Nutrition carbonée de l'ascocarpe de truffe.
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Re: Nutrition carbonée de l'ascocarpe de truffe.
Tout dépend du but recherché. Si c'est de limiter à mort la croissance de l'arbre coûte que coûte, il faudrait en théorie tailler, pour les producteurs formés, toutes les pousses dès le début.
Toutefois, il peut être nécessaire pour le renouvellement racinaire de laisser effectuer aux racines une pousse annuelle sans perturbation, qui correspondrait à la pousse des feuilles au printemps. Imaginons que cette pousse permette l'émission des racines fines annuelles. Pourquoi la perturber en taillant dès avril?
Ensuite, il est probable que l'arbre, une fois ces racines annuelles formées, consacre son énergie en surplus à la croissance en longueur. Et c'est là qu'il faut intervenir.
Il en faut un peu mais pas trop. Une progression des brûlés est souhaitable. Angellozzi en a une et il se garde d'ailleurs bien de travailler la zone. Entre parenthèse, avec le système de butte de castine, on n'a aucune visibilité sur le brûlé et sa progression. On est aveugle et c'est bien embêtant car on travaille cette zone allègrement alors qu'il ne faudrait sans doute pas ; encore un handicap de l'argile. Fin de parenthèse.
Donc à moment donné, intervention de la taille pour stopper la machine et plus qu'une croissance en longueur, obtenir comme avec les parties aériennes une croissance en diamètre ou augmenter les exsudats racinaires?
Mais là encore, c'est un bien joli film qu'on se fait. Il va être impératif de se pencher sur les rythmes de croissance des racines pour mieux les aborder. Et oui, la racine, encore la racine, toujours la racine...
Bonne conférence aux chanceux qui vont y assister demain.
Fred
Toutefois, il peut être nécessaire pour le renouvellement racinaire de laisser effectuer aux racines une pousse annuelle sans perturbation, qui correspondrait à la pousse des feuilles au printemps. Imaginons que cette pousse permette l'émission des racines fines annuelles. Pourquoi la perturber en taillant dès avril?
Ensuite, il est probable que l'arbre, une fois ces racines annuelles formées, consacre son énergie en surplus à la croissance en longueur. Et c'est là qu'il faut intervenir.
Il en faut un peu mais pas trop. Une progression des brûlés est souhaitable. Angellozzi en a une et il se garde d'ailleurs bien de travailler la zone. Entre parenthèse, avec le système de butte de castine, on n'a aucune visibilité sur le brûlé et sa progression. On est aveugle et c'est bien embêtant car on travaille cette zone allègrement alors qu'il ne faudrait sans doute pas ; encore un handicap de l'argile. Fin de parenthèse.
Donc à moment donné, intervention de la taille pour stopper la machine et plus qu'une croissance en longueur, obtenir comme avec les parties aériennes une croissance en diamètre ou augmenter les exsudats racinaires?
Mais là encore, c'est un bien joli film qu'on se fait. Il va être impératif de se pencher sur les rythmes de croissance des racines pour mieux les aborder. Et oui, la racine, encore la racine, toujours la racine...
Bonne conférence aux chanceux qui vont y assister demain.
Fred
Re: Nutrition carbonée de l'ascocarpe de truffe.
Là où je suis inquiet c'est que d'une essence à l'autre, le rythme de croissance - ramification - élongation - épaississement - varie probablement :melano a écrit :Il va être impératif de se pencher sur les rythmes de croissance des racines pour mieux les aborder. Et oui, la racine, encore la racine, toujours la racine.
- un coup une étude sur une essence X trouve une croissance rythmique avec des cycles (comme pour la partie aérienne)
- et l'autre étude sur une autre essence Y trouve un rythme plutot régulier toute l'année
C'est un peu le soucis des études qui sont souvent faites avec des essences diverses (noisetier, chênes, pins ...) , ca n'est pas toujours simple de recoller les morceaux.
Sans compter que l'architecture du racinaire est charpentée différemment aussi à la base.
Seb
contrairement au doute, seule la certitude rend fou
Re: Nutrition carbonée de l'ascocarpe de truffe.
