irrigation 2015
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Re: irrigation 2015
Difficile à dire mais les années très sèches en sauvage, où on ne peut pas arroser l'arbre producteur car en clairière on ne le connait pas, il n'y a pas beaucoup de truffes même si on amène régulièrement de l'eau sur la zone de production.
Alors que lorsque les arbres ne souffrent pas du manque d'eau, le même arrosage au niveau du brûlé produit son effet sur les truffes.
Fred
Alors que lorsque les arbres ne souffrent pas du manque d'eau, le même arrosage au niveau du brûlé produit son effet sur les truffes.
Fred
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Re: irrigation 2015
melano a écrit :Tu avais juste à ne pas rater le coche en taillant tes arbres pour provoquer des réitérations racinaires.
Fred
Voici 3 photos de mes brûlés, faites ce matin 18 avril, 48 heures après 50 mm. de pluie :bernard a écrit : Ce que je voulais dire c' est que tes arbres ne manquent pas d' eau puisqu' ils peuvent en chercher dans la nappe, ce que la truffe ne peut pas faire.
Il y a bien sûr les explications de Fred qui sont à prendre en considération.
Pensez-vous vraiment que je manque de "réïtération racinaire" ?



Ou bien alors les brûlés peuvent se manifester en dehors du champ de développement des radicelles ?
Désolé, mais l'étude Arrotz ne répond pas à mes interrogations : la truffe peut-elle bénéficier de l'eau puisée par l'hôte dans la nappe ? le mycélium peut-il puiser lui-même dans la nappe à 3/5 m. de profondeur ? Qu'en est-il d'un certain besoin de sècheresse de la truffe ? ...etc...
L'étude Arrotz, pour résumer en schématisant ou caricaturant, me dit juste que les anneaux et les canaux de l'arbre se développent davantage quand il ne manque pas d'eau, et que, statistiquement, les années où il y a eu assez d'eau de mai à juillet, la production de truffes est plus importante; que plus de (200 ?) mm. de précipitations pendant ce laps de temps ne servent à rien, et que l'eau d'après août non plus : Etude conduite sur terrain SANS NAPPE PHREATIQUE. Ce qui laisse mes interrogations en suspens.
Bien cordialement,
MartinduGard
Dernière modification par martindugard le 18 avr. 2015 09:20, modifié 1 fois.
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Re: irrigation 2015
Bernard, j'avais bien compris tes informations sur le niveau de la nappe, et sur la disponibilité d'eau.
Mes doutes viennent de ce que une nappe à 10 ou 15 m. de profondeur me semble accessible par l'arbre : regarde à quelle profondeur dans des grottes spéléologiques on a pu trouver des racines d'arbres . On aurait même trouvé une ou des truffes dans une grotte à quelques centaines de mètres de profondeur ( ??? ).
Je voulais juste te dire que le phénomène diminution drastique de la production en cent ans s'est produit partout; que le creusement du canal, chez toi, ait joué un rôle, c'est possible, mais ... ??? ...
Enfin, sois rassuré, il n'y avait pas trace d'ironie ou de sarcasme dans mon propos : j'ai seulement tendance à forcer le trait pour exprimer ce que je dis ( provocation ? - peut-être un peu ).
Bien cordialement,
MartinduGard
Mes doutes viennent de ce que une nappe à 10 ou 15 m. de profondeur me semble accessible par l'arbre : regarde à quelle profondeur dans des grottes spéléologiques on a pu trouver des racines d'arbres . On aurait même trouvé une ou des truffes dans une grotte à quelques centaines de mètres de profondeur ( ??? ).
Je voulais juste te dire que le phénomène diminution drastique de la production en cent ans s'est produit partout; que le creusement du canal, chez toi, ait joué un rôle, c'est possible, mais ... ??? ...
Enfin, sois rassuré, il n'y avait pas trace d'ironie ou de sarcasme dans mon propos : j'ai seulement tendance à forcer le trait pour exprimer ce que je dis ( provocation ? - peut-être un peu ).
Bien cordialement,
MartinduGard
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Re: irrigation 2015
Bonjour,
Il y a quelques temps, quelqu'un à cité le cas d'une truffière au pied du Ventoux sur une nappe également, qui produisait très bien.
Donc la présence de la nappe n'est pas un obstacle à la production, c'est un point essentiel
.
