Attention aux tiques.

Pour discuter comme au bistrot notamment de ce qui ne touche pas trop la truffe.

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audiomaniac
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Re: Attention aux tiques.

Message par audiomaniac »

Merci pour vos conseils ... Il va falloir tester petit a petit

Sur une petite surface pour voir si il y a une réaction allergique

HE de citron très photosensibilisante

HE de citronnelle peut être irritante sur la peau

Pas de contre indication pour l'eucalyptus citronné

HE menthe poivrée , attention irritant

HE lavande vraie ... Pas de problème

Arbre a thé pas de problème

Helichryse attention abortive et neurotoxique a forte dose

Ect ...
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bernard
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Re: Attention aux tiques.

Message par bernard »

CONSEIL : méthode simple pour enlever les tiques.

Message reçu aujourd'hui.

Pas eu l'occasion de tester...
Je ne sais pas si les pharmaciens sont d'accord. Bonne journée.



SE DÉBARRASSER D’UNE TIQUE

Une infirmière a découvert un moyen sûr et facile d'enlever les tiques, faisant en sorte qu'elles se rétractent automatiquement si vous suivez ces simples instructions.

> > Lisez ceci, cela pourra vous sauver de quelques problèmes majeurs, y compris de la maladie de Lyme.
> > Le printemps est de retour et les tiques vont bientôt se montrer.

> > Voici un moyen de les éliminer sur vous, sur vos enfants, sur vos animaux de compagnie, essayez-le.
> > Avertissez tout le monde : personnes avec des enfants, chasseurs avec ou sans chiens, ou toute personne qui fait un pas à l'extérieur en été !

> > Une infirmière d’une école a écrit les informations ci-dessous, et ça marche vraiment !
> > J'ai vu une pédiatre qui m'a dit que c’était la meilleure façon d'enlever une tique.
> > C'est super parce que cela fonctionne dans les endroits où il est parfois difficile d’utiliser des pincettes :

> > Entre les orteils, au milieu d'une tête pleine de cheveux noir etc . . ..

> > Appliquer une noisette de savon liquide sur une boule de coton, couvrir la tique avec la boule de coton imbibée de savon et tamponnez-la pendant quelques secondes (15-20), la tique va spontanément se détacher et se coller au coton quand vous enlèverez celui-ci.

> > Cette technique a fonctionné chaque fois que je l'ai utilisée (ce qui était souvent le cas), et elle est beaucoup moins traumatisante pour le patient et plus facile pour moi...!
> > Même la femme de mon médecin m'a appelé pour obtenir des conseils, parce qu'elle avait une tique sur le dos qu'elle ne pouvait pas atteindre avec des pincettes.
> > Elle a utilisé cette méthode et m'a immédiatement rappelé pour dire que cela avait fonctionné !

> > Conclusion : Lorsque vous partez en randonnée, faire les foins, ou tout autre contact avec l’herbe ou les arbres "Ayez toujours dans votre sac un petit flacon de savon liquide et quelques cotons-tiges ; on obtient un effet similaire avec toutes les huiles du commerce "’

Voici la réponse peu après d' un pharmacien
Bernard V


méthode simple pour enlever les tiques.




Salut Bernard et à tous,

NON! évidemment les pharmaciens ne sont pas d'accord (et les Centres de Parasitologie non plus),
car le fait de mettre un produit, QUEL QU'IL SOIT, sur la tique va entrainer un phénomène de régurgitation de la part de celle-ci et donc favorise l'infection.

On a donc bien enlevé la tique, mais en même temps on s'est assuré un maximum de chances de contamination!



Les tiques s'enlèvent à sec avec un Tire-tic ou une pince spéciale;

ne pas utiliser de pince à épiler qui écrase le corps de la tique.
Dans la vie tout n'est qu'une histoire de dosage , encore faut-il avoir le courage d'oser doser !
audiomaniac
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Re: Attention aux tiques.

Message par audiomaniac »

Des entreprises y ont pensé avant nous ...

http://www.greenweez.com/anibiolys-spra ... 0ml-p16033
audiomaniac
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Re: Attention aux tiques.

Message par audiomaniac »

Ça a l'air bien ça

http://www.amazon.fr/gp/aw/cr/B00ACFO9KK/ref=mw_dp_cr


C'est une nana qui m'a affirmé que tous les animaux au Japon avait ça (quid de la vérité ?)

La médaille tic-clip est une innovation tout à fait originale des laboratoires Hess et Volk. La pleine efficacité de ce produit se réalise au bout de 5 jours et dure jusqu’à 2 ans pour les chats et les chiens.

