mangé bon, mangé bio .....italien

Pour discuter comme au bistrot notamment de ce qui ne touche pas trop la truffe.

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trufou
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mangé bon, mangé bio .....italien

Message par trufou »

je sais ca n a rien a voir avec la truffe, mais la, je suis tellement mort de rire que je voulais vous en faire profiter :lol: :lol: :lol: :lol: .
je dois preciser que je suis agriculteur conventionnel, lutte raisonnée, certifié eurepgap.
http://www.romandie.com/news/n/_Italie_ ... 111812.asp
finalement, :mrgreen: je sais pas si on doit rire ou pleurer.
trufou
truffe de lab
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Re: mangé bon, mangé bio .....italien

Message par truffe de lab »

Triste, cela plombe les filières ce genre de "PUB"
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david19
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Re: mangé bon, mangé bio .....italien

Message par david19 »

Bonsoir ,

On va pas tarder a en voir d'autres comme ça ....

David
h84
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Re: mangé bon, mangé bio .....italien

Message par h84 »

pour les italiens c'est trop tentant.... :oops: :mrgreen:
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melano
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Re: mangé bon, mangé bio .....italien

Message par melano »

La démarche de faire une agriculture biologique est toujours volontaire. Personne n'est obligé d'y passer.

Aussi, je trouve un peu facile de se moquer de la filière parce que des gens véreux abusent du système.

Mais je te rassure Trufffalou, j'en entends tellement au sujet du fait que je pêche à la mouche en relâchant mes truites que je suis blindé. Donc ton troll me laisse de marbre. :lol:

Fred
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trufou
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Re: mangé bon, mangé bio .....italien

Message par trufou »

je me moque pas,
j ai effectivement fait le choix de pas etre bio,
mais les gens me soulent toujours : pourquoi tu est pas en bio etc etc etc
le probleme, c est que la plupart ne veulent pas payer le travail manuel supplementaire , ni les pertes de rendements, mais les remboursements d emprunts et msa sont toujours les memes.
ou dumoins, je suis pas dans le circuit le plus remunerateur du bio, c est mon choix.
donc, en achetant dans les supermarchés du bio a peine plus cher que le conventionnel, faut pas etre fut fut pour penser qu il y a un probleme.
c est ca qui me fait rire, les supermarchés sont forcement au courant, ils truquent les analyses de residus, et profitent bien de la mode en se remplissant les poches.
trufou
jacques 37
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Re: mangé bon, mangé bio .....italien

Message par jacques 37 »

trufou a écrit : c est ça qui me fait rire, les supermarchés sont forcement au courant, ils truquent les analyses de résidus, et profitent bien de la mode en se remplissant les poches.
trufou
Je pense que l'on est bien tous d'accord que le système est quelque peu gangréné ....
Mais c'est un début.
Je n'ai pas encore vu, quelque soit le système, les convictions, la démarche, et tout autre bouleversement entamé pour transformer un processus installé, sans que quelques tricheurs sachent s'immiscer pour en tirer profit. Et là il faut bien le dire que nos textes législatifs et européens souvent, leur apportent quelques facilités .... :shock:
Jacques 37
h84
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Re: mangé bon, mangé bio .....italien

Message par h84 »

Amis bio, bonsoir ! A vos baïonnettes !