Bonjour SEB
Tout à fait d'accord avec toi, de plus sans compter les incidences des éléments extérieurs de plus tous les arbres n'ont pas le même comportement, mais déjà si des thèses sont avancées celà ne serait déjà pas mal. Toutes les expériences sont basées, je pense sur des sols spécifiques ou du moins sur des sols des départements où la truffe est ''reine''. Il n'est pas du tout évident que les solutions trouvées pour ces départements pourraient être transposées aussi finement pour les autres.
Tout à fait d'accord avec toi, de plus sans compter les incidences des éléments extérieurs de plus tous les arbres n'ont pas le même comportement, mais déjà si des thèses sont avancées celà ne serait déjà pas mal. Toutes les expériences sont basées, je pense sur des sols spécifiques ou du moins sur des sols des départements où la truffe est ''reine''. Il n'est pas du tout évident que les solutions trouvées pour ces départements pourraient être transposées aussi finement pour les autres.
Re: Nutrition carbonée de l'ascocarpe de truffe.
Des sols de départements où la truffe est "reine"? Déjà, quels sont les départements concernés?Toutes les expériences sont basées, je pense sur des sols spécifiques ou du moins sur des sols des départements où la truffe est ''reine''. Il n'est pas du tout évident que les solutions trouvées pour ces départements pourraient être transposées aussi finement pour les autres.
Ensuite, sur la surface d'un département, il doit bien exister une centaine de sol différents. Un sol, à quelques mètres près, dans le même contexte géologique peut varier énormément.
On a à mon avis trop focalisé sur le sol et sa texture. Des sols qui donnent des truffes, il y en a plein. Un même sol, avec une texture définie (pourcentage de sables, limons, argiles) pourra ou non donner des truffes en fonction de la façon dont il est mené.
Après, je suis d'accord avec toi pour dire que cette méthode intégrée a fait ses preuve dans des sols sableux. Aucun doute là dessus. A ma connaissance, elle n'a pas été expérimentée dans d'autres contextes.
Mais tout vient à point pour qui sait attendre. Dans d'autres régions, avec d'autres sols, des plantations arrivent au moment de vérité. Dans mes argiles, j'ai des parcelles avec des 4 + ans menés selon cette méthode qui ont eu une bonne croissance. On verra cet hiver si les premiers résultats sont là.
Pour l'espèce de l'arbre, il faut essayer diverses essences et une fois trouvé le bon réglage, il faut généraliser. Mais dans chaque contexte, à mon avis, on doit pouvoir trouver les bons réglages.
Donc, les racines ont une croissance rythmique, un peu comme les branches quoi.
Fred
Re: Nutrition carbonée de l'ascocarpe de truffe.
OK fred pour tes précisions et ton point de vue que je partage. En disant département où la truffe est ''reine'' je pensais en fait les lieux qui produisaient depuis fort longtemps et qui sont réputés pour la truffe. A la cinquième année j'ai eu des verts, pubescents et chevelus qui ont produit, il n'y a pas de raison que celà ne soit pas pareil pour toi, sachant que je suis sûr que tu n'as commis aucune grosse erreur dans la conduite de tes truffières; maintenant en espérant qu'après le manque d'eau nous n'aurons pas de fortes gelées en décembre mais çà c'est un autre sujet.......
Re: Nutrition carbonée de l'ascocarpe de truffe.
bonjour,
Merci pour ces richesses mycologique;
A propos de racines, des expérimentations démontrent que couper les racines à la limite du brûlé permet le renouvellement "plus rentable" de racines jeunes et donc de mycorhizes, (durée de vie moyenne d'1 an) et contenir l'expansion du brulé;
Ma pratique perso c'est un apport de terre +ou- entre 3 à 5cms; pas plus! j'ai eu la mauvaise surprise de "noyer" des brulés producteurs: pendant deux à trois ans arrêt total de la production sur 4 chênes pub.;
Avec un apport de terre de 7 à 10cms en une seule fois;
Les sucres simples (saccharose) et les sucres complexes (dont j'ai oublié le nom!) se retrouvent dans la truffe sous formes d'alcools: la nature est bien faite!
A suivre....