De nombreux propriétaires ont déjà adopté la tic-clip pour leurs chevaux.

La charge bioénergétique invisible, comparable aux principes homéopathiques, enthousiasme les acquéreurs et confirme l’efficacité de la tic-clip depuis plusieurs années.

La médaille tic-clip contient une empreinte bioénergétique. Elle a la grande capacité à emmagasiner plusieurs couches d’information de type homéopathique. Il en résulte un champ vibratoire autour de l’animal, qui va brouiller les capteurs de la tique et de la puce. La médaille tic-clip va les empêcher de réagir. Les parasites n’auront plus le même comportement : elles ne reconnaissent plus l’animal comme un repas de sang..


• Efficace jusqu’à 2 ans
• Sans insecticide
• Résiste à l'eau
• Non toxique
• Sans danger pour l’homme et l’animal
• Peut être utilisé sur les juniors
• Adapté pour la gestation

Il est à noter qu’une diminution de l’efficacité peut être rencontrée chez les sujets affaiblis ou malades, lors des chaleurs ou quelques jours après une vaccination.

En cas de fortes expositions ou si l'animal est affaibli, nous vous conseillons de combiner la tic-clip avec le tic-off (en poudre), soit en cure d'attaque en début de saison ( 1 à 2 pots selon le poids de l'animal), soit tous les jours de l'année.

Précaution d'emploi :
• Ne rien coller sur la tic-clip.
• Ne pas écrire au feutre sur la tic-clip.
• La médaille tic-clip ne peut pas être gravée.
• La tic-clip n'est pas compatible avec une chatière à lecteur de puce électronique.
• La tic-clip n'est pas compatible avec une clôture collier anti-fugue.

Conseil d’utilisation :
• Il est conseillé de rincer la tic-clip sous l’eau claire pendant une minute une fois par mois.
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Re: Attention aux tiques.

Message par audiomaniac »

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Re: Attention aux tiques.

Message par bion »

Bonjour,

C'est quoi une "charge bioénergétique invisible"?

Quel rapport avec l'homéopathie, basée sur la "mémoire de l'eau"?

L'énergie n'est pas un matériau, "une couche d'énergie" cela n'a aucune signification.

Quand bien même tous les animaux au Japon en porterait, cela ne veut pas dire que ce soit un bon produit.
Les Japonais sont friands de steak de Baleine, et prennent de l'infusion de corne de rhinocéros comme stimulant......devons nous pour autant faire de même?

Michel.
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bernard
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Re: Attention aux tiques.

Message par bernard »

J' ai essayé il y a environ trois ans cette médaille sur mes deux chiennes, j' y croyais avant, mais je n' ai jamais vu le moindre effet bénéfique.
A mes yeux c' est une belle arnaque, fermer le ban.
Dans la vie tout n'est qu'une histoire de dosage , encore faut-il avoir le courage d'oser doser !
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Re: Attention aux tiques.

Message par audiomaniac »

Je suis tout a fait d'accord Michel.

Je penche plutôt pour un aimant ou un truc dans le genre (même principe que l'aimant dans la cuvette des toilettes pour éviter les dépôts de calcaire).

Après est ce que ça fonctionne ?

20€ pour 2 ans je trouve pas que cela soit du vol.
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Re: Attention aux tiques.

Message par audiomaniac »

bernard a écrit :J' ai essayé il y a environ trois ans cette médaille sur mes deux chiennes, j' y croyais avant, mais je n' ai jamais vu le moindre effet bénéfique.
A mes yeux c' est une belle arnaque, fermer le ban.
Au moins on est fixé :D

Tu es toujours avec l'eucalyptus citronné Bernard ?
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bernard
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Re: Attention aux tiques.

Message par bernard »

Oui je suis toujours avec l' eucalyptus citronné et j' en suis vraiment satisfait, j' arrête de chercher autre chose puisque j' en suis content.
Dans la vie tout n'est qu'une histoire de dosage , encore faut-il avoir le courage d'oser doser !
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Re: Attention aux tiques.

Message par audiomaniac »

Cool merci pour ton feedback
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Re: Attention aux tiques.

Message par audiomaniac »

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bernard
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Re: Attention aux tiques.

Message par bernard »

La phagothérapie : quand les virus guérissent
À l’occasion du congrès des médecines douces, organisé par l’APSAMED les 28 et 29 juin derniers à Marseille, l’IPSN est allé à la découverte d’une science étonnante et pourtant très ancienne, capable de détrôner les antibiotiques et de redonner espoir à de nombreux malades, dont ceux touchés par Lyme ! Alain Dublanchet, expert mondialement reconnu, nous introduit dans les arcanes de ce fascinant sujet.


