expérimentation "trous à truffes "
Modérateurs : jacques 37, galistruffe, phil, uncinat55
Re: expérimentation
Allez piocher les truffières à la houe dans le causse comme chez Azzi et vous n'aurez plus de truffes et c'est logique.
Renlo
Renlo
Re: expérimentation
Est il possible de concentrer le système racinaire fin s'il y a beaucoup de trous à truffe ?
Le principe est le même qu'avec irrigation goute à goute, les racines se develloppent sous le gouteur au détriment du système racinaire dans son ensemble....
Le principe est le même qu'avec irrigation goute à goute, les racines se develloppent sous le gouteur au détriment du système racinaire dans son ensemble....
Re: expérimentation
Bonjour,
Est-il souhaitable de concentrer le système racinaire? Oui, localement. Si on regarde dans un godet de plant myco, on constate rapidement que les glomérules de myco sont très souvent dans une petite boule de tourbe.
Est-il souhaitable de concentrer le système racinaire sur toute la surface du brûlé? Je ne le pense pas. C'est le cas par exemple du noisetier ou du ciste qui ont un système racinaire très dense. La production est précoce mais très fugace. Le taux de MO augmente en raison de la densité de racines et les conditions semblent devenir défavorables à mélano.
Donc, faire des pièges de ci de là je pense que ça ne peut pas nuire à la zone de production au contraire mais décaper tout le brûlé pour faire un piège géant, attention à la pérennité de la production. Mais à tester comme tout le reste.
Fred
Est-il souhaitable de concentrer le système racinaire? Oui, localement. Si on regarde dans un godet de plant myco, on constate rapidement que les glomérules de myco sont très souvent dans une petite boule de tourbe.
Est-il souhaitable de concentrer le système racinaire sur toute la surface du brûlé? Je ne le pense pas. C'est le cas par exemple du noisetier ou du ciste qui ont un système racinaire très dense. La production est précoce mais très fugace. Le taux de MO augmente en raison de la densité de racines et les conditions semblent devenir défavorables à mélano.
Donc, faire des pièges de ci de là je pense que ça ne peut pas nuire à la zone de production au contraire mais décaper tout le brûlé pour faire un piège géant, attention à la pérennité de la production. Mais à tester comme tout le reste.

Fred
Re: expérimentation
Comme le disent Joél et Jérôme c'est le principe qu'il faut retenir.
A savoir :
- travail du sol avec taille des racines, apports de broyat.
Après chacun peut le concevoir suivant ses possibilités et ses besoins.
Peu de contraintes en terme de travail et mauvaise qualité (problème de maturité)= trous a truffes méthode espagnole.
Beaucoup de travail et bonne qualité des truffes = méthode "Angellozzi, Gravier, Galis.
A savoir :
- travail du sol avec taille des racines, apports de broyat.
Après chacun peut le concevoir suivant ses possibilités et ses besoins.
Peu de contraintes en terme de travail et mauvaise qualité (problème de maturité)= trous a truffes méthode espagnole.
Beaucoup de travail et bonne qualité des truffes = méthode "Angellozzi, Gravier, Galis.
Re: expérimentation
Pour Renlo,
Il est évident que ces méthodes ne peuvent s'appliquer que dans des sols d'une quarantaine de centimètres de profondeur.
Dans ce type de sol et à partir de ces principes plusieurs modes de travail peuvent ce concevoir avec mécanisation plus ou moins importante toujours suivant les besoins et les possibilités de chacun.
Il est évident que ces méthodes ne peuvent s'appliquer que dans des sols d'une quarantaine de centimètres de profondeur.
Dans ce type de sol et à partir de ces principes plusieurs modes de travail peuvent ce concevoir avec mécanisation plus ou moins importante toujours suivant les besoins et les possibilités de chacun.
Re: expérimentation
Les racines fines servent à l'arbre à l'exploitation des ressources du sol, nutriments et eau, et se renouvellent en permanence avec une durée de vie au maximum égal au cycle de végétation.
Les racines fines sont « l’équivalent » côté interface arbre/sol à ce que sont les feuilles côté interface arbre/air.
Quelques rares racines fines deviennent pérennes, grossissent et deviennent des racines ligneuses (charpentières de l'architecture racinaire).
Les racines fines sont le siège exclusif de la mycorhization. Le mycélium qui émane de la mycorhize explore le sol à une plus grande distance encore que ne le fait la racine fine toute seule et peut prospecter des pores les plus fins de la terre.
