Sexe de la truffe
Modérateurs : jacques 37, galistruffe, phil, uncinat55
Ce qui pourrait expliquer certains brulés stérils; mais le thème est à développer , car pour l'instant , ont en connais pas assez sur la question. Personnellement, lors d'apport du substrat au printemps, j'essaie de mélanger le broyat de truffes de plusieurs provenances au cas ou!Genévrier a écrit :Extrait du trufficulteur: "Lors du Coce du 9 oct, Claude Murat, rapportant des travaux d'un groupe de Pérouge, a indiqué que la truffe serait hétérothallique; la présence de 2 individus génétiquement différents et de "sexe" différents serait nécessaire pour la naissance de l'ascocarpe.
JM
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Bonjour à tousGenévrier a écrit :Extrait du trufficulteur: "Lors du Coce du 9 oct, Claude Murat, rapportant des travaux d'un groupe de Pérouge, a indiqué que la truffe serait hétérothallique; la présence de 2 individus génétiquement différents et de "sexe" différents serait nécessaire pour la naissance de l'ascocarpe.
Jusqu'à maintenant, "les gens qui cherchent", ne savaient toujours pas grand chose sur la sexualité de la truffe. Aurait on fait un grand pas ?
Je vous communique a tout hasard 2 définitions du terme hétérotallique trouvée sur le net.
1) "Se dit de champignons dont les organes reproducteurs (zygospores, asques ou basides selon les cas) ne se forment qu’après la fusion de deux thalles différents."
2) "Espèce fongique nécessitant pour sa reproduction sexuée 2 myceliums ayant des polarités différentes, l'un de signe + , l'autre de signe (-)"
Jacques 37
Jacques 37
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oui la truffe comme tout etre vivant doit rencontré l autre pour ce reproduire mais comme les filaments mycelien sont diploide il suffit en principe qu un filament d une mycorhise rencontre un filament d une autre myco pour qu ils puissent s associer . s il doivent etre issus de deux souches differentes c est plus compliqué car dans un environement tres restreint il est probable que les racines soit myco par la meme truffe .
rajouté des truffes en paquet tout au long de l année est la seule solution que j ai trouvé et le résultat obtenue me satisfait .jerome
rajouté des truffes en paquet tout au long de l année est la seule solution que j ai trouvé et le résultat obtenue me satisfait .jerome
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A priori le fait que la truffe soit hétérothalique ne signifie pas qu'il faut deux individus génétiquement différents voir simplement reproduction du champignon de paris si j'ai bien compris mais......Genévrier a écrit :Extrait du trufficulteur: "Lors du Coce du 9 oct, Claude Murat, rapportant des travaux d'un groupe de Pérouge, a indiqué que la truffe serait hétérothallique; la présence de 2 individus génétiquement différents et de "sexe" différents serait nécessaire pour la naissance de l'ascocarpe.
Bonjour
Je suis personnellement inculte sur la reproduction des champignons et si quelqu'un peut fournir quelques détails supplémentaires sur la question de la sexualité de la truffe, ce serait bien.
D'après l'article de C. Murat, qui rapporte les travaux de chercheurs italiens, la reproduction de la truffe serait "heterothallique". Cela veut dire, si j'ai bien compris, qu'il faudrait deux individus de "sexes" différents pour qu'il y ait reproduction c'est à dire formation de spores c'est à dire formation d'un ascocarpe (une truffe quoi).
Mais en pratique, au niveau de la truffière, qu'est ce que cela veut dire :
- Faut-il qu'il y ait deux mycéliums différents (deux "individus" différents) sur les racines d'un arbre producteur pour qu'il y ait des truffes ?
- Ou bien cette reproduction "heterothallique" peut-elle se faire même s'il n'y a qu'un seul type de mycélium dans le sol ? (mais dans ce cas là je ne vois pas trop comment c'est possible).
Quelqu'un peut-il m'éclairer à ce sujet ?
A+
Je suis personnellement inculte sur la reproduction des champignons et si quelqu'un peut fournir quelques détails supplémentaires sur la question de la sexualité de la truffe, ce serait bien.
D'après l'article de C. Murat, qui rapporte les travaux de chercheurs italiens, la reproduction de la truffe serait "heterothallique". Cela veut dire, si j'ai bien compris, qu'il faudrait deux individus de "sexes" différents pour qu'il y ait reproduction c'est à dire formation de spores c'est à dire formation d'un ascocarpe (une truffe quoi).
Mais en pratique, au niveau de la truffière, qu'est ce que cela veut dire :
- Faut-il qu'il y ait deux mycéliums différents (deux "individus" différents) sur les racines d'un arbre producteur pour qu'il y ait des truffes ?