Bonne soirée,JJR24
Merci pour ces richesses mycologique;
A propos de racines, des expérimentations démontrent que couper les racines à la limite du brûlé permet le renouvellement "plus rentable" de racines jeunes et donc de mycorhizes, (durée de vie moyenne d'1 an) et contenir l'expansion du brulé;
Ma pratique perso c'est un apport de terre +ou- entre 3 à 5cms; pas plus! j'ai eu la mauvaise surprise de "noyer" des brulés producteurs: pendant deux à trois ans arrêt total de la production sur 4 chênes pub.;
Avec un apport de terre de 7 à 10cms en une seule fois;
Les sucres simples (saccharose) et les sucres complexes (dont j'ai oublié le nom!) se retrouvent dans la truffe sous formes d'alcools: la nature est bien faite!
A suivre....
Bonne soirée,JJR24
Re: Nutrition carbonée de l'ascocarpe de truffe.
Bonsoir,
donc la messe est dite : c'est l'arbre qui nourrit la truffe directement en C tout au long du développement de l'ascocarpe.
https://colloque4.inra.fr/var/icmbmp7/s ... 0Tacon.pdf
Reste à paufiner les détails comme par où ça passe, à quelles périodes le flux est-il le plus important....?
Cela va avoir de grande conséquences sur notre vision de la trufficulture, la gestion des sols, l'arrosage...
Car ce n'est plus trop truffe qu'il faut penser mais arbre. Voilà pourquoi cette année, par exemple, même en ayant arrosé le brûlé de certaines zones productrices en sauvage, on n'aura pas de truffes. Car l'arbre dans son intégralité a manqué d'eau. Et il n'a sans doute pas pu en envoyer à la truffe pour permettre sa survie.
Bref, il va falloir à nouveau changer de référentiel, voir la truffe comme un fruit de l'arbre et non plus comme un fruit du sol. Voir le sol comme le milieu de vie du fruit et surtout, penser à chaque instant à ce lien qui unit l'arbre et la truffe. Si c'est comme le pensent les scientifiques un filament ascogonial entre la myco et la truffe, cela pourrait expliquer pourquoi les sols sablonneux sont meilleurs que les sols argileux qui mécaniquement sont bien plus instables. Les rétractations estivales sont sans doute la cause de nombreuses ruptures de ces filaments ou cordons ascogoniaux.
La tourbe des pièges à truffes, douce comme une éponge, pourrait devoir ses propriétés à une grande stabilité mécanique. Bref, même si on sait, on peut encore se faire de bien beaux films.
Fred
donc la messe est dite : c'est l'arbre qui nourrit la truffe directement en C tout au long du développement de l'ascocarpe.
https://colloque4.inra.fr/var/icmbmp7/s ... 0Tacon.pdf
Reste à paufiner les détails comme par où ça passe, à quelles périodes le flux est-il le plus important....?
Cela va avoir de grande conséquences sur notre vision de la trufficulture, la gestion des sols, l'arrosage...
Car ce n'est plus trop truffe qu'il faut penser mais arbre. Voilà pourquoi cette année, par exemple, même en ayant arrosé le brûlé de certaines zones productrices en sauvage, on n'aura pas de truffes. Car l'arbre dans son intégralité a manqué d'eau. Et il n'a sans doute pas pu en envoyer à la truffe pour permettre sa survie.
Bref, il va falloir à nouveau changer de référentiel, voir la truffe comme un fruit de l'arbre et non plus comme un fruit du sol. Voir le sol comme le milieu de vie du fruit et surtout, penser à chaque instant à ce lien qui unit l'arbre et la truffe. Si c'est comme le pensent les scientifiques un filament ascogonial entre la myco et la truffe, cela pourrait expliquer pourquoi les sols sablonneux sont meilleurs que les sols argileux qui mécaniquement sont bien plus instables. Les rétractations estivales sont sans doute la cause de nombreuses ruptures de ces filaments ou cordons ascogoniaux.
La tourbe des pièges à truffes, douce comme une éponge, pourrait devoir ses propriétés à une grande stabilité mécanique. Bref, même si on sait, on peut encore se faire de bien beaux films.
Fred
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Re: Nutrition carbonée de l'ascocarpe de truffe.
Enfin
la symbiose dure surement plus longtemps que ce que l'on pensait.
L'arbre respire transpire par le feuillage mais aussi par les racines ' c'est surement là que la truffe y puise sa survie .
jm
la symbiose dure surement plus longtemps que ce que l'on pensait.
