pancho a écrit :d abord tous les brûlés ne sont pas producteurs ,
analyses des brûlés pour savoir quel champignon c est installé
Ca je l'avais bien compris pour autant si on exclut le cas où d'autre champignons que les tubers sont responsables des brûlés je serais tenté de faire l'analyse suivante : un brûlé apparaît lorsque le mycelium truffier s'est installé et a fait son office. La fructification est le résultat d'un état précis du sol. permettez-moi de formuler deux hypothèses (issues de mes dernières lectures sur le forum)
La première : la fructification intervient car le mycelium truffier par son action a grandement contribué a un état d'équilibre favorable à l'apparition de tuber.
La deuxième : la fructification est indépendante de l'action du mycelium et est le résultat d'un stress qui pousse le mycelium a "fructifier" pour assurer sa reproduction.
Des avis ??
galistruffe a écrit :la progression du brulé suivant le chevelue racinaire , le seul moyen que nous avons trouvé a le contenir est la hauteur de l arbre .jerome
Bonsoir Jérome ... apparemment les avis divergent sur les conséquences présumées d'une taille sur le développement racinaire ... certaines essences semblent y répondre mieux que d'autres. Que pensez-vous de l'idée de pouvoir contenir le développement du brûlé par une taille racinaire à l'aplomb de la frondaison de l'arbre (pour des arbres adultes) en complément de mesures de taille aérienne ?? Ca commencerait par l'établissement d'une zone travaillée d'un certain diamètre qui coinciderait avec la future zone de production une fois que l'arbre aurait atteint le volume souhaité ...
Jérôme te répondra plus tard.... s'il en a le temps car maintenant la saison est lancée et avant de disparaitre moi même je te livre ma réflexion.
Pour tes deux hypothèses je ne répondrai pas, pour moi elles sont fausses mais ce n'est pas important..... par contre tu ne peux pas couper tes racines à l'aplomb de la frondaison, la production va bien au delà.... mais tout ça c'est de la "théorie", ça me gène....
Un procédé cultural ne peut se gérer que par l'expérience acquise, c'est ce que je me tue à dire depuis un certain temps....
Etre "informé" au départ est une très bonne chose, mais il n'y a que l'expérience pour avancer, entretient tes arbres, élimine l'herbe autour, irrigues et surtout empêche tes arbres de devenir des peupliers..... un jour tu produiras des truffes et en fonction de ce que tu as observé tu pourras commencer à réfléchir à ce que tu peux améliorer, tu seras le seul à savoir....
Perso c'est ce que j'ai fait.... et après avoir amélioré chez moi j'ai cherché à savoir s'il était possible de faire la même chose ailleurs, ça a marché mais c'était avec le même type de sol et les mêmes conditions de milieu... donc j'ai poussé de plus en plus loin, pour découvrir au final que suivant les conditions de sol et de milieu il était parfois tout aussi bien de ne rien faire du tout.... mis à part entretenir la plantation.... mais dans tous les cas la finalité est celle ci : de l'eau juste ce qu'il faut, un sol meuble, un bon renouvellement racinaire et des arbres qui poussent lentement.... soit ça se passe naturellement comme ça, soit c'est toi qui va "forcer" les choses....
Joêl et autres
excellent résumé en 20 lignes de dizaines de livres, il faut se forger tout seul en choisissant une ou plusieurs lignes directrices.
Bonne saison trufficole
jm
VAUCLUSE PIEDS DU VENTOUX NORD
"quoique l'on dise ou que l'on fasse le cul du rabassier sentira toujours le thym"
de passage rapide sur la parcelle pour repérer les passages de rongeurs indésirables , j'ai été attiré par l'absence de neige autour de certains arbres Faut-il y voir un début d'activité du mycélium ?? ou bien .... rien du tout ??? Je joins quelques photos, vous me direz ce que vous en pensez ... ce qui m'a intrigué c'est que ça n'est pas pareil partout .....
DSC_0023.JPG
Si on prend celui là comme témoin....