Des virus pour combattre des bactéries
Pratique pourtant ancienne, abandonnée par la science moderne, l’utilisation des phages était une thérapie très efficace avant que n’apparaissent les antibiotiques. Que sont-ils ?

Les phages sont des virus naturels capables de détruire les bactéries (chaque virus a une action sur une bactérie spécifique). Découverts tout d’abord par Frederick W. Twort à Londres en 1915, observés de nouveau par Félix d’Hérelle en 1917 puis isolés par ce dernier, ces virus « mangeurs » de bactéries révèlent dès cette époque leurs premières applications thérapeutiques dans le traitement d’infections diverses et connaissent leurs premiers succès au tout début des années 1920.

La phagothérapie est l’utilisation de ces virus appelés aussi bactériophages pour traiter des infections bactériennes. En effet, les phages ont la particularité d’infecter les bactéries qu’ils ciblent de façon spécifique, et même de les détruire sans endommager les cellules humaines, animales ou végétales.

Alain Dublanchet, médecin biologiste français, spécialiste de la phagothérapie, mène depuis une dizaine d’années ses recherches avec différents instituts, notamment l’Institut Pasteur. Rencontré au cours du congrès des médecines douces, nous redécouvrons grâce à lui ce que la médecine a oublié : un remède fiable et sans danger. Actuellement, la médecine recense environ 6000 phages, chacun associé à une seule bactérie. Les phages sont donc un mode de thérapie bien connu, mais en France, personne n'en parle !

Mais d’autres pays, comme la Russie ou la Géorgie où le Dr Dublanchet a mené la majeure partie de ses recherches, utilisent encore les phages. Là-bas, on les trouve même aussi couramment en pharmacie que nos chers antibiotiques.


Antibiotiques : quand les soins tuent
Si les antibiotiques ont représenté jusqu’ici une solution inégalable pour traiter toutes sortes d’infections plus ou moins graves, la médecine actuelle se trouve confrontée à un problème effrayant : les bactéries sont de plus en plus résistantes à ces traitements, plongeant ainsi le corps médical dans une impasse thérapeutique.

Comme nous l’explique Alain Dublanchet dans son livre « Des virus pour combattre les infections », cette résistance aux antibiotiques fut pourtant constatée dès la mise sur le marché de la pénicilline. Par la suite, les échecs répétés de ces thérapies n’ont pas été remis en question par la science moderne qui s’est obstinée à rechercher de nouvelles molécules avec une confiance aveugle en l’efficacité des antibiotiques. La machine infernale est donc lancée, donnant naissance à de redoutables effets rebond supplémentaires. L’ironie du sort veut que nous assistions peu à peu à l’apparition d’infections à bactéries multirésistantes directement liées aux soins ! Les fameuses infections nosocomiales.

Il s’agit d’infections consécutives à des soins reçus en milieu hospitalier, apparaissant généralement 48 heures après l’admission du patient. Du fait de la vulnérabilité propre aux malades, l’exposition à des bactéries résistantes représente un grand risque, pouvant provoquer des infections difficiles, voire impossibles à traiter. Depuis quelques années, elles représentent non seulement une cause de plus en plus importante de décès, mais, surtout, la proportion d’infections dues à des bactéries résistantes croît de façon inquiétante.

Il devient donc urgent aujourd’hui de s’orienter vers d’autres moyens thérapeutiques. Pour cela, la thérapie par l’utilisation des phages représente un espoir solide dans le traitement des infections les plus difficiles à combattre. Sans doute pourra-t-on envisager des traitements couplés comprenant des antibiotiques à l'action globale et des phages à l'action ciblée.
La science de demain vient du passé
À partir des années 1930, les phages ont sombré dans l’oubli au profit des antibiotiques. Ainsi, cela faisait près de trente ans qu’il n’existait plus aucune publication en France traitant de la phagothérapie, ni même d’application thérapeutique.
En Russie cependant, cette pratique a été conservée, si bien que les phages sont utilisés jusque dans l’espace, pour soigner les astronautes. Ce qui d’ailleurs intéresse de plus en plus les armées françaises et américaines.

