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Re: À la recherche du père de nos truffes.
Publié : 29 août 2017 13:45
par tuber01
je ne sais pas comment tu as tiré la pelote mycelium libre => plantes compagnes.
pour moi les meilleures plantes compagnes sont celles qui n'existent pas.
(mes meilleurs producteurs)
Seb
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Publié : 29 août 2017 13:53
par stef@
Oui Seb car tu as un bon arbre et des spores, mais je dis sur et certains que tu as pleins de plantes compagnes autour de tes brûler, les plantes compagnes sont pas forcément sur le brûler, le pied de ronce, le pied de fétuque ou de graminées , le pied de lavande, vigne et bien d'autres c'est eux le troisième réservoir.
Et tu sur que tu en n'a pas, as tu un sol complètement vierge autour de tes arbres ?
A+ stef
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Publié : 29 août 2017 14:56
par melano
Dans sa thèse E Tashen a trouvé du mycélium de truffe sur les racines d'un grand nombre de plantes compagnes des truffières sauvages. Dans 75 % des cas, il se révélait être celui d'une mère mais dans 25 % des cas non.
Dans l'étude Hermina de la Vega présentée à l'ICOM9 fin juillet à Prague, elle met en évidence des mycéliums non associés à des mycorhizes qui fécondent des truffes trouvées à plusieurs m de distance parfois sur des années différentes. Impossible pour du mycélium issu de la germination d'une spore.
La déduction c'est qu'il existe des souches de mycélium dans le sol, associés aux herbes ou plantes compagnes qui participent eux aussi à la fécondation.
Fred
PS : pour les fou furieux des mycos le programme de l'ICOM9 qui fait suite à l'édition de Cahors
http://www.icom9.cz/scientific-programm ... programme/
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Publié : 29 août 2017 16:05
par tuber01
j'ai bien de l'herbe mais dans l'inter rang et à relative distance des truffes récoltées.
je garde encore mes doutes, c'est toujours le meilleur moyen d'arriver à la vérité
Seb
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Publié : 29 août 2017 16:45
par lubin 81
bonjour,
Donc des mycéliums qui ne sont pas issus des mycos ni des spores,il ne reste que les conidies,mais qui à ce jour n'ont jamais été trouvées pour mélano ,et il est étonnant qu'avec les moyens qu'ont tous ces chercheurs jamais ils n'ont vu de conidies de mélano,et celles qu'avait trouvé A.U.c'était sur borghii,et à l'époque on ne faisait pas l'ADN.
D'après Hermina d'où vient ce mycélium qui se trouve dans les plantes? il né de quelque chose! On ne peut pas toujours à ce niveau d'études scientifiques émettre des hypothèses où des déductions de théories qui semblent être une possibilité ,parce que d'autres champignons fonctionnent de cette manière.
Mais est ce Hermina qui dit: qu'il est impossible pour du mycélium issu d'une spore?
Lubin
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Publié : 29 août 2017 16:58
par dan
stef@ a écrit :Oui Seb car tu as un bon arbre et des spores, mais je dis sur et certains que tu as pleins de plantes compagnes autour de tes brûler, les plantes compagnes sont pas forcément sur le brûler, le pied de ronce, le pied de fétuque ou de graminées , le pied de lavande, vigne et bien d'autres c'est eux le troisième réservoir.
Et tu sur que tu en n'a pas, as tu un sol complètement vierge autour de tes arbres ?
A+ stef
De l'épervière piloselle par exemple?
dan
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Publié : 29 août 2017 18:14
par melano
@lubin81, je n'ai pas lu cette publication donc je ne sais pas si elle a émis des hypothèses sur l'origine de cette forme "libre" de mycélium.
Mais la génération spontanée n'existant pas, il vient soit d'un autre mycélium de par la reproduction végétative, soit d'une spore et de la reproduction sexuée.
Fred
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Publié : 29 août 2017 20:21
par Genévrier
Je crois qu'il faut faire attention quand on veut éliminer des non producteurs pour avoir plus de soleil.
Je crois que le mieux, serait de les couper à 1 mètre, afin de ne pas les tuer ... en effet, si tout est inter connecté ...
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Publié : 29 août 2017 21:06
par jacques 37
Genévrier a écrit :Je crois qu'il faut faire attention quand on veut éliminer des non producteurs pour avoir plus de soleil.
Je crois que le mieux, serait de les couper à 1 mètre, afin de ne pas les tuer ... en effet, si tout est inter connecté ...
La remarque de Genévrier est intéressante, du moins pour moi, puisque je dois maintenant passer à la phase 2 de mon expérience (chênes plantés à 0,50 cm les uns des autres). Je me pose donc cette question, après 10 années de bons et loyaux services, arrachage ou bien élimination au ras du sol, des éléments à supprimer