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Celui-ci juste à côté est plus dégarni
DSC_0031.JPG
idem pour celui-là
Mais est-ce seulement possible vu l'âge des arbres ? Plantés en octobre 2013
C'est surtout lié à l'effet du vent combiné à l'effet butte. La neige ne s'est pas déposée à l'ombre des protection et elle s'est moins déposée sur les buttes (dépôt préférentiel dans les creux).
De plus, la neige commence toujours à fondre sur les pentes en raison de l'angle d'incidence plus favorable par rapport aux rayons du soleil qui amène l'énergie.
Mais tu as raison, il faut rester observateur et on dirait bien qu'ils brûlent.
Il a été dit il n'y a pas longtemps que le mycélium en conditions favorables progressait de 44cm par jour.
Depuis 15 mois, l'espace proche autour du plant a sans aucun doute pu être colonisé.
Je n'irais pas par contre jusqu'à affirmer que c'est l'activité mycélienne directement qui chauffe suffisamment le sol pour faire fondre la neige.
Les amendements et le travail du sol jouent aussi un rôle.
Ben moi je dirais juste que vu que le tour de l'arbre est travailler donc très oxygéner en dessous et vu qu'un brûler a melano et très aérer aussi ( terre très souple) on peut en conclure que vu que la meilleure isolation reste l'air et bien la partie qui va dégèler le plus rapidement c'est l'endroit travailler/ ou le brûler dû à l'isolation dû a l'oxygène en dessous ...
rien d'affirmatif dans ma conclusion juste une réflexion. ..
stef@
Voir aussi les rangs de vigne travaillées même effet cependant avec la neige ce matin sur 250 arbres j'ai observé des petites parcelles avec la neige autour des arbres et d'autres non
Pour ma part je parie aussi sur un effet du travail du sol. La neige venait de l'ouest (gauche des photos) et donc à l'est les protections ont réduit le dépot de neige je suis d'accord aussi. Cependant, tous les arbres et bosquets sont travaillés de la même façon et si on regarde les deux photos des deux bosquets, il y en a un qui est plus marqué que l'autre .... Espoir et optimisme sont donc de rigueur !
Les taupinières et autour, la neige fond plus vite, à cause notamment à cause le la couleur de la terre foncée qui absorbe bien mieux les rayons de chaleur.
Dans la vie tout n'est qu'une histoire de dosage , encore faut-il avoir le courage d'oser doser !
disons que si sur ces arbres là je m'aperçois qu'au printemps ils nécessitent peu ou pas de désherbage .... ça fera un signe de plus qui ira dans le sens du brûlé
A tous
constat:
en effet sur les brûlés la neige fond plus rapidement qu'à côté même travaillé au griffon....
je n'ai pas la conclusion scientifique !!!!
jm
VAUCLUSE PIEDS DU VENTOUX NORD
"quoique l'on dise ou que l'on fasse le cul du rabassier sentira toujours le thym"
L'action du champignon élève la température du sol, je l'ai lu je sais plus où. Dans quelle proportion ? je ne pense pas que ça ait été déjà mesuré ???
En tous cas c'est très net : à travail égal et malgré une nuit glaciale, au petit matin certaines zones enneigées ont continué à régresser là où d'autres ne bougent pas. Sur les arbres plantés en septembre, pas de signes de fonte généralisée.
Mais c'est la régression de la végétation au printemps qui confirmera ou pas la présence du brûlé. Je croise les doigts !
pour autant si on exclut le cas où d'autre champignons que les tubers sont responsables des brûlés je serais tenté de faire l'analyse suivante : un brûlé apparaît lorsque le mycelium truffier s'est installé et a fait son office. La fructification est le résultat d'un état précis du sol. permettez-moi de formuler deux hypothèses (issues de mes dernières lectures sur le forum)
, j'ai été attiré par l'absence de neige autour de certains arbres 
Faut-il y voir un début d'activité du mycélium ?? ou bien .... rien du tout ??? 
Je joins quelques photos, vous me direz ce que vous en pensez ... ce qui m'a intrigué c'est que ça n'est pas pareil partout .....