En effet, lorsqu’on tourne les yeux vers les pays de l’Est, on découvre une avancée incroyable dans le traitement des infections les plus graves, ainsi qu’une véritable recherche scientifique dédiée à cette pratique délaissée des phages. C’est à Tbilissi, en Géorgie, que se trouve le Phage Therapy Center qui propose également un programme de traitement contre les infections réfractaires aux thérapies classiques. Les témoignages de guérisons inespérées sont aussi nombreux qu’étonnants ! Et les études menées sur des patients dont l’état de santé était dramatique relate que ces personnes, condamnées à une mort certaine, ont ainsi été traitées par des phages, et toutes ont été sauvées par ces derniers.

L'avantage clé de la phagothérapie est qu'elle fonctionne sur des souches bactériennes résistantes aux antibiotiques sans les rendre de plus en plus récalcitrantes au fil du temps. Tout simplement car le phage répond à un processus naturel permettant un équilibrage des bactéries. En effet, à l’inverse des antibiotiques qui, à cause de leur spectre trop général, ont la réputation de détruire la flore intestinale (nos bactéries internes), les phages ont l’avantage de cibler précisément une seule bactérie tout en évoluant, en s’adaptant de façon coordonnée avec cette dernière, faisant face ainsi à ses possibles résistances. De ce fait, les bactériophages constituent une piste sérieuse dans la découverte de traitements fiables contre les infections bactériennes résistantes aux antibiotiques.

Mais pour que ce traitement d'avenir soit effectif, il faudra l'accord de nos autorités de santé. Or les phages étant des virus, ils n'entrent pour l'instant pas dans le cadre de la législation européenne. Cela promet malheureusement du retard, préjudiciable aux patients.



La maladie de Lyme trouve un sérieux adversaire
Les phages sont remarquables dans le traitement d’une pathologie difficile à soigner et pourtant de plus en plus répandue : la maladie de Lyme.

La Borrelia responsable de cette maladie se soigne par antibiotiques, mais les traitements sont lourds et ne l’éliminent pas toujours. De plus, faisant partie des bactéries les plus rapides et les plus mobiles que l’on connaisse, on la sait capable de se loger dans tous les tissus du corps humain, se rendant comme invisible et, de ce fait, inatteignable par les antibiotiques. En effet, pendant toute la durée du traitement, elle peut se localiser sous forme de kyste spongieux, attirant les globules blancs qui finissent par s’agglutiner et ainsi la dissimuler. La bactérie s’en sort saine et sauve en laissant des lésions créées par l’amas de globules blancs.

Et c’est là qu’entrent en scène nos fameux bactériophages. S’ils ne peuvent pas véritablement tuer Borrelia, ils permettent en revanche de grandement la fragiliser. En la délogeant, le phage aide à exposer la bactérie à l’action des antibiotiques qui peuvent ensuite la détruire.

Cette application remarquable amorce l’avenir possible de l’utilisation des phages : en association avec d’autres traitements, ils garantissent de bien meilleures chances de guérison.


Pour aller plus loin
Ce sujet représente de nouvelles perspectives pour la prise en charge des infections les plus résistantes, tout en apportant un réel espoir tant pour les individus que pour le corps médical. Aussi, il ne serait pas étonnant que la phagothérapie retrouve ses lettres de noblesse dans les prochaines décennies, apportant des réponses là où il n’y a plus aujourd’hui de solutions.

Si vous désirez approfondir la question, quelques pistes :

Livre :


« Des virus pour combattre les infections », du Dr Alain Dublanchet, paru aux éditions Favre


Documentaires :
« La guerre des phages » 2005


« Virus contre bactérie » 2012


Associations :
Phag Espoirs


Naturellement vôtre,

Augustin de Livois

PS : Le mercredi 24 septembre prochain, l’IPSN participera à la conférence organisée par Au Sein Des Femmes Belgique : Un autre regard sur la santé – Nutrition, sport et cancer : lorsque le bon sens rencontre l'évidence.

La conférence sera présentée par le Pr Vincent Castronovo et le Pr Marc Francaux le mercredi 24 septembre 2014 à 20h00 à l'UCL, auditoire Socrate 11 Place Cardinal Mercier, Louvain-la-Neuve. Inscriptions et informations sur le site.
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bernard
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Re: Attention aux tiques.

Message par bernard »

ARTICLE DU JOURNAL L ALSACE D4 AUJOURD HUI.


