actualité scientifique autour de la truffe

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melano
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Re: actualité scientifique autour de la truffe

Message par melano »

Salut,

merci Joseph de nous distiller de l'article scientifique. Il est vrai que lorsque j'avais lu cet article il y a qques mois, je n'avais pas trouvé qu'il apportait de nouvelles voies pour nous.

J'ai par contre préféré une étude NZ qui montrait l'importance du calcaire actif sur les cites de productions de mélano. :wink:

Fred
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phil
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Re: actualité scientifique autour de la truffe

Message par phil »

Salut

Voici un autre article récent (sept 2012) dont on n'a pas encore parlé il me semble :

titre : Genetic Diversity and Mating Type Distribution of Tuber melanosporum and Their Significance to Truffle Cultivation in Artificially Planted Truffiéres in Australia
auteur : C. C. Linde and H. Selmes
journal : Applied and environmental microbiology Volume: 78 Issue: 18 Pages: 6534 (2012)

Résumé en anglais : Tuber melanosporum is a truffle native to Europe and is cultivated in countries such as Australia for the gastronomic market, where production yields are often lower than expected. We assessed the genetic diversity of T. melanosporum with six microsatellite loci to assess the effect of genetic drift on truffle yield in Australia. Genetic diversity as assessed on 210 ascocarps revealed a higher allelic diversity compared to previous studies from Europe, suggesting a possible genetic expansion and/or multiple and diverse source populations for inoculum. The results also suggest that the single sequence repeat diversity of locus ME2 is adaptive and that, for example, the probability of replication errors is increased for this locus. Loss of genetic diversity in Australian populations is therefore not a likely factor in limiting ascocarp production. A survey of nursery seedlings and trees inoculated with T. melanosporum revealed that <70% of seedlings and host trees were colonized with T. melanosporum and that some trees had been contaminated by Tuber brumale, presumably during the inoculation process. Mating type (MAT1-1-1 and MAT1-2-1) analyses on seedling and four- to ten-year-old host trees found that 100% of seedlings but only approximately half of host trees had both mating types present. Furthermore, MAT1-1-1 was detected significantly more commonly than MAT1-2-1 in established trees, suggesting a competitive advantage for MAT1-1-1 strains. This study clearly shows that there are more factors involved in ascocarp production than just the presence of both mating types on host trees.

Ca parle de la diversité génétique et de la distribution des mycéliums "père" et "mère" ("mating types", c'est comme ça que je le comprends) dans les truffières d'Australie.
Bien que tous les plants avaient au départ les 2 "mating types", cette étude montre qu'après quelques années, beaucoup d'arbres (la moitié) ne portent plus qu'un seul "mating type". Donc la formation des truffes n'est pas seulement associée à la présence des deux mycéliums différents (père et mère) sous un arbre. Ca aide pas à y voir clair ... moi qui pensait qu'il était à présent démontré que la truffe avait une reproduction "sexuée" (présence obligatoire de 2 mycéliums différents). En tout cas ça rejoint ce que disait melano à propos d'un autre article dans son post du 25 août 2012 dans le fil de discussion suivant (http://forum.grossestruffes.com/viewtop ... 6&start=45).

A+
phil
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tuber01
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Re: actualité scientifique autour de la truffe

Message par tuber01 »

Résumés de la thèse de M. Willaume. 12 décembre 2005.
Titre : Influences de diverses opérations de taille et de la croissance rythmique sur le développement racinaire de jeunes chênes blancs (quercus pubescens).
INRA/Centre d'Avignon

Chapitre 1 : croissance des racines de jeunes chênes : influence de la croissance rythmique et de diverses opérations de défoliation.