L'arbre respire transpire par le feuillage mais aussi par les racines ' c'est surement là que la truffe y puise sa survie .
jm
VAUCLUSE PIEDS DU VENTOUX NORD
"quoique l'on dise ou que l'on fasse le cul du rabassier sentira toujours le thym"
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Re: Nutrition carbonée de l'ascocarpe de truffe.
Oui, si on suit cette logique, c'est les sols souples en surface et qui ont un bon pouvoir de rétention en eau en profondeur (pour l'arbre) qui présenteraient le plus de garanties sans qu'on ait besoin d'intervenir pour corriger les manques.
Cela semble en effet correspondre au profil des bonnes truffières naturelles.
Alain
Cela semble en effet correspondre au profil des bonnes truffières naturelles.
Alain
Re: Nutrition carbonée de l'ascocarpe de truffe.
Bonjour à Vous,
Très intéressant tous ça, mais je ne comprends pas l'anglais!
je ne voudrais pas faire un corollaire avec le fonctionnement humain: quoique? Mais une photo de mycelium me fait penser à nos connexions neuronales: les synapses;
Je sais, (lointaines études d'AS/ES) en psy) que des neurotransmetteurs chimiques: ex. la dopamine ( à la fois transmetteur et hormone de l'action musculaire par ex.) , la sérotonine ( gestion des émotions);
Et aussi des synapses électriques par ex. qui utilise un "courant ionique" ; train d'onde par dépolarisation pour passer d'une membrane à une autre (par ex. les ions de la molécule); voir Wikipédia;
On retrouve les enzymes, les acides, les amines, et autres hormones à la fois dans la truffe et chez l'homme.
La micro, et macro faune de nos sols, ne pourrait-elle pas servir de transmetteurs, ou plutôt de transporteurs chimiques: matières dégradées, rendues assimilables;
Autre liens:les hormones libérant un potentiel d'actions lorsque la truffe en a besoin: ex. stockage
Je ne sais pas si je me fais bien comprendre
Ce ne sont que des réflexions physico-philosophico-perso;
Vu l'heure, bon appétit; JJR24
Très intéressant tous ça, mais je ne comprends pas l'anglais!
je ne voudrais pas faire un corollaire avec le fonctionnement humain: quoique? Mais une photo de mycelium me fait penser à nos connexions neuronales: les synapses;
Je sais, (lointaines études d'AS/ES) en psy) que des neurotransmetteurs chimiques: ex. la dopamine ( à la fois transmetteur et hormone de l'action musculaire par ex.) , la sérotonine ( gestion des émotions);
Et aussi des synapses électriques par ex. qui utilise un "courant ionique" ; train d'onde par dépolarisation pour passer d'une membrane à une autre (par ex. les ions de la molécule); voir Wikipédia;
On retrouve les enzymes, les acides, les amines, et autres hormones à la fois dans la truffe et chez l'homme.
La micro, et macro faune de nos sols, ne pourrait-elle pas servir de transmetteurs, ou plutôt de transporteurs chimiques: matières dégradées, rendues assimilables;
Autre liens:les hormones libérant un potentiel d'actions lorsque la truffe en a besoin: ex. stockage
Je ne sais pas si je me fais bien comprendre
Ce ne sont que des réflexions physico-philosophico-perso;
Vu l'heure, bon appétit; JJR24
Re: Nutrition carbonée de l'ascocarpe de truffe.
Vi, et dire que depuis 30 ans, on cherche au travers des analyses de sols ce qui peut nourrir la truffe. On a tout passé en revue, dans les moindre détails et on n'a rien trouvé... Et pour cause.Oui, si on suit cette logique, c'est les sols souples en surface et qui ont un bon pouvoir de rétention en eau en profondeur (pour l'arbre) qui présenteraient le plus de garanties sans qu'on ait besoin d'intervenir pour corriger les manques.
Cela semble en effet correspondre au profil des bonnes truffières naturelles.
Ces travaux mettent tout par terre d'un coup. Il faut changer de référentiel et cela ne va pas être simple.
Le gars qui aura un terrain bien sableux avec une bonne vieille nappe phréatique pas loin dessous sera le roi carotte.