De ce que j'ai compris des études racinaires, voici ce qui stimule la production de racines fines :
- milieux pauvres : l'arbre produit plus de racines fines pour explorer le maximum du volume du sol. Il est aussi aidé ensuite par le mycelium émanant des mycorhizes, ce qui est même parfois vital pour lui (seul il ne s'en sortirait pas).
- milieux saturés en calcium : c'est lié au point précédent étant donné que le calcium, dans le complexe adsorbant du sol, va prendre la place des autres nutriments. L'arbre aura plus de difficulté à s'alimenter sans une production accrue de racines fines.
- épisodes secs courts : pour trouver de l'eau, l'arbre va produire de la racine fine (et bloquer son évapo-transpiration au passage au niveau des feuilles)
Voici ce qui est problématique :
- sol compact : les racines fines ont besoin d'oxygenation pour vivre. Un bon sol à 20% d'aération, un sol compact argileux peut tomber à 2%.
- sol insuffisamment drainant par rapport à la quantité d'eau recue : l'eau prend alors la place de l'oxygene (même effet qu'un sol compact)
- compétition végétale des herbes graminées en place ou des autres arbres déjà installés : le réseau racinaire va plonger en profondeur pour survivre si il le peut. Les conditions de fructification de notre champignon va alors être difficile.
NB : tout ceci c'est le principe général. Il peut y avoir des exceptions, notamment selon les facteurs extérieurs (climat, compétition, etc...
).
Les racines fines sont « l’équivalent » côté interface arbre/sol à ce que sont les feuilles côté interface arbre/air.
Quelques rares racines fines deviennent pérennes, grossissent et deviennent des racines ligneuses (charpentières de l'architecture racinaire).
Les racines fines sont le siège exclusif de la mycorhization. Le mycélium qui émane de la mycorhize explore le sol à une plus grande distance encore que ne le fait la racine fine toute seule et peut prospecter des pores les plus fins de la terre.
De ce que j'ai compris des études racinaires, voici ce qui stimule la production de racines fines :
- milieux pauvres : l'arbre produit plus de racines fines pour explorer le maximum du volume du sol. Il est aussi aidé ensuite par le mycelium émanant des mycorhizes, ce qui est même parfois vital pour lui (seul il ne s'en sortirait pas).
- milieux saturés en calcium : c'est lié au point précédent étant donné que le calcium, dans le complexe adsorbant du sol, va prendre la place des autres nutriments. L'arbre aura plus de difficulté à s'alimenter sans une production accrue de racines fines.
- épisodes secs courts : pour trouver de l'eau, l'arbre va produire de la racine fine (et bloquer son évapo-transpiration au passage au niveau des feuilles)
Voici ce qui est problématique :
- sol compact : les racines fines ont besoin d'oxygenation pour vivre. Un bon sol à 20% d'aération, un sol compact argileux peut tomber à 2%.
- sol insuffisamment drainant par rapport à la quantité d'eau recue : l'eau prend alors la place de l'oxygene (même effet qu'un sol compact)
- compétition végétale des herbes graminées en place ou des autres arbres déjà installés : le réseau racinaire va plonger en profondeur pour survivre si il le peut. Les conditions de fructification de notre champignon va alors être difficile.
NB : tout ceci c'est le principe général. Il peut y avoir des exceptions, notamment selon les facteurs extérieurs (climat, compétition, etc...

contrairement au doute, seule la certitude rend fou
Re: expérimentation
donc des trous pour plusieurs raisons: quand pas d'irrigation possible (ou trop limitée), amélioration des conditions de sol pour la truffe et apport de spores de façon localisée, tentative de mise en production d'arbres non producteurs ou de zones non productrices.... etc.... à raisonner.....
LE BUT: concentration la plus importante possible de mycélium pour assurer un maximum de fécondation de truffettes..... et colonisation des racines en formation par de nouvelles mycorhizes... pérénité de production= favoriser l'emission d'un chevelu racinaire fin annuel (durée de vie: quelques mois à un an...) et sa colonisation par le champignon.....
LE BUT: concentration la plus importante possible de mycélium pour assurer un maximum de fécondation de truffettes..... et colonisation des racines en formation par de nouvelles mycorhizes... pérénité de production= favoriser l'emission d'un chevelu racinaire fin annuel (durée de vie: quelques mois à un an...) et sa colonisation par le champignon.....
Re: expérimentation
C'est pas mal Tuber, bonne synthèse! Dans ce que tu as écrit, il y a à peu près tout pour comprendre pourquoi "ça marche" ou "ça ne marche pas" et dans quelles limites le travail du trufficulteur aidera à la réussite.