Résumé :
De jeunes chênes (quercus pubescens) ont été placés en rhizotrons afin d’étudier la croissance racinaire en lien avec le développement des parties aériennes. Les parties aériennes ont une croissance typiquement rythmique. La croissance des racines est également périodique, contrairement à ce qui a été rapporté sur d’autres espèces du genre Quercus.
L’allongement du pivot comme des racines latérales diminue pendant l’expansion des feuilles du second flush, les latérales ont une réponse plus marquée. Le diamètre apical du pivot suit les mêmes tendances, mais moins fortement. En modifiant les relations sources/puits par diverses défoliations, on modifie également la croissance racinaire.
L’ablation d’organes source (feuilles matures, cotylédons) amplifie la réduction de croissance pendant le développement aérien. Le rétablissement de la croissance racinaire est encore plus difficile quand les 2 types d’organes ont été supprimés.
L’ablation de puits aériens (jeunes feuilles) supprime dans un premier temps la compétition pour la croissance des racines et des parties aériennes, puis provoque une réduction progressive de la croissance des latérales.
L’antagonisme de croissance des feuilles et des racines pendant le second flush, et les différentes réponses aux modifications des relations source/puits soulèvent l’hypothèse de compétition mutuelle pour les glucides. La réduction progressive de la croissance des racines latérales après ablation des feuilles jeunes suggère une limitation à long terme en glucide ou une limitation en auxine, étant donné que des sources d’auxine ont été supprimées.

Chapitre 2 : ramification des racines de jeunes chênes : influence de la croissance rythmique et de diverses opérations de défoliation.

Résumé :
La ramification du système racinaire de Quercus pubescens a été analysée en lien avec la croissance rythmique de l’appareil aérien et diverses opérations de défoliation.
De jeunes chênes blancs ont été étudiés, soit en rhizotrons, afin de mesurer la dynamique d’émergence des racines, soit en pots afin d’observer les primordia racinaires.
Chez les plantes n’ayant pas subi d’ablation (témoins), le taux d’émergence des racines latérales augmente pendant la mise en place de la plante et atteint un maximum à la fin du développement du premier flush. La ramification est ensuite relativement stable. Le temps de latence avant ramification est stable tout au long de l’expérimentation (environ 4,8jours). L’ablation d’organes source (feuilles matures et cotylédons) provoque une importante réduction de la densité de ramification et du taux d’émergence des racines latérales, surtout quand les deux types d’organes sont supprimés. Les temps de latence avant ramification est également perturbé, et une bonne partie des racines latérales a une émergence retardée (> 10jours). Le développement des primordia est plus affecté par les ablations que leur initiation. Au contraire, l’ablation de jeunes feuilles n’a pas d’influence significative sur la ramification racinaire.
Les modifications des relations source/puits provoquent une réponse de la ramification racinaire en 2 temps. La durée de développement des primordia initiés est vraisemblablement allongée par un déficit en glucides. L’initiation est moins perturbée, sauf si la limitation est très prononcée.


Chapitre 3 : influences conjointes sur la croissance racinaire et sur l’évolution du contenu en glucides des racines de la croissance rythmique et de diverses opérations de défoliation chez de jeunes chênes (Quercus pubescens)

Afin de comprendre la réponse des racines à la croissance rythmique et à différentes ablations d’organes aériens (ablation des feuilles matures, des cotylédons ou des jeunes feuilles en croissance), nous avons étudié la croissance racinaire et la dynamique du contenu en glucides de différentes parties du système racinaire de jeunes chênes blancs (Quercus pubescens).
Sur les plants non taillés (témoin), la teneur en sucres soluble des apex diminue durant la croissance du second flush aérien, puis augmente après la fin de la croissance aérienne. La teneur en amidon des cotylédons décroit régulièrement.
La croissance racinaire n’est pas altérée par une ablation continue des jeunes feuilles en croissance. Les teneurs en sucres des segments apicaux et subapicaux sont également maintenus. Les réserves en amidon dans la base du pivot augmentent.
La croissance racinaire décroit fortement après l’ablation des feuilles matures (et des cotylédons). La teneur en sucres solubles des pointes de racines décroit brutalement, et les réserves amidonnées de la base du pivot sont vides 5 jours après défoliation, ce qui montre un déficit important en glucides. Les teneurs en sucres solubles, notamment en saccharose, augmentent à nouveau 10 jours après défoliation après la fin de la croissance aérienne, suggérant une recirculation importante des sucres dans la plante. Le contenu en amidon des cotylédons n’est pas mis à contribution de façon plus importante que sur les témoins.
Le parallèle entre les évolutions des teneurs en sucres des apex et l’évolution de la croissance racinaire, et la forte corrélation (dans les pivots comme dans les racines latérales) entre le contenu en hexose des apex et leur vitesse de croissance soutiennent l’hypothèse d’un important contrôle de la disponibilité en glucides sur la réponse du système racinaire à la croissance rythmique et à des traitements de défoliation.

