés réalisées sur des terrains auparavant cultivés en céréales donc pas succeptibles d'être contaminés comme les défriches !
jc
je porte à ta connaissance ,un petit écrit de Sourzat concernant le désherbage chimique....
...apparition de Brumale sur des faux brulés fait au glyphosate autour de chène non micorhyzé !afin de tromper des braconiers......
....récolte de brumales sous une clôture électrique régulièrement "nettoyée au désherbant" ,le long d'un chemin bordant des chènes non micorhyzé....
à mon avis ,il va falloir devenir prudent avec les désherbants ,créer de la matière organique morte artificiellement au pied de plants micorhyrisés avec un effet sur la vie microbienne....
-
- Membre
- Messages : 3261
- Inscription : 07 janv. 2007 17:49
Mouais, ce qui fait salement réfléchir, c'est les résultats des plantations des plants pièges non myco qui se sont avérés plus myco mélano et moins brumale que les plants mycos mélano d'à coté dans certaines expériences, les plants contrôlés deux fois mélano qui donnent brumale et plus récemment des gens qui m'ont affirmé que des plants myco indicum donnent mélano et brumale (la myco "chine" disparaissant très rapidement dans le sol pour être remplacée par les espèces localement adaptées).
Bref, on planterait des glands ou des noisettes seules, on aurait peut-être les mêmes résultats.
Fred
Bref, on planterait des glands ou des noisettes seules, on aurait peut-être les mêmes résultats.
Fred