J'avoue avoir été un peu provocateur mais c'est pour aller plus loin que de bonnes références biblio...
a+
Renlo
J'avoue avoir été un peu provocateur mais c'est pour aller plus loin que de bonnes références biblio...
a+
Renlo
Re: expérimentation
Renlo tu fais bien de provoquer !
C'est ce qui nous aide à réagir, à se remettre en question, à comprendre jusqu'au bout ce qu'on raconte, etc...
Ca ne fait pas de mal car dans le domaine on arrive à lire tout et son contraire.
J'ai relu tout le fil de cette discussion mais il y a une chose que je ne n'arrive pas à comprendre : c'est la richesse du substrat qui est utilisé... A moins de le saturer de calcium, je ne suis pas sûr qu'il soit optimal vis à vis de la production d'un maximum de racines fines.
Par contre, ce substrat est peut être optimal pour la 2eme partie de notre culture qui est la production et l'évolution des truffettes. C'est une partie dont je ne connais pas bien les facteurs influencant... à part que la truffe aime la chaleur (sans trop d'amplitude journaliere)....
Ainsi je dirais que si au départ le sol est favorable, alors il ne serait pas utile de faire cet apport de substrat mais de mélanger directement les spores avec la terre de truffiere...
Autre point qui m'a interpelé à la relecture du fil sur lequel je suis d'accord : retirer les cailloux (= tout élément > 2cm) de la zone piochée. C'est une méthode qu'on ne lit que trop rarement je trouve !
A moins d'avoir un gros probleme de carence de calcium avec la terre fine, les cailloux ne servent qu'à gêner le développement de nos racines et de nos truffes (si on veut faire des truffes rondes et d'un beau calibre).
Par contre, après ca, il faut éviter de pietiner la zone qui va être plus sensible au compactage. On peut alors imaginer remettre du sable par dessus le pioché pour amortir les pluies et limiter ce re-compactage dans l'année qui suit.
d'autres idées ?
C'est ce qui nous aide à réagir, à se remettre en question, à comprendre jusqu'au bout ce qu'on raconte, etc...
Ca ne fait pas de mal car dans le domaine on arrive à lire tout et son contraire.
J'ai relu tout le fil de cette discussion mais il y a une chose que je ne n'arrive pas à comprendre : c'est la richesse du substrat qui est utilisé... A moins de le saturer de calcium, je ne suis pas sûr qu'il soit optimal vis à vis de la production d'un maximum de racines fines.
Par contre, ce substrat est peut être optimal pour la 2eme partie de notre culture qui est la production et l'évolution des truffettes. C'est une partie dont je ne connais pas bien les facteurs influencant... à part que la truffe aime la chaleur (sans trop d'amplitude journaliere)....
Ainsi je dirais que si au départ le sol est favorable, alors il ne serait pas utile de faire cet apport de substrat mais de mélanger directement les spores avec la terre de truffiere...
Autre point qui m'a interpelé à la relecture du fil sur lequel je suis d'accord : retirer les cailloux (= tout élément > 2cm) de la zone piochée. C'est une méthode qu'on ne lit que trop rarement je trouve !
A moins d'avoir un gros probleme de carence de calcium avec la terre fine, les cailloux ne servent qu'à gêner le développement de nos racines et de nos truffes (si on veut faire des truffes rondes et d'un beau calibre).
Par contre, après ca, il faut éviter de pietiner la zone qui va être plus sensible au compactage. On peut alors imaginer remettre du sable par dessus le pioché pour amortir les pluies et limiter ce re-compactage dans l'année qui suit.
d'autres idées ?
contrairement au doute, seule la certitude rend fou
Re: expérimentation
Salut Tuber 11,Peu de contraintes en terme de travail et mauvaise qualité (problème de maturité)= trous a truffes méthode espagnole.
Beaucoup de travail et bonne qualité des truffes = méthode "Angellozzi, Gravier, Galis.
je crains que tu n'ai été trop caricatural dans la description de ces deux méthodes.
La méthode des trous à truffes développée par les espagnols demande quand même pas mal de travail. Il faut préparer le substrat, faire les trous, les vider, mettre les différents substrats, sortir les cailloux, remettre la terre, marquer le trou et l'arroser. Si tu en fais de très nombreux, ça demande du temps. Mais c'est un moyen pratique de faire produire plus une zone déjà productive ou qui ne produirait pas sans ça.