Seb

NB : son chapitre 4 n'a pas été publié mais montre que contrairement à d'autres études, la teneur en auxine des racines est quasi pas perturbée par les opérations de défoliations.
Dès que j'ai extrait le chapitre conclusions et perspectives, je l'insérerai ici.
contrairement au doute, seule la certitude rend fou
joseph52
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Re: actualité scientifique autour de la truffe

Message par joseph52 »

Bonjour à tous,
voici un nouvel article qui traite de l'interêt potentiel d'inoculer les plants simultanément avec Tuber mélano et Pseudomonas fluorescens (qui est une rhizobactérie).
lien: http://www.casimages.com/f.php?f=121003052327444071.pdf

The combined effects of Pseudomonas fluorescens and Tuber melanosporum on the quality of Pinus halepensis seedlings.
auteurs: J. A. Dominguez & A. Martin & A. Anriquez & A. Albanesi 2011

résumé en anglais:
The ecological, economic and social values of the ectomycorrhizal fungi of the black truffle found in the
rural Mediterranean are well known. The inoculation of Pinus halepensis seedlings with mycorrhizal fungi and rhizobacteria can improve the morphology and physiology of the seedlings and benefit the regeneration of arid regions and the reintroduction of inocula of mycorrhizal fungi into these areas. Some rhizobacteria can improve the establishment and functioning of ectomycorrhizal symbiosis. In this
study, seedlings of P. halepensis were inoculated with the mycorrhizal fungus Tuber melanosporum and the rhizobacteria Pseudomonas fluorescens CECT 844 under nonlimiting greenhouse conditions. Five months after inoculation, we analysed the growth, water parameters (osmotic potential at saturation, osmotic potential at turgor loss and modulus of elasticity), concentrations of mycorrhizal colonies, nutrient concentration and nutrient contents (N, P, K, Ca, Mg and Fe) in roots and aerial parts of the
seedlings. Subsequently, tests were performed to estimate the root growth potentials. None of the treatments changed the water parameters or growth potentials of the roots. The inoculations improved the growth and nutrient uptake of the seedlings, although the combination of P. fluorescens
CECT 844 and T. melanosporum did not generally lead to a significant improvement over the positive effects of a simple inoculation of T. melanosporum; however, the addition of P. fluorescens CECT 844 did double the rate of the mycorrhization of T. melanosporum. These results may be promising for enhancing the cultivation of truffles.

en français:
Les valeurs écologiques, et socio-économiques de la truffe noire (tuber melanosporum) trouvée dans les milieux ruraux du bassin méditerranéen sont bien connues. L'inoculation de Semis de Pinus halepensis avec ces champignons mycorhiziens et des rhizobactéries peut améliorer la morphologie et la physiologie
des plants et bénéficier à la régénération des zones arides par la réintroduction des inoculums de champignons mycorhiziens. Certaines rhizobactéries peuvent améliorer la mise en place et le fonctionnement de symbioses ectomycorhiziennes. Dans cette étude, les semis de P. halepensis ont été inoculés avec Tuber melanosporum et les rhizobactéries Pseudomonas fluorescens CECT 844 dans des conditions sous serre. Cinq mois après l'inoculation, nous avons analysé la croissance, les paramètres de l'eau (potentiel osmotique à saturation, le potentiel osmotique à perte de turgescence et module d'élasticité), les quantités de mycorhizes, la concentration des nutriments et la teneur en éléments nutritifs (N, P, K, Ca, Mg et Fe) dans les racines et les parties aériennes des semis. Par la suite, des tests ont été effectués pour estimer les potentiels de croissance des racines. Aucun des traitements n'a changé les paramètres osmotique ainsi que le potentiel de croissance des racines. L'inoculation des plants a permis d'améliorer la croissance et l'absorption des nutriments des semis, mais la combinaison de P. fluorescens CECT 844 et T. melanosporum ne conduit pas à une amélioration significative sur les effets positifs d'une inoculation simple de T. melanosporum. Néanmoins, l'inoculation combiné de P. fluorescens CECT 844 avec T melano permet de doubler la quantité de mycorhizes de T. melanosporum sur ces plants. Ces résultats peuvent être prometteurs pour l'amélioration de la culture de la truffe.