La production anecdotique est aussi peut-être due tout simplement à l'âge des arbres, tout le monde ne produit pas en grosse quantité au bout de 5 ou 6 ans, j'ai vu cet hiver une truffière de 800 plants, griffonnée, taille légère, à l' arrosage, 5/6 ans, qui n'a produit dans la saison que quelques truffes (moins d'une dizaine).
D'autant que tu as commencé le travail du sol et la taille tardivement.
La présence de beaux brulés et la production de quelques mélano est quand même bon signe; une analyse des mycorhizes pourrait éventuellement confirmer la présence de mélano sur un brulé stérile.
Michel.
Il y a quelques temps, quelqu'un à cité le cas d'une truffière au pied du Ventoux sur une nappe également, qui produisait très bien.
Donc la présence de la nappe n'est pas un obstacle à la production, c'est un point essentiel

La production anecdotique est aussi peut-être due tout simplement à l'âge des arbres, tout le monde ne produit pas en grosse quantité au bout de 5 ou 6 ans, j'ai vu cet hiver une truffière de 800 plants, griffonnée, taille légère, à l' arrosage, 5/6 ans, qui n'a produit dans la saison que quelques truffes (moins d'une dizaine).
D'autant que tu as commencé le travail du sol et la taille tardivement.
La présence de beaux brulés et la production de quelques mélano est quand même bon signe; une analyse des mycorhizes pourrait éventuellement confirmer la présence de mélano sur un brulé stérile.
Michel.
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Re: irrigation 2015
Bonjour, Michel;
En regardant ces échanges avec un peu de recul, il m'apparaît que les différences de point de vue sont assez corrélées à la région géographique : le rapport à l'eau ( pluie, irrigation ... ) n'est pas le même en Périgord qu'en Alsace ou encore que dans le midi méditerranéen : rien d'étonnant ! La perception du sol et de sa nature joue un rôle analogue : tes terrains de garrigue caillouteuse, ou ceux du Ventoux, n'ont rien à voir avec les terres de Dordogne ou du Quercy ; et cette perception induit certains modes de raisonnement . Quand on a un sol profond et riche, comme moi - c'est sûr - mais je pense que Lubin81 et Olive81 ont aussi des sols agricoles pleins de potentiel, on ne raisonne pas comme quant on a un épais tapis de cailloux calcaires acérés et à peine enrobés d'une terre maigre ... Je ne connais rien des terres de Bernard, en Alsace, mais j'imagine que ces considérations jouent de la même façon : Notre mode de réflexion me semble encadré et modelé par le milieu où cette réflexion doit s'exercer.
Et, pour couronner le tout, je ne suis pas loin de penser que la truffe elle-même se comporte de façon différente selon les environnements où elle vit... Et que les méthodes culturales adéquates sont propres à un ensemble milieu-travail-opérateur.
Bref : on n'est pas près de définir la doctrine-panacée
Merci de ta participation bienveillante.
Bien cordialement,
MartinduGard
En regardant ces échanges avec un peu de recul, il m'apparaît que les différences de point de vue sont assez corrélées à la région géographique : le rapport à l'eau ( pluie, irrigation ... ) n'est pas le même en Périgord qu'en Alsace ou encore que dans le midi méditerranéen : rien d'étonnant ! La perception du sol et de sa nature joue un rôle analogue : tes terrains de garrigue caillouteuse, ou ceux du Ventoux, n'ont rien à voir avec les terres de Dordogne ou du Quercy ; et cette perception induit certains modes de raisonnement . Quand on a un sol profond et riche, comme moi - c'est sûr - mais je pense que Lubin81 et Olive81 ont aussi des sols agricoles pleins de potentiel, on ne raisonne pas comme quant on a un épais tapis de cailloux calcaires acérés et à peine enrobés d'une terre maigre ... Je ne connais rien des terres de Bernard, en Alsace, mais j'imagine que ces considérations jouent de la même façon : Notre mode de réflexion me semble encadré et modelé par le milieu où cette réflexion doit s'exercer.
Et, pour couronner le tout, je ne suis pas loin de penser que la truffe elle-même se comporte de façon différente selon les environnements où elle vit... Et que les méthodes culturales adéquates sont propres à un ensemble milieu-travail-opérateur.