- Ou bien cette reproduction "heterothallique" peut-elle se faire même s'il n'y a qu'un seul type de mycélium dans le sol ? (mais dans ce cas là je ne vois pas trop comment c'est possible).
Quelqu'un peut-il m'éclairer à ce sujet ?
A+
Dernière modification par phil le 12 nov. 2008 14:08, modifié 1 fois.
phil
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parce que les filaments s mycélien sont diploide c est a dire qu il posséde des noyaux male et femelle et donc en principe il suffit qu un filament en rencontre un autre , qu il s enroulent pour que les noyaux de sexe opposé ce rencontre .dans la realitée comme personne n a pu observer la naissance d un primordium de truffe on peu penser ceux que l on veut mais vue le peu de difference génétique d une truffe a l autre on peu penser que ce modéle est juste .
en fait , l aisson ce domaine a la science nous avons bien d autre preocupation dans nos plantations ? jerome
en fait , l aisson ce domaine a la science nous avons bien d autre preocupation dans nos plantations ? jerome
Salut Jerome et François
C'est vrai que le sujet peut sembler rébarbatif... Et puis parler du sexe des truffes c'est comme parler du sexe des anges ...
Mais bon ce sujet m'intéresse.
En fait, Claude Murat rapporte les travaux d'un groupe de chercheurs italiens. Et les résultats de ces chercheurs italiens ont été publiés très récemment dans l'article suivant :
titre : Tuber melanosporum outcrosses : analysis of the genetic diversity within and among its natural populations under this new scenario.
auteurs : Riccioni C, Belfiori B, Rubini A, Passeri V, Arcioni S, Paolocci F.
revue : New Phytologist, vol.180 n°2 p.466-478 (2008)
Laboratoire : National Research Council, Plant Genetics Institute - Perugia, Via della Madonna Alta 130, I-06128 Perugia, Italy.
Rien que le titre c'est déjà tout un programme: "Tuber melanosporum outcrosses". Le mot "outcross" n'a pas vraiment d'équivalent en français mais on peut quand même traduire ce titre par : Tuber melanosporum se reproduit par croisement. Ce qui veut dire qu'il faut un papa et une maman pour faire un bébé truffe (ou plutôt un bébé spore).
Et mine de rien, c'est une petite révolution car jusqu'à présent on pensait plutôt (il me semble) que le mycélium "truffier" assurait sa reproduction "tout seul". Autrement dit, on pensait que le patrimoine génétique contenu dans une truffe (dans les spores) était le même que celui de l'unique mycélium qui avait produit la truffe. Et donc si une spore venait à germer et à mycorhiser un nouvel arbre, et bien le nouvel individu était en fait un clone du mycélium initial.
Et bien il semble (d'après ces chercheurs italiens) que ça ne se passe pas comme ça. La truffe ne se reproduit pas par clonage mais bien par croisement de deux individus.
A+
C'est vrai que le sujet peut sembler rébarbatif... Et puis parler du sexe des truffes c'est comme parler du sexe des anges ...
Mais bon ce sujet m'intéresse.
En fait, Claude Murat rapporte les travaux d'un groupe de chercheurs italiens. Et les résultats de ces chercheurs italiens ont été publiés très récemment dans l'article suivant :
titre : Tuber melanosporum outcrosses : analysis of the genetic diversity within and among its natural populations under this new scenario.
auteurs : Riccioni C, Belfiori B, Rubini A, Passeri V, Arcioni S, Paolocci F.
revue : New Phytologist, vol.180 n°2 p.466-478 (2008)
Laboratoire : National Research Council, Plant Genetics Institute - Perugia, Via della Madonna Alta 130, I-06128 Perugia, Italy.
Rien que le titre c'est déjà tout un programme: "Tuber melanosporum outcrosses". Le mot "outcross" n'a pas vraiment d'équivalent en français mais on peut quand même traduire ce titre par : Tuber melanosporum se reproduit par croisement. Ce qui veut dire qu'il faut un papa et une maman pour faire un bébé truffe (ou plutôt un bébé spore).
Et mine de rien, c'est une petite révolution car jusqu'à présent on pensait plutôt (il me semble) que le mycélium "truffier" assurait sa reproduction "tout seul". Autrement dit, on pensait que le patrimoine génétique contenu dans une truffe (dans les spores) était le même que celui de l'unique mycélium qui avait produit la truffe. Et donc si une spore venait à germer et à mycorhiser un nouvel arbre, et bien le nouvel individu était en fait un clone du mycélium initial.
Et bien il semble (d'après ces chercheurs italiens) que ça ne se passe pas comme ça. La truffe ne se reproduit pas par clonage mais bien par croisement de deux individus.