Le résultat qui semble intéressant concerne le nombre de mycorhizes qui double quasiment lorsque le plant est inoculé par T melano et ces rhizobactéries. Le bémol je trouve est l'espèce qu'ils ont choisit pour l'étude (pinus haleensis), je ne sais pas si elle est considérée comme productrice de mélano. Ensuite ce qui serait intéressant c'est de voir ce que donne ces plants niveau production...

Bonne fin de journée

Joseph
joseph52
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Re: actualité scientifique autour de la truffe

Message par joseph52 »

Bonjour à tous,

Etant donné que la relation entre la taille des arbres et la croissance des racines / richesse de celles ci en sucres est un sujet discuté fréquemment ces derniers temps sur le forum, je vous met le lien d'un article qui traite de ces relations: http://www.casimages.com/f.php?f=121011090402413501.pdf.
Voici le titre: Correlated responses of root growth and sugar concentrations to various
defoliation treatments and rhythmic shoot growth in oak tree seedlings
(Quercus pubescens)
Désolé je n'ai pas eu encore le temps (pas mal de boulot ces derniers temps...) de faire une traduction de cet article mais je le poste dés que possible si c'est susceptible d'interresser certains.
Bonne soirée

Joseph
joseph52
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Re: actualité scientifique autour de la truffe

Message par joseph52 »

En fait je crois que c'est un article qui fait suite aux travaux présentés par Tuber 01 un peu plus haut.

Joseph
rabase
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Re: actualité scientifique autour de la truffe

Message par rabase »

traduction traduction traduction, c'est la manif
Leromain84
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Re: actualité scientifique autour de la truffe

Message par Leromain84 »

cette rhysobactérie semble être une avancée importante sur les plants donc sur le terrain encore plus , va falloir la produire en quantité ? :lol:
jm
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tuber01
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Re: actualité scientifique autour de la truffe

Message par tuber01 »

oui, cela semble le détail de l'étude dont j'ai donné le "résumé" (chapitre3) un peu plus haut.

Seb
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joseph52
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Re: actualité scientifique autour de la truffe

Message par joseph52 »

Bonjour,
voici la traduction du résumé de l'article que j'ai mentionné précédemment:

Titre: Réponses corrélées de la croissance des racines et des concentrations en sucre à divers traitements de défoliation et rythmique de croissance des pousses des semis de chêne (Quercus pubescens)