Bref : on n'est pas près de définir la doctrine-panacée

Merci de ta participation bienveillante.
Bien cordialement,
MartinduGard
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Re: irrigation 2015
Bonjour, Truffalou ;
Tu poses une bonne question : Fred l'avait déjà soulevée il y a deux jours.
La zone que j'ai photographiée ce matin n'a encore jamais présenté de sclérodermes. Ce qui ne signifie pas que les brûlés ne soient pas provoqués par scléroderme, mais ...
Les arbres sont des R...n , même livraison que ceux de la partie travaillée, où se trouvent les 10 ou 12 arbres qui ont déjà produit mélano , avec cohabitation avec sclérodermes ...
Difficile de tirer des conclusions .
Bien cordialement,
MartinduGard
Tu poses une bonne question : Fred l'avait déjà soulevée il y a deux jours.
La zone que j'ai photographiée ce matin n'a encore jamais présenté de sclérodermes. Ce qui ne signifie pas que les brûlés ne soient pas provoqués par scléroderme, mais ...
Les arbres sont des R...n , même livraison que ceux de la partie travaillée, où se trouvent les 10 ou 12 arbres qui ont déjà produit mélano , avec cohabitation avec sclérodermes ...
Difficile de tirer des conclusions .
Bien cordialement,
MartinduGard
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Re: irrigation 2015
bonjour
en tout cas de superbes brulés !
si les précédentes truffes étaient melano, ça va le faire
c'est sur aussi, il va falloir limiter la fermeture du milieu, on dirait que les arbres vont bientôt se toucher
sincères salutations
en tout cas de superbes brulés !
si les précédentes truffes étaient melano, ça va le faire

c'est sur aussi, il va falloir limiter la fermeture du milieu, on dirait que les arbres vont bientôt se toucher
sincères salutations
Re: irrigation 2015
Est-ce que lorsque tu travailles tes arbres, tu sens une différence de structure entre les brûlés des non producteurs et des producteurs? Et est-ce que tu sens une différence entre l'extérieur du brûlé et la zone où il y a moins d'herbe au pied de l'arbre?
Personnellement, comme pour Tuber 01, je n'ai plus de vêgetation au pied des arbres. En revanche dans le manche du Bigot ou de la houe la différence est nette entre là où la truffe a bien bossé et là où elle n'est pas active. C'est vraiment le jour ou la nuit.
Fred
Personnellement, comme pour Tuber 01, je n'ai plus de vêgetation au pied des arbres. En revanche dans le manche du Bigot ou de la houe la différence est nette entre là où la truffe a bien bossé et là où elle n'est pas active. C'est vraiment le jour ou la nuit.
Fred
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Re: irrigation 2015
Bonjour Fred;
Je n'ai pas de réponse satisfaisante et complète à ta question :
Entre zone travaillée/ou/brulé et zone enherbée : sûr que la zone enherbée est moins souple.
Pour le reste, au volant du tracteur, c'est vachement pas facile de mesurer la résistance du sol
Bien cordialement,
MartinduGard
Je n'ai pas de réponse satisfaisante et complète à ta question :
Entre zone travaillée/ou/brulé et zone enherbée : sûr que la zone enherbée est moins souple.
Pour le reste, au volant du tracteur, c'est vachement pas facile de mesurer la résistance du sol

Bien cordialement,
MartinduGard
Re: irrigation 2015
Oups, c'est vrai, tu es au tracteur.
Je dirai alors que tu es dans Le cas d'un de mes collègue du coin. Il plante, laisse faire les choses avec un bout de bache au pied des arbres et vers 5 ans, il mécanise au tracteur. Premières truffes vers 8 -9 ans et à 15 ans, ce système donne entre 3 et 5 kilos hectares les années où il pleut. Il ne taille pas et n'arrose pas.
Au délà de l'eau et des différences de sol, c'est peut-être ce type de système de conduite qui induit ce résultat?
Fred

Je dirai alors que tu es dans Le cas d'un de mes collègue du coin. Il plante, laisse faire les choses avec un bout de bache au pied des arbres et vers 5 ans, il mécanise au tracteur. Premières truffes vers 8 -9 ans et à 15 ans, ce système donne entre 3 et 5 kilos hectares les années où il pleut. Il ne taille pas et n'arrose pas.