Pour le problème de qualité, c'est lié à la proximité des truffes et à la méthode de récolte plus qu'à autre chose. Dans les trous que j'ai ouverts cet automne, il y a toujours eu plusieurs truffes. Il faut alors se méfier à l'ouverture. Un chien très précis est un gros atout pour faire le tri. Mais cela n'est pas exclusif des trous. Cette année sur mon meilleur brulé, les truffes se touchent et cet aprem, il m'a fallu, même en dehors des trous faire des choix corneiliens sur la truffe à sortir... Une fois, j'ai eu le choix entre trois truffes qui se touchaient toutes. Par chance, la plus petite était un peu altérée sinon, grosse galère.
Si tu pratiques comme les trufficulteurs espagnols, tu sors tout, la mûre et les autres, tu mets tous dans un sac et tu vends en lot. Le gars qui achète aura la bonne surprise de trouver 2/3 de blanches en début de saison. Mais je pense qu'avec un minimum de discernement il est possible d'optimiser la récolte en terme de maturité.
Cette méthode, je l'utilise car j'ai des sols très argileux + cailloux ==> truffes cabossées. Avec les pièges, les truffes sont profondes et bien plus rondes.
Quand à la méthode dite "Angellozi", elle demande une présence régulière dans les truffières mais es-tu sûr que la qualité est toujours là. Quand tu sais que la récolte se fait parfois à la houe. Permet moi de douter de la maturité de toutes les truffes récoltées. Perso, je la verrais bien adaptée aux sols sabloneux et profonds.
En fait, il faut adapter sa conduite à son sol et à sa propre situation et toujours savoir dans quel but on fait les choses.
Fred
Re: expérimentation
Bonsoir,il y a une chose que je ne n'arrive pas à comprendre : c'est la richesse du substrat qui est utilisé... A moins de le saturer de calcium, je ne suis pas sûr qu'il soit optimal vis à vis de la production d'un maximum de racines fines.
le substrat est un mélange de tourbes avec un peu de perlite. Le pH donné est de 7.4 / 7.5. Ce qui serait idéal en théorie. Toutefois, je vois mal comment en mélangeant de la tourbe blonde (pH très acide) avec de la brune (pH acide) et un peu de perlite, on peut obtenir un pH de 7.4.
Mais peut-être ne faut-il pas raisonner en terme de racine mais de mycélium. Peut-être se développe-t-il mieux à pH acide? En tout cas, il est sûr que la tourbe est légère (effet mécanique) et a sans doute un pH différent de celui du milieu environnant. Du coup on crée deux discontinuités différentes et la truffe adore les discontinuités.
Fred
-
- Membre
- Messages : 744
- Inscription : 25 nov. 2008 10:57
- Localisation : Gard
Re: expérimentation
Je me rappel à Uzes (tu étais la dailleur) Il me semble que c'est M.CHEVALIER qui avait parlé de la zone de michorise. Cet endroit d'ou part la michorise mélano depuis la racine. Et il avait bien fait remarqué que cette zone avait un PH acide...Mais peut-être ne faut-il pas raisonner en terme de racine mais de mycélium. Peut-être se développe-t-il mieux à pH acide?
Fred
@ +
Antonin
Re: expérimentation
Bonsoir,
Sur ma plantation de 2003 (100 arbres qui brûlent tous depuis 2 ans), taillés et conduits comme conseillé sur le forum, j'ai fait les essais suivants:
- depuis 2 ans décompactage de tous les arbres à la grosse fourche ( 30cm)
- en mars 2010, 50 arbres avec des trous à truffes; 4 trous par arbre, broyat + vermiculite (9gr/litre)- eau de mouillage additionnée de 10% de glucose.Trous fait à la tarière à 1.2m du tronc.
- en mars 2010 les 50 autres arbres arrosés avec broyat en solution (environ 500gr de mélano)
- pas de production en 2010-2011 . Pas significatif car 3 mois sans pluie et sans arrosage.
- en mars 2011 terrain trop humide pour faire des trous à truffes( seulement 5 arbres en partie sablonneuse). 1.7 kg de truffe apporté en solution par arrosage des brûlés.
Décompactage de tous les arbres à la fourche.
Travail à la houe de 5 brûlés (15 cm)
Apport de sable calcaire (alvéolines) sur 10 brûlés (15 cm d'épaisseur)
Apport de sable de rivière (15 cm) sur 5 arbres.
Arrosage de 20 arbres 5fois 100 litres en reprenant un échantillon des diverses conduites développées ci dessus.
Bientôt passage du chien pour voir s'il y a eu ou non retour sur investissement et éventuellement orienter les conduites futures.