Telle est la question m'a soufflé Hamlet

Re: À la recherche du père de nos truffes.
Publié : 29 août 2017 21:14
par OLIVE81
Eh bien jacques c'est très simple ! D'abord tu les coupes à un mètre comme dit genevrier, et ensuite tu seras toujours à temps des les couper à ras de terre ou de les arracher !

en fonction de ce que donne la première étape ..... tu peux aussi varier les plaisirs,!
Olive
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Publié : 29 août 2017 22:20
par bion
jacques 37 a écrit : arrachage ou bien élimination au ras du sol, des éléments à supprimer
Je ne sais pas ce qu'il en est pour les CP; mais si c'est des CV, il sera difficile de s'en débarrasser définitivement.
Je les ai toujours vu reprendre, que ce soit après incendie, coupe à ras du sol, coupe à 1m puis recoupe des 20 cm sur lesquels les nouvelles branches apparaissent l'année d'après.
Même le plant de deux ans que j'ai passé cet hiver dans la Herse rotative et qui était sectionné plusieurs cm sous le niveau du sol est reparti ce printemps.
Seul le dessouchage permet de les supprimer; et encore faut t-il surveiller les repousses qui peuvent se faire à partir d'un petit morceau de racine.
Et attaquer à la minipelle un plant sur deux (ou deux sur trois) dans une haie, je crains que cela ne perturbe beaucoup le milieu
Michel.
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Publié : 30 août 2017 05:13
par melano
En effet Genévrier, quand on arrache un arbre, il est impossible d'enlever toutes les racines et radicelles. Le risque est important que les mycorhizes qui restent deviennent très virulentes sentant leur fin approcher et qu'elles contaminent les racines à proximité.
Certains en ont fait l'amère expérience. Arrachage d'un arbre brumale au milieu de Mélano et l'année d'après, certains voisins étaient contaminés.
Du coup, maintenant, ils les laissent en mettant la pression sur brumale pour empêcher sa fructification.
Après si ça marchait comme ça, il suffirait alors de couper un arbre Mélano au milieu de non producteurs pour les contaminer ? J'en doute fortement.
Je n'ai jamais vu un arbre pousser sans lumière. Coupe au ras du sol, 1 m2 de bâche noire dessus et c'est plié. Les repousses n'ont pas de lumière, la souche s'épuise fini par crever.
Certains producteurs qui en fin de vie de truffière sont obliger de couper une rangée sur deux voient les souches produire quelques années plus tard.
Fred
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Publié : 30 août 2017 05:34
par Genévrier
Je veux dire le contraire, un arbre donne et je coupe un copain à lui qui ne donne pas mais lui fournit le mycélium complémentaire à sa fructification comme tout est inter connecté...
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Publié : 30 août 2017 07:18
par JJR
Bonjour,
Tout le monde a raison!
Coupe rase de cv, charme, cp; repousses assurées! bien plus vite que si je plantais!
Coupe rase d'un cp naturel (+ou- 20 ans) qui était à coté d'un cv (producteur avec grand brûlé); résultat: l'herbe à repoussé! Je saurais si production à la saison!?
JJR24
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Publié : 30 août 2017 09:12
par jacques 37
Couper à une hauteur raisonnable serait sans doute un test intéressant.
Étant donné, comme vous pouvez l'imaginer la grosseur des troncs, il sera aisé de les ramener à hauteur de 50cm à 1m maxi. Reste le choix du nombre de tronc à couper
Je vous ferai une photo.