A+
Dernière modification par phil le 12 nov. 2008 22:13, modifié 1 fois.
phil
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Bonjour à tous
J'ai lu l'article des italiens sur la sexualité de la truffe :
titre : Tuber melanosporum outcrosses : analysis of the genetic diversity within and among its natural populations under this new scenario.
auteurs : Riccioni C, Belfiori B, Rubini A, Passeri V, Arcioni S, Paolocci F.
revue : New Phytologist, vol.180 n°2 p.466-478 (2008)
C'est un peu ardu mais c'est vraiment intéressant. Voici quelques morceaux choisis (je donne également le texte en anglais car ma traduction n'est peut-être pas la meilleure et chacun pourra se faire son idée) :
Tout d'abord les auteurs commencent par préciser que la plupart des travaux récents concernant la reproduction de T. mélanosporum sont arrivés à la conclusion que ce champignon est auto-fertile (c'est-à-dire qu’il se reproduit par clonage) car il n’avait jusqu’ici jamais été possible de détecter de profil hétérozygote (preuve d’une reproduction à partir de deux individus) dans des échantillons de gléba.
Voici quelques extraits :
In 24% of fruit bodies analysed, the asci displayed […] alleles […] in addition to those observed in the corresponding gleba, which in turn always displayed a single allele per locus. The presence of additional alleles in the asci with respect to the gleba suggests that fertilization occurs between two genetically polymorphic strains and that the hyphae of the gleba are uniparental.
Dans 24% des corps fructifères analysés, les asques présentent des allèles supplémentaires par rapport à ceux observés dans la gléba (par gléba il faut entendre toute la matière contenue dans une truffe à l’exception des asques et des spores) qui, par contre, présente un seul allèle par emplacement. La présence d’allèles supplémentaires dans les asques par rapport à la gléba suggère que la fécondation se produit entre deux souches génétiques différentes et que, au contraire, les hyphes de la gléba sont uniparentales.
In our model, each T. melanosporum fruit body results from a mating event between two haploid mycelia and the fertilization step precedes and promotes the maternally driven development of the gleba.
Dans notre modèle, chaque corps fructifère résulte de l’accouplement entre deux mycéliums haploïdes différents et l’étape de fécondation précède et engendre le développement de la gléba (c'est-à-dire de la truffe) dont les tissus sont eux issus du seul mycélium maternel.
Ca c’est énorme : ça veut dire que la naissance d’une truffe ne se produit que s’il y a d’abord eu fécondation entre deux mycéliums différents.
The data reported in the present study showed that, while outcrossing takes places, the paternal contribution is only detectable in the asci, or better in the spores within them […].
Le croisement entre deux individus a bien lieu mais les données présentées dans ce travail montrent que la contribution paternelle n’est observable que dans les asques et dans les spores à l’intérieur des asques.
On the contrary, when non-ascus-enriched portions of fruit bodies are sampled, regardless of their position in the ascocarp and the ascocarp development stage, the resulting DNA is mostly of uniparental origin. Thus, since the paternal partner does not participate in building-up the gleba, which represents the most abundant tissue of the ascocarp, it must contribute its genome at very early stages of truffle development and in a spatially-temporally very narrow window.
Au contraire, lorsque l’on analyse des échantillons de corps fructifères (gléba) totalement dépourvus d’asques et de spores, on ne détecte que de l’ADN d’origine monoparentale et ce quel que soit la zone où on prélève l’échantillon dans l’ascocarpe et quel que soit le stade de développement de l’ascocarpe.
The reproductive model presented in this work also characterises most of the ascomycetes, including T. Magnatum, and substantially differs from the most accredited selfing model that has guided all the population biology studies in T. melanosporum to date. Thus, gleba is not a diploid structure, as supposed by Bertaud et al. (2001). In turn, it is not the selfing but the prevalence of haploid tissue in T. melanosporum that explains the lack of heterozygous individuals detected by Bertaud et al. (1998, 2001) and Murat et al. (2004) […].
Le modèle de reproduction proposé dans ce travail (reproduction par croisement de deux individus) est caractéristique de nombreux champignons ascomycètes tels que T. Magnatum et il diffère beaucoup du modèle de reproduction auto-fertile qui avait la faveur des scientifiques et qui a jusqu’ici guidé toutes les études biologiques consacrées à T. melanosporum. De plus la gléba n’a pas une structure diploïde comme le suggéraient Bertaud et al. (2001). En fait, ce n’est pas le comportement auto-fertile de T. melanosporum mais le fait que les tissus constituant la truffe (la gléba) sont majoritairement haploïdes qui expliquent que Bertaud et al. (1998, 2001) et Murat et al. (2004) n’ont pas pu détecter de profils hétérozygotes dans leurs travaux.