Sur ma plantation de 2003 (100 arbres qui brûlent tous depuis 2 ans), taillés et conduits comme conseillé sur le forum, j'ai fait les essais suivants:
- depuis 2 ans décompactage de tous les arbres à la grosse fourche ( 30cm)
- en mars 2010, 50 arbres avec des trous à truffes; 4 trous par arbre, broyat + vermiculite (9gr/litre)- eau de mouillage additionnée de 10% de glucose.Trous fait à la tarière à 1.2m du tronc.
- en mars 2010 les 50 autres arbres arrosés avec broyat en solution (environ 500gr de mélano)
- pas de production en 2010-2011 . Pas significatif car 3 mois sans pluie et sans arrosage.
- en mars 2011 terrain trop humide pour faire des trous à truffes( seulement 5 arbres en partie sablonneuse). 1.7 kg de truffe apporté en solution par arrosage des brûlés.
Décompactage de tous les arbres à la fourche.
Travail à la houe de 5 brûlés (15 cm)
Apport de sable calcaire (alvéolines) sur 10 brûlés (15 cm d'épaisseur)
Apport de sable de rivière (15 cm) sur 5 arbres.
Arrosage de 20 arbres 5fois 100 litres en reprenant un échantillon des diverses conduites développées ci dessus.
Bientôt passage du chien pour voir s'il y a eu ou non retour sur investissement et éventuellement orienter les conduites futures.
Re: expérimentation
au niveau de la récolte comme tu dit un "observateur" trés connu dans le monde de la truffe m'a dit pareil, quand le chien trouve une truffe , c'est tout le brulé qui est est pioché et toutes les truffes ramasséesmelano a écrit :Salut Tuber 11,Peu de contraintes en terme de travail et mauvaise qualité (problème de maturité)= trous a truffes méthode espagnole.
Beaucoup de travail et bonne qualité des truffes = méthode "Angellozzi, Gravier, Galis.
je crains que tu n'ai été trop caricatural dans la description de ces deux méthodes.
La méthode des trous à truffes développée par les espagnols demande quand même pas mal de travail. Il faut préparer le substrat, faire les trous, les vider, mettre les différents substrats, sortir les cailloux, remettre la terre, marquer le trou et l'arroser. Si tu en fais de très nombreux, ça demande du temps. Mais c'est un moyen pratique de faire produire plus une zone déjà productive ou qui ne produirait pas sans ça.
Pour le problème de qualité, c'est lié à la proximité des truffes et à la méthode de récolte plus qu'à autre chose. Dans les trous que j'ai ouverts cet automne, il y a toujours eu plusieurs truffes. Il faut alors se méfier à l'ouverture. Un chien très précis est un gros atout pour faire le tri. Mais cela n'est pas exclusif des trous. Cette année sur mon meilleur brulé, les truffes se touchent et cet aprem, il m'a fallu, même en dehors des trous faire des choix corneiliens sur la truffe à sortir... Une fois, j'ai eu le choix entre trois truffes qui se touchaient toutes. Par chance, la plus petite était un peu altérée sinon, grosse galère.
Si tu pratiques comme les trufficulteurs espagnols, tu sors tout, la mûre et les autres, tu mets tous dans un sac et tu vends en lot. Le gars qui achète aura la bonne surprise de trouver 2/3 de blanches en début de saison. Mais je pense qu'avec un minimum de discernement il est possible d'optimiser la récolte en terme de maturité.
Cette méthode, je l'utilise car j'ai des sols très argileux + cailloux ==> truffes cabossées. Avec les pièges, les truffes sont profondes et bien plus rondes.
Quand à la méthode dite "Angellozi", elle demande une présence régulière dans les truffières mais es-tu sûr que la qualité est toujours là. Quand tu sais que la récolte se fait parfois à la houe. Permet moi de douter de la maturité de toutes les truffes récoltées. Perso, je la verrais bien adaptée aux sols sabloneux et profonds.
En fait, il faut adapter sa conduite à son sol et à sa propre situation et toujours savoir dans quel but on fait les choses.
Fred
Re: expérimentation
j'ai les mêmes infos au niveau ph d'une truffiére en production, d'autre part il est bien de parler de substrat et des spores, les deux facteurs sont ils liés ou l'un prédomine t il , des expérimentations sont faites au montat en ce senstrufaillole a écrit :Je me rappel à Uzes (tu étais la dailleur) Il me semble que c'est M.CHEVALIER qui avait parlé de la zone de michorise. Cet endroit d'ou part la michorise mélano depuis la racine. Et il avait bien fait remarqué que cette zone avait un PH acide...Mais peut-être ne faut-il pas raisonner en terme de racine mais de mycélium. Peut-être se développe-t-il mieux à pH acide?
Fred
@ +
Antonin