Les autres n'ont pas fini de s'user les bras à enfoncer la grelinette en mars et porter les bidons en août...
Les analyses de terre sont aussi par terre. Juste la granulo, le pH, un C/N et roule ma poule.
Pour moi, c'est une révolution qu'on est entrain de vivre.
Fred
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Re: Nutrition carbonée de l'ascocarpe de truffe.
c est drole de lire vos reactions !!! une simple observation sur deux trois saisons permet de comprendre que la truffe a une relation avec l arbre , le plus dur est de comprendre comment et pourquoi ( pourquoi , pourquoi) .mais commencons par le commencement , la naissance de la truffette est elle induite directement par l arbre , cette derniere est elle avant sa naissance en contact avec l arbre ?pourquoi le champignon qui a une super capacitée a ce reproduire végétativement a t'il besoin de faire des ascocarpes?sans cela impossible de comprendre comment vie une truffe et a chaque nouvelle découverte tous le precédent modéle tombera en poussiere .jerome
Re: Nutrition carbonée de l'ascocarpe de truffe.
d’après le peu que je viens de lire dans ce post, mon sol possède une nappe freatique a environ 9m le sol est sablonneux en surface et plutôt argileux en profondeur. pourtant les quelques truffes que j'ai cavé immature, ce trouve à 10 cm de profondeur dans la zone sablonneuse et caillouteuse. Malgré tout on dirai qu'elle ce sont asphyxiées, puisque une foie cavées et tranchées, elles ce mettent a suinter. difficile de savoir si il faut ouvrir un sillon a deux mettre de l'arbre pour drainer, ou sous-soler. Ce qui est dommage c'est qu'a chaque foie ce sont de nouveaux producteur qui ce comportent de la sorte. 5 nouveaux cette année pour l'instant et 5 truffes immatures. Les chênes en questions ont tous 12 ans, ils sont tous taillés a 3m de haut et travaillés a la main avec apports de castine.
jacky, jacky,ta 4l,ta 4l, jacky, jacky, ta 4l elle est pourrie
Re: Nutrition carbonée de l'ascocarpe de truffe.
Non Fred, au contraire, ça ne donne que plus d'importance au sol. Vous êtes en train de faire des raccourcis bien dangereux...
D'accord avec toi Jérôme et ça fait longtemps que je soutiens que la naissance des truffettes est liée à l'arbre...Le champignon doit faire des truffes pour disperser l'espèce et assurer son avenir, tout simplement mais ok, il y a des facteurs qui orientent la reproduction végétative vers la reproduction sexuée, ils restent à préciser et quoi que l'on pourrait dire aujourd'hui, on serait pris pour des fous par les parasites de la baudruche...
Renlo
D'accord avec toi Jérôme et ça fait longtemps que je soutiens que la naissance des truffettes est liée à l'arbre...Le champignon doit faire des truffes pour disperser l'espèce et assurer son avenir, tout simplement mais ok, il y a des facteurs qui orientent la reproduction végétative vers la reproduction sexuée, ils restent à préciser et quoi que l'on pourrait dire aujourd'hui, on serait pris pour des fous par les parasites de la baudruche...
Renlo
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Re: Nutrition carbonée de l'ascocarpe de truffe.
jacky
si tes truffes suintent, c'est qu'elles se dégradent , récolte trop tardive, les premières ne tiennent pas longtemps.Remets les en terre et si c'est de nouveaux producteurs vaut mieux les laisser .
Travailles-tu ton sol ?
dans le négatif avec un sol humide de le travailler permet de mieux faviriser l'évaporation de l'eau par remontée et le décompacter Un petit coup d'actisol à 2m des arbres de chaque côtés dans l'inter rang suffirait surement . je le pratique même avec un sol drainant .
jm
si tes truffes suintent, c'est qu'elles se dégradent , récolte trop tardive, les premières ne tiennent pas longtemps.Remets les en terre et si c'est de nouveaux producteurs vaut mieux les laisser .
Travailles-tu ton sol ?
dans le négatif avec un sol humide de le travailler permet de mieux faviriser l'évaporation de l'eau par remontée et le décompacter Un petit coup d'actisol à 2m des arbres de chaque côtés dans l'inter rang suffirait surement . je le pratique même avec un sol drainant .
jm
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