Santé Des patients, des médecins et des députés demandent une révision des protocoles
Combien de cas ?
Cette pathologie transmise par les tiques reste-t-elle rare en France, comme l’assurent les autorités sanitaires, ou son ampleur est-elle étouffée comme le dénoncent des associations de patients ?
Combien de cas ?
La maladie de Lyme n’étant pas à déclaration obligatoire, il n’existe que des estimations. Le ministère de la Santé retient le nombre de 27 000 par an soit un taux d’incidence de 43 cas pour 100 000 habitants. Les disparités régionales sont fortes. Pour l’Institut de veille sanitaire, entre 2001 et 2012, l’Alsace était la plus touchée (232 cas pour 100 000 habitants) suivie de la Haute-Savoie (210) et de la Franche-Comté (137). Pour 2013, le réseau de médecins généralistes Sentinelles donne une incidence moyenne de 55 cas pour 100 000 personnes avec le Limousin comme région la plus touchée (270 cas), suivie de Champagne-Ardenne (194), Rhône-Alpes (164) et Alsace (149). L’an passé, l’association France Lyme s’était étonnée de voir les chiffres de Sentinelles contestés par le Haut conseil de la santé publique.
Diagnostic complexe
La dernière conférence de consensus de 2006 établit qu’au stade primaire, la présence d’un « érythème migrant (une éruption cutanée rouge, ndlr) permet d’affirmer le diagnostic ». Le stade secondaire est marqué par des manifestations neurologiques et rhumatologiques qui rendent difficile le diagnostic car elles évoquent d’autres pathologies complexes. La conférence stipule qu’il faut effectuer un premier test Elisa et que c’est uniquement en cas de résultat positif ou douteux qu’un second test, Western blot, doit être effectué. Déjà contesté par les patients, ce « consensus » a aussi volé en éclat chez les infectiologues. Si pour le Pr Stahl, au CHU de Grenoble, cette « sérologie standard ne pose pas de problème » et la maladie de Lyme « correspond à une réalité scientifique cadrée », au CHU de Garches, le Pr Perronne remet en cause ces tests étalonnés il y a trente ans de manière à ce qu’il n’y ait pas plus de 5 % de résultats positifs, « un dogme » jamais remis en cause depuis, alors que de nouvelles souches de bactéries ont été découvertes.
Traitements parallèles
Quel que soit le stade, des traitements antibiotiques sont recommandés par la conférence de consensus. Mais des traitements parallèles sont aussi sur le marché comme celui à base d’huile essentielle de sauge mis en cause à Strasbourg ou dernièrement à base de ciste.
Comment s’en protéger ?
Toutes les activités en forêt sont à risques. Pour réduire le risque de piqûre de tique, il faut porter des vêtements longs et couvrants et au retour, bien s’inspecter l’ensemble du corps (aisselles, plis et cuir chevelu). Pour retirer une tique, il faut utiliser un tire-tique ou une pince à épiler – en aucun cas de l’éther – et désinfecter le site de piqûre. Il faut ensuite surveiller et consulter si une plaque rouge apparaît.
par Sylvie Montaron, publiée le 29/09/2014

La polémique soumise à la justice

Un an de prison avec sursis et 30 000 euros d’amende ont été requis, mardi dernier à Strasbourg, contre deux partisans de méthodes alternatives de détection et de traitement de la maladie de Lyme, poursuivis pour escroquerie à l’assurance-maladie et exercice illégal de la pharmacie.
Viviane Schaller, 66 ans, docteur en pharmacie et ancienne gérante d’un laboratoire d’analyses biologiques strasbourgeois, était poursuivie pour avoir appliqué pendant des années un protocole de test non homologué. Elle a ainsi annoncé à des milliers de patients, dans toute la France, qu’ils étaient bel et bien porteurs de cette maladie, alors que les tests officiels affirmaient le contraire.
Bernard Christophe, 65 ans, diplômé en pharmacie, mais non inscrit à l’ordre des pharmaciens, était poursuivi pour avoir fabriqué et commercialisé un remède à base d’huiles essentielles.
Les deux prévenus étaient soutenus à l’audience par un grand nombre de malades, qui crient au « déni » de cette affection, mais aussi par des médecins. « Il y a en France une sous-estimation dramatique de cette maladie », a déclaré à la barre le Pr Christian Perronne, spécialiste des maladies infectieuses à l’hôpital universitaire Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine) et membre du Haut conseil de la santé publique. Selon lui, les tests de détection « ont été calibrés il y a trente ans de manière à ce que cette affection soit rare et on n’est jamais revenu sur ce dogme ».
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trufou
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Re: Attention aux tiques.

Message par trufou »

bonjour,
je sais pas si c est la saison, mais j ai surpris deux petites tiques qui montaient sur mon chien lors de la sortie de dimanche .
trufou
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