Au délà de l'eau et des différences de sol, c'est peut-être ce type de système de conduite qui induit ce résultat?
Fred
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Re: irrigation 2015
Merci, Fred : j'aime mieux ta réponse que la précédente où tu me disais en substance ( mais moins crûment ) : " t'as pas voulu faire comme on te disait : tant pis pour ta gueule ! " j'exagère un peu, mais ça ressemblait à ça ...
...
En fait, c'est vrai que ma conduite ressemble à celle de ton voisin :
J'ai planté en 6x6x6 sous film plastique ( paillage ) que j'ai laissé 4 ans, sans tailler ni labourer, seulement en broyant l'herbe excédentaire de l'inter-rang et en arrosant la 1° année : je ne savais pas à quel point mon sol était poussant . La 5° année, j'ai retiré le plastique ( une galère ) , labouré au griffon et continué le broyage. Mais mes arbres, pour la moitié d'entre eux mesuraient déjà 3m/3m.50, avec des collets de 15 à 20 cm.
A 6ans1/2 j'ai trouvé mes 10 premières truffes et aussitôt après, j'ai fait la connaissance du forum : c'est là que j'ai pris conscience que trufficulture ne rimait pas obligatoirement avec farniente. Mais comme, à l'origine, je souhaitais planter une forêt de chênes, puis me suis dit que si, dans cette forêt, je trouvais quelques truffes de temps ne temps, ce ne serait pas plus mal, j'avais planté des mycorhizés R...n .
Aujourd'hui, sous dépendance du virus, je me suis mis à tailler, mais, évidemment, pas de façon orthodoxe : je rabats environ 30% de mes arbres : ceux qui montrent qu'ils ont vocation à rester bas, je réduis un peu ceux qui s'étalent trop, je taille en boule ceux qui le sont déjà, et je favorise la pousse de ceux qui ont vocation à devenir de beaux arbres grands et majestueux ( environ 20% ). De cette façon, j'évite pour le moment la fermeture du milieu ( je surveille ), tout en m'offrant de grands beaux arbres, et des arbres plus "jardin" : boules + ou - grosses, mais denses et feuillus. En plus, à 70 ans, ce n'est pas la dépense physique que je recherche dans la conduite de ma truffière ...
... qui compte quand même 592 arbres .
Ceci étant, une chose me semble indiscutable : si quelqu'un veut produire de la truffe en quantité, si, donc, il plante plusieurs hectares, si, par conséquent, il gère plus de 1000 ou 2000 arbres, il est impératif de mécaniser au maximum : la grelinette, ça ne marche pas dans ces conditions, sauf à élever une troupe de chimpanzés dressés à la manier . Le problème du coût de la main d'oeuvre se retrouve comme dans toutes les activités mêmes agricoles/maraîchères : Seul le coût faible de la M.-O. espagnole peut permettre à Arrotz de tailler 600 ha de chênes verts en cône inversé ( 15 à 20 ETP rien que pour la taille ).
J'espère que tu gardes de la considération pour ton voisin ...
...
Bien cordialement,
MartinduGard

En fait, c'est vrai que ma conduite ressemble à celle de ton voisin :
J'ai planté en 6x6x6 sous film plastique ( paillage ) que j'ai laissé 4 ans, sans tailler ni labourer, seulement en broyant l'herbe excédentaire de l'inter-rang et en arrosant la 1° année : je ne savais pas à quel point mon sol était poussant . La 5° année, j'ai retiré le plastique ( une galère ) , labouré au griffon et continué le broyage. Mais mes arbres, pour la moitié d'entre eux mesuraient déjà 3m/3m.50, avec des collets de 15 à 20 cm.
A 6ans1/2 j'ai trouvé mes 10 premières truffes et aussitôt après, j'ai fait la connaissance du forum : c'est là que j'ai pris conscience que trufficulture ne rimait pas obligatoirement avec farniente. Mais comme, à l'origine, je souhaitais planter une forêt de chênes, puis me suis dit que si, dans cette forêt, je trouvais quelques truffes de temps ne temps, ce ne serait pas plus mal, j'avais planté des mycorhizés R...n .