Contexte et Objectifs: Cette étude a pour objectif de détailler les réactions du système racinaire à la croissance rythmique aérienne et à différents traitements de défoliation via la disponibilité en glucides; la croissance des racines a été étudiée en parallèle avec les concentrations en glucides dans les différentes parties du système racinaire des plants de chêne.
Méthodes: Des semis de Quercus pubescens ont été soumis à une défoliation sélective (élimination des feuilles matures, les cotylédons ou les jeunes feuilles en développement) à l'apparition de la seconde pousse et recueillis 1, 5 ou 10 jours plus tard pour une analyse morphologique et les mesures biochimiques. Les concentrations de sucre et d'amidon solubles ont été mesurées dans les cotylédons et les parties apicale et basale des racines.
Résultats clés: Les teneurs en sucres solubles dans les apex racinaires diminuent au cours de la seconde pousse aérienne et augmentent après la fin de la croissance aérienne chez les plants témoins. La concentration en amidon dans les cotylédons diminue régulièrement . L'élimination continue des jeunes feuilles ne modifie ni la croissance des racines ni la concentration en sucre dans les apex racinaires. Le stockage de l'amidon dans les racines basales a été augmenté. Après enlèvement des feuilles matures (et les cotylédons), la croissance des racines est fortement diminuée. La concentration en sucres solubles dans les apex des racines est considérablement diminuée et les réserves en amidon dans les segments de racines basales ont été vidés en 5 jours après la défoliation, illustrant une pénurie considérable en glucides. Les concentrations en sucres solubles sont récupérée en 10 jours après la défoliation, après la fin de la croissance aérienne, suggérant une recirculation des sucres. Aucun recours supplémentaire à l'amidon dans les cotylédons n'a été observée.
Conclusions: Le parallèle entre la concentration de sucre dans les apex et la croissance des racines, et les corrélations entre la concentration en hexoses dans les apex racinaires et leur taux de croissance, tendent à soutenir l'hypothèse que la croissance des racines en réponse à la croissance périodique aérienne ainsi qu'aux traitements de défoliation est en grande partie contrôlée par la disponibilité en glucides.

Voilà pour le résumé, il est un peu réducteur mais globalement cet article me semble intéressant et bien construit.
Bonne journée

Joseph
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melano
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Re: actualité scientifique autour de la truffe

Message par melano »

globalement cet article me semble intéressant et bien construit.
Merci pour la traduction. Il va falloir relier ça à ce qu'on connait en truffière et aux applications sur la taille. Vu que ça concerne de jeunes plants, cela sera difficilement transposables aux adultes mais ça donnera une idée.

Bien construit, c'est le moins qu'on puisse dire mais c'est le résumé d'une thèse qui a duré 3 ans. Donc, ils avaient de la matière.

Fred
Leromain84
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Re: actualité scientifique autour de la truffe

Message par Leromain84 »

joseph52
merci pour tout ton travail de traducteur, va falloir après lecture en diagonale digérer le texte phrase par phase et voir pour les applications que l'on peut en tirer !
A+
jm
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rabase
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Re: actualité scientifique autour de la truffe

Message par rabase »

ca serait interessant d'avoir le détail , c'est sur les thesards c'est trois ans
galistruffe
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Re: actualité scientifique autour de la truffe

Message par galistruffe »

joseph52 a écrit :Bonjour à tous,
voici un nouvel article qui traite de l'interêt potentiel d'inoculer les plants simultanément avec Tuber mélano et Pseudomonas fluorescens (qui est une rhizobactérie).
lien: http://www.casimages.com/f.php?f=121003052327444071.pdf

Joseph

cela est tres interressant ,nous avions travaillé il y a quelques années en italie avec un jeune chercheur qui nous a abandonné pour creer son entreprise .
ou peu ont trouver cette bacterie , a ton des info sur son mode de reproduction ou sa multiplication en mode controlé .
jerome
joseph52
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Re: actualité scientifique autour de la truffe

Message par joseph52 »

Bonjour,
Merci jm, rabase je vais essayer de mettre un résumé plus détaillé des résultas la semaine prochaine.
Jérome, en effet cette publication semble trés interressante, les chercheurs qui ont travaillé avec cette rhizobactérie se la sont procuré au Spanish Type Culture Collection de l'université de Valence en espagne. Je pense qu'il est possible de les contacter pour leur demander s'il est possible de s'en procurer (je vais me renseigner pour voir s'il existe d'autres endroit ou cela est possible, mais c'est une bactérie commune). Apparemment il est trés facile de cultiver Pseudomonas fluorescens, un simple milieu gélosé suffit, c'est une bactérie peut exigeante qui se multiplie dans une large gamme de température (de 4 à 40°C avec un optimum autour de 25 30).
Le chercheur avec lequel vous aviez travaillé en italie utilisait cette même bactérie? Vos recherches concernaient des expériences qui ressemblaient à celles ci?
bonne journée

Joseph
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