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les grands chantiers et la météo ?

Publié : 08 juin 2013 13:51
par tikka
http://www.centre-presse.fr/article-240 ... ruffe.html

La LGV en terrain "truffé"
Les grands chantiers peuvent-ils perturber les productions locales? Météo France mène une étude aux confins de l'Indre-et-Loire et de la Vienne pour répondre à l'inquiétude des trufficulteurs.
Un chantier pharaonique dont il convient de mesurer les conséquences sur l'environnement. (Photo d'archives NR)
Un chantier pharaonique dont il convient de mesurer les conséquences sur l'environnement.
(Photo d'archives NR)

On se souvient de la polémique qui a opposé les promoteurs de la LGV aux trufficulteurs de Marigny-Marmande, commune d'Indre-et-Loire à la frontière de la Vienne. Ces derniers redoutent que le chantier ait des conséquences, notamment hydriques, sur la situation des truffières qui bordent la ligne.
Ils estiment que le suivi de l'impact sur les cultures n'est pas garanti. On en serait aujourd'hui à une situation de blocage et ce serait par avocats interposés que les choses vont ? ou ne vont pas ? se régler.

Et si la solution venait... de Météo France? Responsable de la station de Parçay-Meslay, Dominique Gourdon explique que les météorologues sont souvent mis à contribution pour jauger les effets des chantiers d'envergure.

La crainte de modifications climatiques

Il y a quelques années déjà, lors de la réalisation de l'A 85, cinq stations météos dont une implantée sur le plateau, à hauteur de Saint-Michel-sur-Loire, avaient été installées dans le secteur afin de mesurer les écarts de température entre ce plateau et les vignes attenantes.
« Les viticulteurs craignaient alors que l'ouverture d'une tranchée ne draine de l'air froid qui se serait abattu sur leurs vignes. On avait mesuré les températures jusqu'à dix mètres de profondeur », explique Dominique Gourdon.
Il précise qu'une procédure analogue avait été mise en place lors de la réalisation de l'autoroute de Toulouse (Haute-Garonne). Cette fois-là, ce n'était pas les viticulteurs du Bourgueillois mais ceux de Bergerac (Dordogne) qui craignaient des modifications climatiques.
A Marigny-Marmande, ce n'est pas tant une baisse des températures qu'un assèchement des parcelles que redoutent les producteurs.
« Nous avons installé trois stations sur trois parcelles différentes. Nous en sommes actuellement à la première étape, l'étude des conditions initiales. Quand le déblai sera creusé, on passera à l'étape suivante. »
Le patron de la station de Parçay-Meslay explique qu'il est également possible de modéliser le fonctionnement hydraulique d'une parcelle: « Par la suite, on procédera à l'enregistrement de données-minute afin de mesurer l'importance des brassages d'air lors du passage du TGV. »
A noter que ces investigations ne s'arrêtent pas là: « Pour que les truffes arrivent à maturité, il faut qu'il y ait des orages à la bonne saison, c'est-à-dire en été. On va donc aussi s'assurer que la présence des lignes électriques permettant d'alimenter la ligne n'entraîne pas non plus de bouleversement de ce côté-là. »
Est-ce que ce sera suffisant pour rassurer les trufficulteurs?

Re: les grands chantiers et la météo ?

Publié : 09 juin 2013 10:30
par jjr24
Bonjour Tikka,

Merci pour ces infos qui me font écrire : "quant on veut, on peut"; se donner les moyens de la recherche :| :!:
CordialementJJR24