Aujourd'hui, sous dépendance du virus, je me suis mis à tailler, mais, évidemment, pas de façon orthodoxe : je rabats environ 30% de mes arbres : ceux qui montrent qu'ils ont vocation à rester bas, je réduis un peu ceux qui s'étalent trop, je taille en boule ceux qui le sont déjà, et je favorise la pousse de ceux qui ont vocation à devenir de beaux arbres grands et majestueux ( environ 20% ). De cette façon, j'évite pour le moment la fermeture du milieu ( je surveille ), tout en m'offrant de grands beaux arbres, et des arbres plus "jardin" : boules + ou - grosses, mais denses et feuillus. En plus, à 70 ans, ce n'est pas la dépense physique que je recherche dans la conduite de ma truffière ...

Ceci étant, une chose me semble indiscutable : si quelqu'un veut produire de la truffe en quantité, si, donc, il plante plusieurs hectares, si, par conséquent, il gère plus de 1000 ou 2000 arbres, il est impératif de mécaniser au maximum : la grelinette, ça ne marche pas dans ces conditions, sauf à élever une troupe de chimpanzés dressés à la manier . Le problème du coût de la main d'oeuvre se retrouve comme dans toutes les activités mêmes agricoles/maraîchères : Seul le coût faible de la M.-O. espagnole peut permettre à Arrotz de tailler 600 ha de chênes verts en cône inversé ( 15 à 20 ETP rien que pour la taille ).
J'espère que tu gardes de la considération pour ton voisin ...

Bien cordialement,
MartinduGard
Re: irrigation 2015
Bonjour a tous ,
Martin tu n'a pas un voisin qui a un lamier ? même sa se loue un truc comme ça ,en une semaine c 'est fait et sur ton tracteur tu t' équipe avec un ramasse sarments hydrolique le tout en bout de rangée et en hiver FUEGO .
je te rassure ,cette année nous avons ouvert des arbres de 15 ans qui n 'avaient jamais produit une truffe , et qu' elles truffes , mais tu doit impérativement tailler tes arbres si non ......
pancho
Martin tu n'a pas un voisin qui a un lamier ? même sa se loue un truc comme ça ,en une semaine c 'est fait et sur ton tracteur tu t' équipe avec un ramasse sarments hydrolique le tout en bout de rangée et en hiver FUEGO .
je te rassure ,cette année nous avons ouvert des arbres de 15 ans qui n 'avaient jamais produit une truffe , et qu' elles truffes , mais tu doit impérativement tailler tes arbres si non ......
pancho
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Re: irrigation 2015
bonsoir
pour pouvoir orienter une pratique culturale, il faut pas changer plusieurs paramétres en même temps
(taille, arrigation, travail du sol)
aller à ce qui semble l'essentiel, en fonction de ton sol, de ton climat et de comment tu le sens
sincères salutations
pour pouvoir orienter une pratique culturale, il faut pas changer plusieurs paramétres en même temps
(taille, arrigation, travail du sol)
aller à ce qui semble l'essentiel, en fonction de ton sol, de ton climat et de comment tu le sens

sincères salutations
Re: irrigation 2015
Salut Martin, désolé si mon message t'a choqué, telle n'était pas mon intention.
Il est des moments où des facteurs extêrieurs font qu'on est sans doute plus direct et dans ces cas là, on ferait mieux de ne rien écrire.
La grelinette n'est qu'un des nombreux outils utilisés en fonction des cas par ceux qui mènent leur truffière en manuel. Sur 600 Ha, c'est clair que ce n'est pas jouable. Mais je pense que sur moins de 1000 arbres, ça ne doit pas étre infaisable. Une fois qu'on a bien compris çomment ca se passe lors du travail à la houe ou au Bigot, on arrive à pas si mal travailler que ca à la motobineuse.
Le but ultime serait de ne pas avoir à travailler du tout le sol et de laisser faire les bestioles. On y travaille aussi en parallèle. Mais nos sols sont ingrats et il nous faudra beaucoup de temps pour les maîtriser.
Autant tu es convaincu que la grelinette n'est pas la solution, autant je suis persuadé que le tracteur est néfaste. Les preuves de truffiéres mécanisées qui ne donne rien ou presque sont plus qu'abondantes. Alors que les gens qui ont 10 truffiers bichonnés à la main à côté de leur maison et qui produisent plus que d'autres qui mènent plusieurs hectares au tracteur sont loins d'étre rares.