Qu'en pensez-vous ?
A+
J'ai lu l'article des italiens sur la sexualité de la truffe :
titre : Tuber melanosporum outcrosses : analysis of the genetic diversity within and among its natural populations under this new scenario.
auteurs : Riccioni C, Belfiori B, Rubini A, Passeri V, Arcioni S, Paolocci F.
revue : New Phytologist, vol.180 n°2 p.466-478 (2008)
C'est un peu ardu mais c'est vraiment intéressant. Voici quelques morceaux choisis (je donne également le texte en anglais car ma traduction n'est peut-être pas la meilleure et chacun pourra se faire son idée) :
Tout d'abord les auteurs commencent par préciser que la plupart des travaux récents concernant la reproduction de T. mélanosporum sont arrivés à la conclusion que ce champignon est auto-fertile (c'est-à-dire qu’il se reproduit par clonage) car il n’avait jusqu’ici jamais été possible de détecter de profil hétérozygote (preuve d’une reproduction à partir de deux individus) dans des échantillons de gléba.
Voici quelques extraits :
In 24% of fruit bodies analysed, the asci displayed […] alleles […] in addition to those observed in the corresponding gleba, which in turn always displayed a single allele per locus. The presence of additional alleles in the asci with respect to the gleba suggests that fertilization occurs between two genetically polymorphic strains and that the hyphae of the gleba are uniparental.
Dans 24% des corps fructifères analysés, les asques présentent des allèles supplémentaires par rapport à ceux observés dans la gléba (par gléba il faut entendre toute la matière contenue dans une truffe à l’exception des asques et des spores) qui, par contre, présente un seul allèle par emplacement. La présence d’allèles supplémentaires dans les asques par rapport à la gléba suggère que la fécondation se produit entre deux souches génétiques différentes et que, au contraire, les hyphes de la gléba sont uniparentales.
In our model, each T. melanosporum fruit body results from a mating event between two haploid mycelia and the fertilization step precedes and promotes the maternally driven development of the gleba.
Dans notre modèle, chaque corps fructifère résulte de l’accouplement entre deux mycéliums haploïdes différents et l’étape de fécondation précède et engendre le développement de la gléba (c'est-à-dire de la truffe) dont les tissus sont eux issus du seul mycélium maternel.
Ca c’est énorme : ça veut dire que la naissance d’une truffe ne se produit que s’il y a d’abord eu fécondation entre deux mycéliums différents.
The data reported in the present study showed that, while outcrossing takes places, the paternal contribution is only detectable in the asci, or better in the spores within them […].
Le croisement entre deux individus a bien lieu mais les données présentées dans ce travail montrent que la contribution paternelle n’est observable que dans les asques et dans les spores à l’intérieur des asques.
On the contrary, when non-ascus-enriched portions of fruit bodies are sampled, regardless of their position in the ascocarp and the ascocarp development stage, the resulting DNA is mostly of uniparental origin. Thus, since the paternal partner does not participate in building-up the gleba, which represents the most abundant tissue of the ascocarp, it must contribute its genome at very early stages of truffle development and in a spatially-temporally very narrow window.
Au contraire, lorsque l’on analyse des échantillons de corps fructifères (gléba) totalement dépourvus d’asques et de spores, on ne détecte que de l’ADN d’origine monoparentale et ce quel que soit la zone où on prélève l’échantillon dans l’ascocarpe et quel que soit le stade de développement de l’ascocarpe.
The reproductive model presented in this work also characterises most of the ascomycetes, including T. Magnatum, and substantially differs from the most accredited selfing model that has guided all the population biology studies in T. melanosporum to date. Thus, gleba is not a diploid structure, as supposed by Bertaud et al. (2001). In turn, it is not the selfing but the prevalence of haploid tissue in T. melanosporum that explains the lack of heterozygous individuals detected by Bertaud et al. (1998, 2001) and Murat et al. (2004) […].
Le modèle de reproduction proposé dans ce travail (reproduction par croisement de deux individus) est caractéristique de nombreux champignons ascomycètes tels que T. Magnatum et il diffère beaucoup du modèle de reproduction auto-fertile qui avait la faveur des scientifiques et qui a jusqu’ici guidé toutes les études biologiques consacrées à T. melanosporum. De plus la gléba n’a pas une structure diploïde comme le suggéraient Bertaud et al. (2001). En fait, ce n’est pas le comportement auto-fertile de T. melanosporum mais le fait que les tissus constituant la truffe (la gléba) sont majoritairement haploïdes qui expliquent que Bertaud et al. (1998, 2001) et Murat et al. (2004) n’ont pas pu détecter de profils hétérozygotes dans leurs travaux.
Qu'en pensez-vous ?
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