Faire ses plants myco "maison"

[Alp 38]

Jusqu'à présent je n'ai pas de pédonculé ou peut , ils sont jeunes moins de 5 ans , sous les conseils de pote trufficulteurs de planter des chênes des 3 variétés : vert pubescent pédonculé car une année c'est t'elle variétés qui sort du lot et l'année d'après c'est une autre et aprioris c'était l'année des pédonculés la saison dernière !

Philippe

[Picouty 26]

oui mais Bernard et les autres, semblent avoir , du recul, et ce qu'il manque en trufficulture, c'est des références de terrain, pas comme depuis 40 ans, des p't être bien qu'oui, p' t'être bien qu'non!

planter des cistes, des noisetiers avelana & colurna, des hélianthèmes, des charmes, c'est fini pour moi, j'ai testé il y a 35 ans déjà, je vais maintenant m'orienter vers les valeurs les plus sures!

En ce moment c'est analyse de sol, tractopelle pour un profil pédologique, deux experts; un pour le sol, l'autre pour la truffe, je n'ai plus envi de faire de l'a peu près.
si mon sol ne va pas; je pense que je ne planterais pas ( avec regrets,....).

[Leforestier]

Des trois variétés de chênes citées je privilégie les pubescents et les verts , les pédonculés sont plus exigeants en eau et de ce fait réservés à des sols plus riches et plus profonds . La croissance de ces derniers est de ce fait plus rapide et implique une taille plus régulière .
Les facteurs de production sont tellement nombreux que le choix de la variété n'est pas le seul élément capital comme surtout le type de travail du sol et l'apport d'eau en saison sèche .
Bernard

[bernard]

Il y a treize ans j'ai eu dans ma commande de plants deux pédonculés que j'ai pu identifier l'année dernière grâce aux glands. Depuis le début ces deux arbres avaient une sale gueule, je n'avais pas compris pour quelle raison. Ils seront virés sous peu.
Pour moi, je privilégie les chênes : vert, chevelu et pubescent + un peu de noisetiers, commun et de Byzance, intéressants en année assez humide.

[melano]

si mon sol ne va pas; je pense que je ne planterais pas

C'est la meilleure des choses à faire. Car travailler 15 ans et ne pas avoir de résultats c'est démoralisant.

Avec les pesticides, les engrais et la mécanisation, on a pu croire qu'on pouvait cultiver de tout partout.

Mais à quel coût?

On a trop rapidement oublié la notion de terroir. Il y a des terroirs à vigne, des terroirs à céréales comme il y a des terroirs à truffes.

Et vouloir aller contre la nature a des limites vites atteintes pour des espèces dont on a du mal à maîtriser le cycle comme la truffe.

Ensuite, il faut adapter l'essence qu'on plante à la nature de son sol. La trufficulture est avant tout une histoire de comportement racinaire. J'ai des sols dont les caractéristiques font des charmes l'espèce les plus productive et de très très loin. Les verts ne leur arrivent pas à la cheville dans ces conditions. Alors qu'ailleurs, c'est une essence quelconque voire médiocre.

Et sur une autre parcelle les champions ce sont les verts d'un côté et les pubs de l'autre. Et comme j'ai planté en alternance, dans chacun des cas ça saute un arbre.

Donc dire telle ou telle essence est nulle n'a pas de sens. Il faut se demander dans mon sol, quel est le système racinaire qui est le plus adapté. Cela nécessite de bien comprendre les racines et leur comportement. Mais peut on produire des truffes sans s'y intéresser ?

Fred

[Picouty 26]

Merci pour vos réponses,
désolé, la passion à fait que nous sommes désormais un peu hors sujet
Picouty

[Alp 38]

Mes deux potes qui ont des très bons résultats avec des pédonculés ont un sol très sableux avec l'arrosage.
Philippe