RÉSIDUS DANS LE VIN
Des plans de
surveillances confirmés
Une étude de quatre années
conduite par la Chambre d'agriculture
du Gard sur les résidus
de pesticides dans les vins vient
de livrer des résultats rassurants
pour les vins du Gard.
Début mars, la Chambre
d'agriculture du Gard a
présenté, lors d'une réunion
technique devant ses
viticulteurs et les professionnels de la
filière vitivinicole, les résultats de
l'étude qu'elle a menée en partenariat
avec la société Bayer et le Conseil
général du Gard, sur les résidus de
pesticides dans les vins produits dans
ce département.
Ainsi, pendant quatre années, de 2007
à 2010, « dont l'année 2008 marquée
par une pression mildiou exceptionnelle
», la Chambre d'agriculture
a travaillé sur 151 échantillons de
vins. Ces échantillons ont été choisis
en fonction de leur représentativité
sur le département, de l'accès à leur
traçabilité, et du fait qu'ils aient été
obtenus à partir de différents itinéraires
techniques (viticulture raisonnée,
conventionnelle ou conversion
biologique).
Deux laboratoires indépendants et
accrédités - à savoir Cofrac-Cereco et
ADME-Eurofins - ont réalisé les analyses
de ces échantillons. Objectif :
rechercher la présence de résidus des
substances actives composant les produits
de protection autorisés sur les
vignes.
190 verres par jour pendant
tOUte Une Vie. Les résultats obtenus
ont révélé que quelques substances
actives sont quantifiables avec seulement
3% des 7 500 analyses réalisées
sur les 151 vins. Et dans ces
quelques cas de quantification, les
niveaux de résidus sont toujours très
inférieurs aux Limites maximales de
résidu (LMR), seuils réglementaires
garantissant une consommation sans
L
Les travaux menés par la Chambre
d'agriculture du Gard et Bayer montre
que pour atteindre la Dose journalière
admissible IDJAl - qui représente la
quantité sans effet pour la santé du
consommateur - avec le vin présentant
la teneur en résidus la plus étévée
de cette étude, il faudrait boire
1 9 litres par jour soit 1 90 verres, et ce
tout au long de sa vie,
risque. Ces résultats confirment les
plans de surveillance réalisés par les
Services de la protection des végétaux
et de la Répression des fraudes dans
les vignobles français (études
SDQPV/DGCCRF 1999-2008).
En clair, pour atteindre la Dose journalière
admissible (DJA) qui représente
la quantité sans effet pour la
santé du consommateur avec le vin
présentant la teneur en résidus la plus
élevée de cette étude, il faudrait boire
19 litres par jour soit 190 verres, et ce
tout au long de sa vie : « Ces conclusions
rassurantes s 'expliquent grâce
à l'encadrement de l'activité du
vigneron par des nornes sanitaires et
environnementales qui garantissent le
résultat » note Jacques Oustric, responsable
du pôle Viticulture à la
Chambre d'agriculture du Gard.
Ces analyses montrent par ailleurs
qu'à travers le respect des bonnes
pratiques dans l'usage des solutions
phytopharmaceutiques, « le monde
viticole assure en toute transparence
la qualité sanitaire de ses produits ».
SOURCE :CA30

Il n'empêche jusqu'à 19 litres par jour, on ne risque rien :D

J'attends avec impatience la contre-enquête :mrgreen:
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tuber01
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Re: mangé bon, mangé bio .....italien

Message par tuber01 »

De facon pas tout à fait très claire, on voit que l'étude a été menée en partenariat avec Bayer.
A partir de là, on a tout dit.

Ca me rapelle les conclusions d'études sur les OGM menée par Monsantos directement ou par des labos et des personnes toutes payées en sous main par la firme.

Seb
contrairement au doute, seule la certitude rend fou
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bernard
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Re: mangé bon, mangé bio .....italien

Message par bernard »

Seb tu as très bien résumé l' affaire.
Qant aux doses limites admissibles par l' humain, il faut savoir que ce n 'est pas la dose qui fait la dangerosité de produit. Ces limites ont toutes été fixées un peu au pif, transposées de la souris à l 'homme sans que personne ne puisse vraiment dire si elles sont supérieures ou peut-être bien inférieures, on ne peut pas se permettre de faire des tests sur l' humain avec des produits dangereux. :?:
Dans la vie tout n'est qu'une histoire de dosage , encore faut-il avoir le courage d'oser doser !
J Gravier
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Re: mangé bon, mangé bio .....italien

Message par J Gravier »

Et bien oui, monsanto et bayer essaient aujourd'hui de se faire passer également pour des spécialistes de l'abeille... et sont en train de nous concocter des additifs allimentaires pour améliorer leur santé.... pas mal non ?
Du reste les doses limites ont été définies il y a plus de 20 ans, une autre époque.... le siècle dernier en la matière (au sens propre comme au figuré), les chercheurs du monde entier se dressent aujourd'hui contre ces limites.... mais bonjour pour en faire entrer de nouvelles en vigueur.....
Il y a déjà 10 ans Ives le Comte (directeur de recherche INRA spécialisé dans la toxicité des produits phytos et autres produits chimiques), affirmait que bien des productions ne passeraient plus aux controles même sans traitements si on devait revoir ces limites, certains produits ayant été accumulés dans le sol.... même le miel..... c'est principalement sur ce point que butent les négociations... il y a un impasse... on fait quoi quand on ne peut plus cultiver ?... on est allé trop loin!!