Bravo à ceux qui arrivent à avoir beaucoup de truffes sur plusieurs hectares, c'est tout ce qu'on peut dire car c'est un sacré boulot.
Bon courage pour ta taille,
Fred
Il est des moments où des facteurs extêrieurs font qu'on est sans doute plus direct et dans ces cas là, on ferait mieux de ne rien écrire.
La grelinette n'est qu'un des nombreux outils utilisés en fonction des cas par ceux qui mènent leur truffière en manuel. Sur 600 Ha, c'est clair que ce n'est pas jouable. Mais je pense que sur moins de 1000 arbres, ça ne doit pas étre infaisable. Une fois qu'on a bien compris çomment ca se passe lors du travail à la houe ou au Bigot, on arrive à pas si mal travailler que ca à la motobineuse.
Le but ultime serait de ne pas avoir à travailler du tout le sol et de laisser faire les bestioles. On y travaille aussi en parallèle. Mais nos sols sont ingrats et il nous faudra beaucoup de temps pour les maîtriser.
Autant tu es convaincu que la grelinette n'est pas la solution, autant je suis persuadé que le tracteur est néfaste. Les preuves de truffiéres mécanisées qui ne donne rien ou presque sont plus qu'abondantes. Alors que les gens qui ont 10 truffiers bichonnés à la main à côté de leur maison et qui produisent plus que d'autres qui mènent plusieurs hectares au tracteur sont loins d'étre rares.
Bravo à ceux qui arrivent à avoir beaucoup de truffes sur plusieurs hectares, c'est tout ce qu'on peut dire car c'est un sacré boulot.
Bon courage pour ta taille,
Fred
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Re: irrigation 2015
Bonsoir, Pancho, et merci de me rappeler ces discussions que nous avons eues et que j'ai bien gardées en tête : tu vas comprendre pourquoi je suis resté silencieux un bout de temps, et n'ai pas trop avancé dans mon projet de taille .
Bonsoir Fred, et ne t'en fais pas pour les mots directs : c'est aussi une preuve de confiance, et je ne vois aucune raison de ne pas cultiver des relations "forumesques" satisfaisantes ...
J'ai été pratiquement immobilisé pendant deux mois : au moment de la tempête du 8 février qui m'a abattu une dizaine de grands pins et cyprès en endommageant mes cheminées et toitures, j'ai dû monter sur une souche mal équarrie d'un mètre de haut, et, au moment de redescendre, j'ai pris appui sur un rondin de tronc qui s'est défilé sous mes pieds : Gadin majuscule ! sous les yeux atterrés de mon petit-fils qui passait chez ses grands-parents une semaine d'exclusion de l'école ( calmez-vous les gars : ce n'est pas un futur délinquant récidiviste : il conduit des études brillantes, mais avec une discipline améliorable, et ses parents l'ont mis dans une école privée à discipline très stricte : il a commis un crime justifiant une exclusion d'une semaine, qui serait passé inaperçu dans n'importe quel autre établissement ). Bref, il meublait intelligemment ses loisirs en stage-ouvrier : 3 jours chez un copain fraisiculteur à planter des fraisiers, et 3 jours à la coopérative viticole à nettoyer des cuves de 3000hl. : à 12 ans, c'est une bonne expérience professionnelle, non ?
Bilan : un hématome comme un ballon de rugby ( je ne suis pas du midi ) sur le tibia ; 5 semaines d'antibiotiques croisés à dose de cheval ( de trait ), et 4 semaines de morphine pour atténuer une douleur insoutenable ... Mais rassurez-vous : tout va bien : la bête est sur pied : il faudra autre chose pour l'abattre, même à 70 ans ... aujourd'hui, tout va bien.