Joel
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didier24
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Re: mangé bon, mangé bio .....italien

Message par didier24 »

N'empêche H84 que s'il baisse le seuil à 14 on n'est mal! :oops:
Didier
h84
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Re: mangé bon, mangé bio .....italien

Message par h84 »

bonsoir ,nous avons tous tort et raison a la fois ; le bio a 100% c,est l'Afrique : famine, mortalité infantile elevée, dysenterie etc....nos methodes de production sont a l'opposé, production maximum avec engrais soluble a gogo,traitement idem perso j'essaye de trouver le juste milieu '(melano nous avait sorti une enquete sur fraises ou il y avait été trouver 14 produits differents encore une enquete extreme ,perso sur mes fraises 3 produits employés,pour les connaisseurs je les cite,deux anti oidium (systane,nimrod) et un insecticide (orytis) et utilisation seulement quand les feux sont au rouge.mon fournisseur en phyto ma proposé un antibotrytis sur fraises ,je n'en ai jamais utilisé ,plantes non boustées moindre sensibilité....le juste milieu je pense que c'est la bonne voie
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melano
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Re: mangé bon, mangé bio .....italien

Message par melano »

La bonne voie? Ce sont les chiffres futurs de la consommation des pesticides en France qui nous le diront. L'objectif du plan écophyto est de réduire la consommation de 50% d'ici 2018. On verra si la profession agricole (et les autres) est sur la bonne voie à ce moment là. Pour le moment, la baisse de la consommation pour autant qu'elle existe ne semble pas au niveau de ce qu'elle devrait être pour atteindre ces objectifs...

Le sols comme les eaux continentales continuent donc d'être salopés, certes avec des produits portant des noms de plus en plus poétiques, mais nous sommes bel et bien entrain de tout empoisonner.

Fred

PS : les famines africaines ne sont pas liés au bio. Cela n'a que peu de chose à voir. Il y a surtout la désertification du fait de l'utilisation intensive du bois, l'évolution du climat et surtout des conflits géopolitiques catastrophiques. Ton discours et ses amalgames sont le fruit de la propagande des syndicats agricoles français qui voudraient nous faire croire qu'en flinguant les derniers ruisseaux pour faire des retenues collinaires pour aller toujours plus loin dans notre agriculture chimique productiviste on va sauver l'Afrique de sa misère.
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bernard
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Re: mangé bon, mangé bio .....italien

Message par bernard »

Voilà ce que j' ai trouvé et qui vient de l' ufc que choisir:

L’AGRICULTURE : UN POLLUEUR RECIDIVISTE

Il est aisé de voir la corrélation entre les surfaces agricoles consacrées aux grandes cultures (blé, orge, maïs) grandes consommatrices d’intrants (engrais et produits phytosanitaires) et d’autre part la proportion de la population alimentée par une eau du robinet non-conforme.

Une non-réforme des pratiques agricoles malgré des initiatives diverses et variées : le plan ecophyto lancé en 2007 dans le cadre du Grenelle de l’environnement.
Même si les agriculteurs insistent sur la diminution des tonnages de phytosanitaires mis en oeuvre. En fait, cette diminution s’explique pour partie par une substitution de molécules peu actives par d’autres beaucoup plus efficaces à faible doses. Cela signifie que les effets sur les ravageurs, mais aussi potentiellement les impacts sur l’environnement, peuvent rester au même niveau, alors même que les quantités de pesticides utilisées diminuent globalement.

C’est pour tenir compte de cette substitution des molécules anciennes par des molécules plus puissantes, que les autorités françaises ont développé un indicateur tenant compte de l’efficacité respective de chaque molécule. Il s’agit de l’indicateur ‘NODU’ (nombre de Dose-Unité), retenu comme l’indicateur de suivi du plan national français ‘Ecophyto’ qui a pour but de réduire l’utilisation des produits phytosanitaires.
L’évolution calculée en ‘NODU’connaît une diminution tout à fait différente de celle vue pour les tonnages. En effet, après une légère baisse entre 2001 et 2003, on observe une légère progression en 2004. Au global, si l’on intègre l’efficacité des molécules utilisées, on s’aperçoit que la tendance à l’utilisation des pesticides n’est donc pas à la baisse, mais plutôt stationnaire.

Ces derniers temps, on constate une légère augmentation du ‘NODU’ sur les herbicides alors que ceux-ci représentent le plus grand tonnage de produits phytosanitaires utilisés en France, et une baisse plus marquées sur les fongicides et les insecticides.
(les prix des fongicides ont augmenté de +10 % entre 2009 et 2007 et les conditions climatiques ont été favorables en 2009).

Nitrates : les pratiques de fertilisation n’ont toujours pas changé, au global, la baisse de consommation d’azote n’a été que 12% sur les vingt dernières années.



LA GABEGIE DE LA DEPOLLUTION
Bien qu’ils soient majoritairement à l’origine de ces pollutions, les agriculteurs ne financent pas le coût des impacts négatifs de leurs pratiques sur l’environnement. Ces coûts sont payés par d’autres acteurs. C'est la négation du principe « pollueur-payeur ».
L'agriculture ne contribue qu’à 1,2 % des dépenses de dépollution de l’eau (pour la période 1997-2002).
La France dispensent les agriculteurs du paiement des redevances pour pollution et, de plus, elle les fait bénéficier des aides à la dépollution. L’activité agricole se voit octroyer 9,5 % des aides des agences de l’eau.

Les consommateurs contribuent à hauteur de 90 % au budget des agences de l’eau, par le biais de leurs factures d’eau. Un tel dispositif est dommageable à double titre : il est à la fois injuste et économiquement inefficace. Il est injuste d’abord, parce qu’il ne fait pas porter l’essentiel des efforts de traitement des eaux polluées sur ceux qui ne sont pas responsables des rejets polluants des eaux ; il est économiquement inefficace ensuite, parce qu’il ne sensibilise pas les pollueurs aux enjeux d’une meilleure gestion de la ressource en eau, et ne les incite pas à limiter leur impact sur celle-ci.

Comme tous les États européens, la France est soumise à l’obligation de mise en oeuvre des directives européennes pour une bonne qualité de l’eau. À ce titre, l’État a largement failli dans sa mission, puisque 6 condamnations ont été prononcées contre la France, pour manquement aux obligations imposées par les directives sur l’eau. Tout récemment, le 27 février dernier, la Commission Européenne a traîné la France devant la Cour de justice européenne pour manquement aux obligations définies par la directive ‘nitrates’ du fait de la
non mise en oeuvre de cette directive en Bretagne.

LES DEMANDES DE L’UFC-QUE CHOISIR

Dans un contexte de forte dégradation des ressources en eau, l’UFC-Que Choisir refuse la fuite en avant consistant à percer toujours plus de captages.
L'UFC-Que Choisir demande :

Des aides financières de la Politique Agricole Commune réservées aux modes de production s’inspirant des approches de l’agriculture intégrée et de l’agriculture biologique :
-Pour favoriser les cultures pertinentes, selon les climats et les sols, et la mise en place des rotations de cultures,

-Pour une fertilisation adaptée, privilégiant des solutions agronomiques, ou des sources d’azote à libération lente, une utilisation des pesticides en dernier recours, et
une stricte limitation du recours aux ressources en eau.

-Pour une adaptation obligatoire de ces critères généraux au niveau local (par exemple au niveau du bassin versant), selon la nature du sol et les conditions climatiques locales, sur la base d’objectifs d’amélioration chiffrés et validés préalablement par la Commission Européenne.


La garantie de la mise en oeuvre et du respect des exigences environnementales à travers :
-Des contrôles officiels efficaces.

-L’adoption de sanctions financières dissuasives et proportionnelles.

-Un suivi et une publication annuelle des performances environnementales au niveau local, régional et national.

De faire supporter aux pollueurs l’effort de lutte contre la pollution des eaux et une protection efficace de tous les captages.







La CLCV et l’UFC-Que Choisir claquent la porte
de la Chambre de Consommation d’Alsace !
Dans la vie tout n'est qu'une histoire de dosage , encore faut-il avoir le courage d'oser doser !
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