Pour en revenir à la taille de mes arbres : cette période de réflexion forcée m'a convaincu de modifier quelque peu le projet élaboré avec Pancho :
Je me la joue en taille "poëtique" : les grands-beaux arbres majestueux, je les pousse à devenir encore plus grands, plus beaux, plus majestueux : ce sont ceux qui dépassent 6m50/7m. avec un port style forêt de Tronçay : taillés comme des Araucarias en plus grand, plus beau, plus majestueux : environ 20% de mes sujets ( j'aime bien parler de "mes sujets"
). Les autres se répartissent entre : ceux qui veulent se mettre en boule ( 20% encore ) : je les pousse à se mettre encore plus en boule en les arondissant encore, et en rognant les pousses qui dépassent trop ; ceux qui sont tordus, mal-foutus, à 2 ou 3 troncs, dont on ne peut pas tirer grand-chose esthétiquement ( 20 % ) : ceux-là : rabattage impitoyable : ça fait moins d'ombre et évite au milieu de se fermer ; Tous les autres, dont on ne sait pas trop quoi faire : on verra plus tard si on voit mieux comment les traiter ... et, plus tard, on ne voit généralement pas grand-chose : on taille sans conviction, au pif, comme ça, pour voir ... et on ne voit rien, mais ce n'est pas grave...
De cette façon, je pense préserver à la fois :
- ma forêt de chênes initialement voulue
- ma truffière dont le virus m'a sauvagement attaqué - merci le forum !!!
...)
- le côté "jardin inattendu" et improvisé ( faut dire que, question improvisation ... )
- et le distance idéale de 6m. entre tous mes arbres, pour accrocher de nombreux et confortables hamacs.
Voilà le principe de ma taille "Poëtique" de truffière . Que personne ne rigole : dans 30 ans, ce sera LA référence.
De toute façons, vous devriez déjà trouver que mon baratin est déjà une vraie poësie ... alors ...
Bien cordialement à vous tous,
MartinduGard
Bonsoir Fred, et ne t'en fais pas pour les mots directs : c'est aussi une preuve de confiance, et je ne vois aucune raison de ne pas cultiver des relations "forumesques" satisfaisantes ...
J'ai été pratiquement immobilisé pendant deux mois : au moment de la tempête du 8 février qui m'a abattu une dizaine de grands pins et cyprès en endommageant mes cheminées et toitures, j'ai dû monter sur une souche mal équarrie d'un mètre de haut, et, au moment de redescendre, j'ai pris appui sur un rondin de tronc qui s'est défilé sous mes pieds : Gadin majuscule ! sous les yeux atterrés de mon petit-fils qui passait chez ses grands-parents une semaine d'exclusion de l'école ( calmez-vous les gars : ce n'est pas un futur délinquant récidiviste : il conduit des études brillantes, mais avec une discipline améliorable, et ses parents l'ont mis dans une école privée à discipline très stricte : il a commis un crime justifiant une exclusion d'une semaine, qui serait passé inaperçu dans n'importe quel autre établissement ). Bref, il meublait intelligemment ses loisirs en stage-ouvrier : 3 jours chez un copain fraisiculteur à planter des fraisiers, et 3 jours à la coopérative viticole à nettoyer des cuves de 3000hl. : à 12 ans, c'est une bonne expérience professionnelle, non ?
Bilan : un hématome comme un ballon de rugby ( je ne suis pas du midi ) sur le tibia ; 5 semaines d'antibiotiques croisés à dose de cheval ( de trait ), et 4 semaines de morphine pour atténuer une douleur insoutenable ... Mais rassurez-vous : tout va bien : la bête est sur pied : il faudra autre chose pour l'abattre, même à 70 ans ... aujourd'hui, tout va bien.
Pour en revenir à la taille de mes arbres : cette période de réflexion forcée m'a convaincu de modifier quelque peu le projet élaboré avec Pancho :
Je me la joue en taille "poëtique" : les grands-beaux arbres majestueux, je les pousse à devenir encore plus grands, plus beaux, plus majestueux : ce sont ceux qui dépassent 6m50/7m. avec un port style forêt de Tronçay : taillés comme des Araucarias en plus grand, plus beau, plus majestueux : environ 20% de mes sujets ( j'aime bien parler de "mes sujets"

De cette façon, je pense préserver à la fois :
- ma forêt de chênes initialement voulue
- ma truffière dont le virus m'a sauvagement attaqué - merci le forum !!!

- le côté "jardin inattendu" et improvisé ( faut dire que, question improvisation ... )
- et le distance idéale de 6m. entre tous mes arbres, pour accrocher de nombreux et confortables hamacs.
Voilà le principe de ma taille "Poëtique" de truffière . Que personne ne rigole : dans 30 ans, ce sera LA référence.
De toute façons, vous devriez déjà trouver que mon baratin est déjà une vraie poësie ... alors ...
Bien cordialement à vous tous,
MartinduGard